New-York, la grosse pomme, c'est bien ici que je suis né, mon père vient du quartier le plus aisé de cette ville, il vient d'une richissime famille, l'une des plus riches de New-York, il est le PDG de l'entreprise financière Citigroup Inc., il est un homme très influent et puissant dans le mondes des finances, il a rencontré ma mère, une directrice de mode chez Louis Vuitton, lors d'un voyage à Paris, elle aussi vient d'une famille riche de Paris, il était ici pour une réunion d'affaire et il est passé devant le magasin et il l'a vu, il aurait pu continué mais inconsciemment il entra dans l'enseigne et dès le premier regard, il savait qu'il ne devait pas la lâcher, ce puissant homme qui ne résiste à personne était devenu faible devant les yeux de cette femme, il était tombé amoureux. Évidemment, il plaisait aux femmes, la fan de mode n'a pas pu résister et à accepter un rendez-vous puis encore et encore des rendez-vous jusqu'au premier baiser, des sentiments sont nés, ils se sont mit ensemble, elle allait le voir tous les week-ends à New-York ou il allait la voir à Paris, malgré la distance ils s'aimaient d'un amour profond et intense. 4 mois après, il l'a demandait en mariage et sans hésitation elle disait oui puis elle quittait Paris pour New-York, elle emménageait chez lui, dans cette immense villa, grâce à son influence sur New-York, mon père fit embaucher ma mère chez l'une des entreprises Chanel dans la ville, toujours en tant que directrice de mode, elle ne pouvait rêver mieux, c'était le bonheur parfait et 9 mois plus tard venait le résultat de ce bonheur consumé par leur amour. Je venais de naitre, ma naissance était le plus beau jour de leur vie, ils souriaient, pleuraient, ils étaient fiers, ma bouille de nourrisson était irrésistible, j'attirais tous les regards, je forçais inconsciemment les sourires, on ne pouvait dire de moi du mal, j'étais le franco-américain adorable, qui ferait le bonheur de ses parents enfin toutes les bonnes choses ont une fin. Certes de mes 3 années, je n'avais pas encore complètement conscience des choses mais je savais une seule chose, ma mère attendait un autre bébé, une fille pour être exact, j'allais avoir une sœur, finit ses 3 merveilleuses années où je pouvais tout avoir juste par un regard et un sourire, il fallait céder la place à la frangine mais même avec 3 ans d'écart, elle et moi se sera la guerre. « Maman ! Nathanael à casser ma poupée ! » « Arrête de m’appeler Nathanael ! Et c'est qu'une poupée... » « Shiloh arrête d'embêter ta sœur, Vanessa lâche ton frère un peu, vous êtes incorrigible et votre père sera d'accord avec moi » c'était ça depuis pas mal d'années, j'ai 12 ans, ma sœur 7 ans, comme je l'ai dit c’est la guerre, je suis jaloux d'elle, pas parce qu'elle a plus de chose que moi, non mais jaloux parce que c’est elle, simplement, rien ne sera plus pareille avec elle mais je ne peux rien changer, et se lancer des piques est la meilleur façon de nous occuper. Rare sont les moments où le calme respire dans la villa, pourtant on a tout ce qu'on veut mais ça ne suffit pas, je cherche ma sœur, elle réagit au quart de tour et ça gueule entre nous, il faut croire que les seules fois où ont se tiens à carreaux c'est quand on dort. Bref, avec l'âge, on grandi, on devient plus mature et blablabla, arrêtez ces conneries, le pire c'est que certains disent qu'on change mais on peut pas changer ce que l'on est, je l'ai compris depuis un certain temps déjà et je pense que je suis ce que je suis à cause d'une personne, celle qui vit sous le même toit que moi, celle que j'engueule pour un rien, ma sœur en est la cause, je ne la voulais pas mais mes parents en ont décidés autrement, avec elle les choses sont partagées, pourquoi ? Je suis jaloux oui, jaloux d'elle, je n'ai que 12 ans et je ne peux m'empêcher de lui jeter des regards noirs, c'est plus fort que moi, je l'aime à en crevé, c'est ma sœur mais c’est comme si je ne voulais pas me l'avouer et de ce fait il ne se passe pas un jour sans qu'on se lancent des piques, je suis si désagréable à cause d'elle, on est vraiment différent, nos caractère sont opposés, j'ai déjà ma réponse au pourquoi.

