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I LOVE HARVARD
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    take my hand, take a breath (dimyla)
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    Lien du postMar 11 Oct - 16:22
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    " Perturbatrice ? Hystérique ? Mais vous êtes sérieux ?! " Demandais-je au médecin devant moi, médecin qui me demandait poliment de sortir de la salle d'examen. Je glissais mes yeux sur Darwin et serrais la mâchoire. " Je t'attends dehors " Lâchais-je dans un souffle en fusillant le médecin du regard. Il va voir celui là, il se croit où ? Je ne supportais pas qu'on me parle de la sorte, surtout pas quand j'étais paniquée pour un ami. C'était trop pour moi, beaucoup trop. Je ne pouvais pas le supporter, à un tel point où, la porte fermée derrière moi, je filais vers un couloir plus calme. Tête baissée, je marchais rapidement en direction d'une aile qui me semblait vide. Je commençais à suffoquer, à devenir folle, à pleurer. Je joue des coudes, des épaules et lorsque j'arrive derrière ces portes battantes et qu'il n'y a personne, je m'écroule. Près du mur blanc immaculé, contre ce mur, je me laisse glisser et me retrouve rapidement recroquevillée sur moi même, pleurant toutes les larmes de mon corps alors que je laisse retomber toute la pression de ces dernières heures. La discussion avec Darwin, l'incendie, mes lèvres sur celles de Cole par réflexe, par crainte aussi surement. Crainte de le perdre définitivement, de ne plus pouvoir le voir, entendre le son mélodieux de sa voix qui me manque tellement. Pas cette voix qu'il me réserve maintenant, cette voix détachée, monocorde au ton affûté tel un couteau de boucher... Non, ce sont ces mots qui glissaient sur ma peau qui me manquent plus que tout. Ceux qui réchauffaient mon corps et mon coeur. Et aujourd'hui, je suis assise dans un couloir à tousser comme une poitrinaire parce l'air me manque et que j'ai mal, mal partout. Mal d'avoir couru, de m'être fatiguée à ouvrir des portes à coups d'épaule pour pas grand chose, si ce n'est rien. Je souffle fortement, relève le visage et bouge mes mains devant mon visage pour reprendre mon esprit, me calmer. Un peu d'air frais, quelque chose. Ouai, quelque chose avant que je finisse par faire un malaise ou je ne sais trop quoi. Et pourtant, rien ne fonctionne. Je me sens étouffer encore plus. Je me sens oppressée, comme si quelqu'un pressait ses mains autour de mes poumons. Et peut être même de mon coeur. Je retire mon pull à vitesse grand V et glisse ma tête entre mes jambes. Inspire, expire. Ça ne change rien et je finis par m'allonger, au milieu de ce couloir histoire d'être bien exposée à l'air, que rien n'obstrue ma trachée et le chemin logique de l'air, de tout cet air qui me manque. " Ça va aller, ça va aller " Soufflais-je en fermant les yeux et me forçant à prendre un rythme de respiration correct. Tu peux le faire Kyla, tu peux le faire. C'est qu'une crise de panique comme t'as si bien connu par le passé. tu peux le faire.
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    Lien du postMer 12 Oct - 10:44
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    Les choses semblaient avoir prendre une tournure qu'il ne contrôlait pas, et il n'aimait pas ça. A vrai dire, si cette journée entière avait pu ne jamais exister, il en aurait été bien plus heureux. Assis par terre, il observait la panique général d'un regard vide, totalement insensible à ce qu'il se passait près de lui, se remémorant les minutes, les heures précédentes ... Il zonait du coté de la Eliot House, dans l'espoir d'y trouver un visage familier qu'il n'avait eut l'occasion de voir depuis des  années quand il avait remarqué l'incendie. Il aurait pu courir dans l'autre sens, chercher à se mettre à l'abris mais il était resté totalement hébété, incapable de faire quoi que ce soit d'autre que d'observer les allers et venues des autres étudiants s'éloignant des flammes. Et puis, il l'avait vu ... Dimitri se ferme un peu plus. Le sujet était toujours sensible bien qu'il ignorait si c'était le ait de savoir qu'elle n'était pas celle dont il pensait perte amoureux ou si c'était d'avoir vu qu'elle avait bel et bien tourné la page de leur histoire qui lui faisait le plus mal. Quelques temps plus tôt, il avait entendu d'un ami de cours, qu'elle n'était peut être plus avec lui ... Et il s'était mis en tête de la reconquérir. Doucement. A son rythme. Il lui fallait