C'est dans la ville de Turin, dans le Piemont, que Lorenzo vit le jour, un dix septembre. Pour ceux qui se poseraient la question, non, il n'y a absolument aucun lien de parenté entre lui et le joueur de football du même nom. En y rependant, c'est peut-être domage pour lui, car, en plus de toute ses qualités, le jeune homme aurait été riche. A la place de cela, c'est dans le ghetto de cette ville que l'enfant grandit. D'un père et d'une mère aimant, il ne manqua pas d'amour, mais, la nouriture, les habits, et le confort manqua grandement. Seul son père était en état de travailler, et, il n'était que simple ouvrier. Sa mère était de faible constitution, et de fait, était très souvent malade. Avec un seul salaire, après avoir payé le loyer et les médicaments, il ne reste plus grand chose, du coup, la nouriture manqua durant toute la jeunesse du garçon.

L'entrée à l'école lui fit oublier tout cela, il se fit facilement des amis, et, contrairement à la quasi-totalité des enfants de son âge, il aimait aller en cours. Il se découvrit de grandes facilités dans les lettres, que ce soit les langues ou la rédaction, il excellait là-dedans. Pour le reste, il était plutôt moyen.

C'est à l'entrée au collège, qu'un drame se produisit. Alors qu'il rentrait chez lui, Lorenzo se fit renverser par une voiture, et, un camion passant derrière, n'eut pas le temps de freiner que ses roues étaient déjà passées sur la jambe droite du garçon. Résultat, le tibia fracturé à de nombreux endroits, et des os broyés. L'enfant dû rester deux ans en fauteuil roulant. On lui expliqua qu'il ne devait en aucun cas forcer sur sa jambe, sinon, il n'avait aucune chance de remarcher un jour.

C'est à peu près à ce moment là, que Gilberto, le mari de la soeur de sa mère lui fit découvrir la musique, et lui apprit à jouer du violoncelle, instrument sur lequel, il passa tout son temps, afin d'oublier sa condition.L'entrée au collège fut aussi l'occasion de découvrir l'Histoire, et, d'avoir une première idée sur ce que serait son futur : historien.

Une fois le fauteuil quitté, Lorenzo fut obligé de s'armer d'une canne pour avancer, mais, cela le rendait tout de même heureux de retrouver une vie des plus normales. Pouvoir marcher et aller n'importe où, il n'en fallait pas beaucoup au garçon à cette époque.

Les années passèrent, et, l'envie d'aller à Harvard se fit ressentir, afin d'avoir la meilleure formation possible dans son domaine. Dès son plus jeune âge, Lorenzo fit tout le nécessaire pour apprendre l'anglais, et fit quelques petits jobs pour avoir suffisament d'argent pour rentrer dans cette école prestigieuse. Par le plus grand des bonheur, il y reussit, ayant des notes parfaites en histoire, et, des notes suffisantes dans les autres matières, on l'accepta dans la meilleure des écoles.