On dit souvent que c'est pendant l'adolescence que les grands changements arrivent, pourquoi pas mais je n'y crois pas, je ne suis plus ce petit chieur de 12 ans, j'ai grandis, ma sœur également, nous ne sommes plus des enfants, nous sommes des adolescents, l'âge rebelle, les confrontations, les désobéissances, ça nous connait maintenant, on est en plein dedans. Le lycée, c'est ici qu'on est ma sœur et moi, terminal pour moi et seconde pour elle, j'essaye de l'éviter un maximum car je la supporte déjà bien assez mais jamais je n'aurais cru lui prouver mon amour, ça me surprend moi-même. C'était la récré je m'en rappelle, la première fois qu'elle venait vers moi « Shiloh, y a un gars qui me fais chier, il veut que je lui fasse des avances, ça veut dire quoi ? » des avances ? Et puis quoi encore, je ne supportais pas ma sœur certes mais je ne permettais pas qu'on lui parle comme ça encore moi venant d'un mec « Sérieux ?! Il a osé te dire ça, il a du culot, il sait pas qui on est bon il est où que je lui fasse comprendre la vie ? » ma sœur pointait son doigt dans sa direction, il était là-bas, parlant aux filles, souriant bêtement, son sourire se stoppa quand j'étais prêt de lui à le fixer, ma sœur était derrière moi [color=#db00d4]« C’est lui Shi' » il rigolait s'adressant à ma petite sœur « Tiens tiens on appelle son grand frère parce qu'on a peur ? » Je souriais, pas naturellement mais parce que ça me démangeait tout simplement « T'es en quelle classe ? J'ai pas envie d'aller chercher ton doudou quand tu vas chialer alors fais des excuses à ma sœur et vite ! » il rigolais, je faisais deux têtes de plus que lui mais il continuait, il était tenace « Je te cause pas gosse de riche, retourne payer des types pour qu'ils soient tes potes, c’est la seule chose que tu sais faire » le coup partit tout seul, j'avais sans doute cogner trop fort parce qu'il était par terre « Non mais ça va pas !! T'as pas honte de frapper des plus petits que toi ! » à mon tour je rigolais, il était drôle enfin dans son genre [color=#520000]« Désolé, j'ai pas pu m'en empêcher, au pire c'est que bénéfique, t'avoir frapper va me rapporter de la thune, ma sœur va me remercier et toi tu va chialer parce que je vais faire à partir de ce jour de ta vie un enfer, tu t'approche de ma sœur, t'es mort et elle attend toujours ses excuses » il flippait, je le voyais dans son regard, un gars de 17 ans qui humilie un gamin de 15 ans, ça fait réfléchir [color:bcde=0bd900]« Promis, je l'approche plus, désolé pour ce que j'ai fais, ok soit cool, je la laisse tranquille.. » il se relevait en vitesse et allait le plus loin possible de ma sœur et moi. « Merci frangin, c'était cool » elle s'approcha de moi et me délivrait un baiser sur la joue, devant tout le monde moi ? Aussi faible devant une fille, ma sœur « Hé me roule pas une pelle non plus, de rien je l'aimais pas de toute façon, fais gaffe la prochaine fois, met pas de jupe » ouais je l'aimais, je pouvais me l'avouer maintenant, j'aimais ma sœur alors que j'étais si dur avec elle parce que j'ai ce caractère à cause d'elle, je ne sais plus si je dois la remercier ou non puis au pire, je fais avec. Depuis ce jour, notre relation s'est améliorée, elle me cherche de moins en moins tout comme moi, on se parlent sans s'engueuler, il y a même un soir où on s'est fait un câlin, c'est plutôt cool, surtout pour mes parents qui ont du supporter nos querelles pendant de nombreuses années et là les querelles ne se passent que quelques fois, franchement, je retire ce que j'ai dis je la remercie d'être tel que je suis, c’est grâce à elle et je pense que si elle n'avait pas été là, jamais je n'aurais été un chieur et un foutu emmerdeur. L'examen de fin d'année de lycée, celui que tout le monde déteste, perso, même si mon caractère fait de moi un gars quasi-invivable, je suis très bon élève, et