le temps d'intégrer qu'elle n'était pas Carla mais Kyla, qu'elle n'était pas la petite française qu'il avait tenté de charmé mais une étudiante d'Harvard qu'il avait terrifié pendant près de quatre moi. Depuis qu'il était arrivé ici, il l'avait soigneusement éviter. Leur petit jeu du chat et de la souris l'agaçait: elle l'embrassait et lui confessait qu'elle ne serait jamais avec lui parce qu'il l'effrayait trop ... C'était insupportable ! Et puis, il y avait l'autre. Ce mec de la Eliot House a qui il avait plus qu'envie de dire sa façon de penser ... Mais il n'avait plus aucune légitimité pour cela: elle était partie, elle l'avait plaqué. Que pouvait-il bien faire si ce n'est tenter de protéger le peu de coeur qu'il avait bien put consacrer à leur histoire, en se tenant le plus loin possible d'elle et de tout ce qu'elle représentait pour lui. Il releva la tête, cherchant du regard quelqu'un qui l'autoriserait à partir: on l'avait emmené ici pour être sur qu'il n'avait rien, c'était chose faite et Dimitri ne voyait pas de raison de s'éterniser. Il quitta la pièce pleine de monde pour s'engager dans un labyrinthe de couloir à la recherche d'une forme d'autorité avec laquelle en découdre pour obtenir sa liberté. C'était dans l'un de ces couloirs qu'il l'a vit. Cruel destin qui s'en prenait constamment à lui en lui mettant sa présence féminine dans les pattes. Elle était assise sur le sol, dans une posture plus qu'inquiétante quand on tenait compte de la situation. Malgré la colère qu'il éprouvait, malgré sa conscience qui lui criait de faire demi tour il s'approcha, s'accroupissant près d'elle, posant la main sur son épaule. Ça va aller ? Super ! On pouvait pas faire mieux comme entrée !
    CREDIT TO KAIJI FROM ILH
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    Lien du postSam 15 Oct - 15:34
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    Je pensais pas que cette soirée allait se passer comme ça. Ce putain de cas au boulot m'a retourné l'estomac, il m'a déprimé et fais chialer le soir dans mon lit. Pourtant le soir, on s'envoie pas mal de textos avec Darwin et ça me fait changer d'air, ça me permet de penser à autre chose mais là, pour le coup, c'est l'heure. Je me suis sentie tellement mal qu'on a passé toute la soirée à parler avec Darwin et quand on s'est endormi, bah on pensait pas se réveiller de la sorte. Non, franchement, je me voyais plutôt me faire réveiller en sentant des lèvres sur ma peau brûlante. Mais rien. La peau brûlante, ça je l'avais, mais à cause du feu qui commençait à consumer la Eliot House dans laquelle je dormais. Je ne sais pas trop ce qu'il s'est passé. Les pompiers ont parlé d'un arbre touché par la foudre qui a pris feu et qui est tombé sur la Eliot House en arrachant les câbles électriques. Tout a pris feu comme un joyeux feu d'artifice. Super mais c'est pas le nouvel an ni le quatre juillet quoi. Enfin, maintenant que je suis là, assise sur le sol de l'hôpital, je me sens mal. Ma tête tourne, j'ai un mal fou à respirer et j'ai envie d'hurler mais aucun son ne sort. Je panique, je panique comme je pouvais le faire en Russie quand je savais que le pire allait arriver. Sauf que là, le pire est derrière nous non ? J'espère que c'est vraiment le cas mais ça ne me suffit pas pour me calmer. Je suis folle, je tire sur mon pull pour me faire de l'air et finis par l'enlever, me retrouver en soutien-gorge et jeans dans ce couloir d'un blanc qui m'oppressait, aussi étrange que cela pouvait sembler. Je suffoque, m'allonge sur le sol et me redresse parce que rien ne change. Il faut que je me calme avant de faire un malaise. Une main se pose sur mon épaule nue et je sursaute. Je tourne le visage et vois Dimitri. Oh. Bordel. De. Merde. Ça va aller ? Mes yeux rivés sur lui, je n'arrive pas à bouger. Je le regarde comme s'il s'agissait d'un mirage. Mais je sens ses doigts sur moi et je sais que ce n'est pas une illusion d'optique. " Dimitri... " Soufflais-je en posant ma main sur la sienne. " Ça va oui, je crois " Ça va maintenant que je ne suis plus seule. Mais je suis avec lui. Et ça, c'est pas forcément très bon non plus. Je le regarde et passe une main dans ses cheveux, hypnotisée par ce regard. Même si notre relation nous a détruit, il était toujours là après ces drames. Et une fois encore, il est là. " Et toi ? T'as rien ? " Demandais-je à voix basse, dans un murmure, mon regard perdu dans le sien, le corps en vrac et plus encore.
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