En ce milieu d'année de deux mille douze, j'ai décidé de commencer à rédiger un journal et d'y écrire ma vie de ma naissance à aujourd'hui. J'espère par la suite, être capable de pouvoir y écrire le reste de ma vie. Je m'appelle donc, Léontine-Appoline Bilberry Carelsen. Je sais j’ai beaucoup de prénoms mais ma petite maman voulait que je sois unique du coup, elle m’a offert le plus de prénoms que l’on peut recevoir. Dès le jour de ma naissance je me suis déjà faite bien remarquer. D’après les médecins, j’étais censée voir le jour à la fin du mois de mars mais comme j’avais envie d’ennuyé mon monde, je suis née un peu plus tôt que prévu. Le soir du vingt-neuf février, j’ai lancé mon premier message d’appel à ma gentille maman afin de lui indiquer mon imminente venue au monde. Bien entendu, à ce moment-là tout le monde était tranquillement occupé devant la télé, ne s’attendant pas à me voir de sitôt. Cependant je ne m’attendais pas à ce que je ne fête mon anniversaire tous les quatre ans. Je suis donc née le vingt-neuf février mille neuf cent nonante deux dans la belle ville de San Francisco.
Durant les premières années de ma vie, aucun fait très important ne m'a vraiment marqué. Comme toutes petites filles, je fus inscrite dans une école et comme mes parents avaient tous deux de l'argent, ce fut bien entendu dans une école privée que je fis mes premiers pas. J'étais très assidue pour le domaine scolaire et cela tout au long de ma vie. Mon père, lui n'était pas toujours présent à la maison, il était militaire et voyageait beaucoup pour protéger son pays et aider les gens qui en avaient besoin. Ma mère, elle, était accueillante d'enfants, donc était toute la journée à la maison. Elle était très présente durant mon enfance et mon adolescence. Aujourd’hui encore je me sens très proche d’elle et je ne passe pas une seule journée sans prendre le temps de lui téléphoner. Mais revenons-en à ma belle enfance. Quand je fus âgée de quatre petites années, les années précédentes ne sont pas importantes, je devins la grande sœur de faux jumeaux, que l’on prénomma Théodore et Thalia. Et comme de nombreuses enfants, j’étais très jalouse de leur présence. J’avais l’impression que mes parents les aimaient plus et qu’ils me délaissaient alors que c’était tout le contraire. Et cela je le compris dans les années qui suivirent. Vers l’âge de sept ans mes parents décidèrent de m’inscrire dans un club régional pour commencer à apprendre le volley-ball. À force d’entendre parler de ce sport, l’envie d’en pratiquer m’a envahie et je dois bien avouer que j’étais assez douée pour cela. De plus ça me plaisait tellement que j’allais à chaque entrainement de la meilleure humeur qu’il soit. Je passais donc la plupart de mon temps entre l’école et le sport. Le reste de mon temps, comme toute petite fille âgée d’une petite dizaine d’année, je l’octroyais à ma petite famille. On était tellement liés que toutes les semaines on faisait l’une ou l’autre activité familiale. C'est donc à cette période que je repris mes droits et devint une fillette capricieuse et petite peste qui avit toujours ce qu'elle voulait. Elle est pas belle la vie?
Les années passèrent donc et se succédèrent les unes après les autres sans aucun problème. Mise à part qu’à l’école je me forçais à passer pour une petite peste qui se voulait la reine des abeilles. Et je dois dire que j’y suis bien arrivée. La plupart des autres filles voulaient toutes me ressembler. J’avais tout pour moi : la beauté, l’intelligence et tous les amis qu’on puisse avoir. J’en étais fière. La seule chose qui m’a peut-être un peu manqué est l’amour. Je ne suis encore jamais tombée amoureuse. Fin, je ne m’en laissais jamais le temps. En général, je prenais les hommes, les jetais aussi vite avant qu’ils ne deviennent trop entreprenant. Ce qui me vaut encore aujourd’hui d’avoir gardé ma virginité. J’ai même pensé un jour faire le vœux de le rester jusqu’au mariage. Mais je me suis dit que ce n’était peut-être pas la meilleure solution. Mais je peux toujours le faire croire aux hommes afin de voir leur réaction et ainsi voir s’ils en valent vraiment la peine.
Les années passèrent et rien ne changea à ma vie. J’étais toujours une petite peste qui voulait dicter sa loi. Il faut dire que je conservais ma réputation en gardant un physique irréprochable et en étant toujours partante pour les activités de groupe comme les soirées américaine. Fumer, boire j’ai déjà tout essayé. Mais pour être franche ça ne me plait pas plus que ça. J’aime m’amuser mais tout en restant moi-même. Puis un jour il fallut faire le plus grand choix dans une vie ? Se donner une perspective d’avenir. Pendant longtemps j’ai hésité à suivre les traces de mon père et m’engager dans l’armée américaine puis avec le recul je me suis rendue compte que je n’y trouverais pas ma place. Mon second choix s’est donc porté sur des études d’histoire, une passion qui est gravé en moi depuis de longues années. Et c’est donc à Harvard que je fis mes premiers pas dans une Université. Depuis deux ans maintenant je suis un cursus en histoire. Mais ma vie de princesse a bien vite changer. Ici personne ne me connait et il est quasi impossible de devenir la reine des belles. Je redeviens donc une fille banale aux yeux de la majorité des gens. Mais tout peut encore changer. Par contre cette nouvelle vision de moi, me permet de creuser ma petite carapace. Et oui sous mes airs de petite garce, je suis un véritable petit ange à qui veut le voir. Faut juste être vraiment proche de moi et que je vous aie accordé ma confiance pour ça.