pour moi ce n'est qu'une formalité et ce le fut, mention très bien avec félicitation, je ne pouvais pas dire mieux, j'avais le choix dans les études supérieurs, me trouver un appart dans New-York et aller à une université enfin c’est ce que je pensais mais mes parents n'étaient pas de cet avis, pas du tout [color:bcde=9c4b0c]« Écoute Shiloh, c'est vraiment très bien pour la mention, je suis fier de toi mais je ne veux pas que tu étudie à New-York même dans les meilleurs universités... » « Quoi ?! C'est une blague ? Mais j'ai tout sur New-York.. » « Je sais Shi', je sais mais tu veux qu'on soient fiers de toi, tu veux honorer le nom de notre famille, New-York ce n’est pas pour toi, tu dois viser plus haut » « Ton père a raison mon chéri, tu dois viser plus haut pour notre bien et pour le tien » « Viser plus haut ? Comment ça ? » je ne comprenais vraiment rien, ils voulaient que je parte et que je vise plus haut, « Tu dois aller là où je suis allé, Harvard, l'université des plus grands, si tu veux me rendre fier de toi Shi', va y, étudie dans le Droit et tu me conblera » Harvard ? Mais toute ma vie est ici, je ne peux pas tout abandonner mais d'un autre côté j'ai toujours voulu aller à Harvard, en même temps qui n'a jamais voulu y aller ? Je veux qu'il soit fier de moi, je sais que je ne serais jamais un exemple à cause de mon caractère mais si je peux faire une chose, c’est leur faire honneur et les rendre fiers « Enfin je sais pas trop.. oui j'aimerais mais je peux pas tout abandonner... » j'avais été direct, ils l'avaient bien vu et ce que j'allais entendre allait me motiver comme jamais, il n'y avait pas d'autre terme. « Pour être au top, tu dois abandonner certaines choses qui te tiennent à cœur, tu es loin d'être un perdant, tu es un Whistler, tu ne peux qu'être gagnant et crois moi Shiloh, tu te seras vite intégré, même très vite... » « Ouais, ça pourrait le faire... je pars quand ? » ils avaient été assez surpris mais ils étaient content que j'accepte, après tout je vais étudier à Harvard et ils vont savoir qui est Nathanael Shiloh-Joy Whistler, je le montrerais de n'importe quelle façon.

Et voilà, j'ai quitté New-York pour Cambridge, depuis 3 ans maintenant, ça me change considérablement même si je regrette un peu, mes parents me manque mais l'amour qu'ils me portent se retrouve chaque mois sur mon compte bancaire, je les remercie et ma sœur, ouais, elle aussi me manque mais elle est mieux là-bas, surtout pour ses études de mode, enfin je crois d'après sa dernière lettre et moi je suis des études en Droit pour rendre fier ma famille et je dois dire que j'ai gouter au plaisir de ce domaine d'étude, mes notes sont toujours excellentes même si je suis très perturbateur en cours, invivable, méchant avec tout ceux que je n'aime pas, jouer comme un dieu mon chieur. J'ai beau être toujours un très bon élément pour Harvard, je profite de la vie, les fêtes, l'alcool, les filles, surtout les filles, depuis 3 ans, je les enchaines sans me poser de questions, l'amour et moi ont ne sera jamais potes, je préfère m'éclater au lit sans rien avoir derrière, ça soule la plupart des filles mais elles le savent qu'entre elles et moi c'est que du cul, j'arrive pas à m'attacher et c’est pas aujourd'hui, quoique qui sait peut être qu'un jour après une nuit avec une fille se sera d'autres nuits avec cette même fille. J’ai vraiment pas à me plaindre de la vie que j'ai, me retrouver là, c'était facile dès le début, je suis un des gars les plus populaires du campus, tous ici savent que j'ai de l'argent, que je le montre avec mes fringues, que je sais casser les couilles quand on me soule ou quand j'en ai envie, j'avais dis que j'allais faire parler de moi et montrer à Harvard qui j'étais, je crois que c’est fait alors il ne me reste plus qu'a continuer dans cette foulé pour faire ce que je fais de mieux.