Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityAppel > Clay vers Annalynne [/hot/]
I LOVE HARVARD
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • Le Deal du moment : -40%
    Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
    Voir le deal
    59.99 €
    Le Deal du moment :
    Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
    Voir le deal

    Appel > Clay vers Annalynne [/hot/]
    Page 1 sur 3 1, 2, 3  Suivant
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postVen 4 Mar - 10:37
    taggercitereditionsupprimeradresse


    Voilà trois heures à peine que j'ai débarqué, en pleine cambrousse pour finalement atterrir dans le Nawelpi Lodge. C'est à première vue un groupe hôtelier très bien classé. Enfin j'entends par là qu'il ne s'agit pas que d'un vague bâtiment composés d'appartements mais de diverses petites habitations éparpillées sur plusieurs hectares, des chalets tous différents les uns des autres se fondant dans le décors ce qui contribue au charme de l'endroit. Celui qui m'a été attribué se situe en hauteur sur l'aplomb d'une colline. Pour une fois que le service de se fout pas de la gueule de ses agents, j'avoue apprécier grandement le geste et mon sac à peine déposé, le loft est scrupuleusement étudié. Je ne suis pas là pour passer des vacances mais autant profiter de l'endroit le temps que cela durera. Et mes pas m'amenant vers les baies vitrées de la chambre à coucher pour en contempler l'obscur panorama, j'ai cette étrange sensation de n'avoir pas emporté ce qui le plus comptait: elle que j'ai du quitter après quelques brèves explications sur les raisons de ce départ précipité.

    A sa première réaction d'ailleurs, j'ai vite compris sa frayeur de me voir disparaitre une nouvelle fois et lui ai juré, sur mon honneur, qu'elle serait aussitôt contactée dès mon arrivée sur le territoire. Bon certes, je ne l'ai pas fait dès que l'avion s'est posé, préférant attendre un peu d’être à bon port. Il parait que la vue est imprenable et je doute que les Malcolm aient le bonheur de connaitre çà malgré leur fortune, trop habitués au luxe alors qu'il y a tant à s’émerveiller par la simplicité. Un coup d'oeil à l'horloge et je la devine à des milliers de kilomètres sirotant son infect café en toute tranquillité avant d'aller se coucher. Il est temps, temps de l'appeler. Le numéro préenregistré s'affiche comme une fatalité sur l'écran de mon portable avant d'en reporter le micro à mon oreille, tête penchée et me malaxant la nuque dans l'attente d'entendre sa voix au travers.


    © charney
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 7 Mar - 10:41
    taggercitereditionsupprimeradresse


    Depuis quelques mois, il est vrai que la solitude n'a pas été de mes plus grandes compagnies, loin de la même, puisque bien au contraire, cultiver ce quotidien dont il fait parti a été des plus galvanisant. Il a rendu à mon monde terne et morose la moindre de ses couleurs, et rien que d'y penser, ça fout en vrac mon cœur. Mais ce soir,ça diffère, et si j'étais honnête, j'avouerai, que ça m'écoeure, qu'il me manque, que je n'aime pas cette idée, celle d'être esseulée. Non pas qu'on est en permanence collés - permettez moi de gerber rien que d'y penser - mais savoir que je n'ai qu'à traverser le couloir afin de me retrouver dans ses bras, c'est rassurant, plaisant, une chose dont je ne peux me passer, une drogue qui dérange de par ces sentiments ... Et pourtant, son indépendance est sans pareille, si profonde et cuisante face à la mienne. Alors ça n'aurait pas dû m'étonner, qu'il décide de partir, pour le boulot, ou pour s'amuser, peu importe, de gâcher son temps plutôt que de le passer avec moi. Surestimer mon importance de cette façon là, peut être que mon erreur était la, sûrement que je n'aurai pas ressenti la même surprise à son annonce, si j'avais su où me positionner, me rappeler à quel point c'est simple pour lui, de tout quitter. De me quitter. Et lorsqu'il a parlé, c'est vrai que j'y ai pensé, c'est revenu en moi, comme un venin qui se cachait jusque là. Depuis le soir où on s'est dit oui, où on a voulu tenter. Malgré son assurance, celle de revenir, de ne pas faire de connerie, de me dire que c'est rien, qu'après tout ça ne peut que nous faire du bien, je tourne dans mon lit, solitaire, avec véhémence. Fourrant sous l'oreiller, qu'habituellement il emprunte, mon téléphone portable pour ne plus y espérer voir son prénom s'y afficher ... en vain. Et je rumine tous les détails qui dans cette histoire tend à me rendre hérétique, tout ce qui me tiraille. Le fait qu'il disparaisse à nouveau, le fait qu'il soit entouré d’étudiantes en chaleur, ou encore le plus piquant ... qu'il n'ait même pas pensé à me proposer de le suivre l'espace de quelques jours, et ensemble, oublier le côté damnée de notre relation étriquée. Alors je m'insurge, et quand le cellulaire retentit, je décide d'attendre la troisième sonnerie, avant de lui balancer un ; « Oui ? » Interrogation inutile, j'ai vu son prénom, son visage, cette photo que j'ai attribué à son contact, comme une groupie accrochée. « Ton avion ne s'est pas écrasé ? » Et je jure que je le prononce comme si j'espérai que ce soit le cas, menteuse et irritée à ce point là.


    © charney
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 7 Mar - 16:30
    taggercitereditionsupprimeradresse


    Dans l'attente d'un premier mot de sa part, je commence à faire les cents pas, traversant en long et en large la chambre à coucher alors que j'écoute toujours cette même tonalité. Une ....Puis deux....Puis trois.... « Oui? » Le bon coté de la chose, c'est qu'elle a décroché, mais sachant très bien de qui il s'agit, je n'apprécie pas trop le timbre que sa voix a emprunté. Néanmoins j'aurais du m'y attendre. Après tout, je suis encore une fois parti sur un coup de tête sans prendre le temps de lui expliquer pleinement pourquoi, juste les grandes lignes. « Ton avion ne s'est pas écrasé ?» Ah ah... Fendard. Je ne réponds rien durant quelques seconde avant d'aller m'assoir. " Si. Et même si je n'ai plus de batterie, c'est toi que j'appelle. Tu comprendras qu'il me faudra des mois avant que je ne revienne. Le temps d'atteindre le premier bled. " A bon entendeur, tu n'es plus prête de me revoir, ce qui un peu la travaillait lors de mon départ. Et pourtant bien que je sois bon comédien à mes heures, je laisse s'échapper un rire en attrapant à mes pieds mon sac pour le jeter sur mon lit à mes cotés. Fouillant dedans, j'ai encore la désagréable surprise de m’apercevoir d'un autre oubli fâcheux auquel il me sera difficile de palier.  " Ce serait bien que tu m'envoies ce qui est planqué dans l'un de mes cartons sur l'étagère du haut du placard de ma chambre." Encore l'un de mes anciens vices d'étudiants auquel je m'adonnais très régulièrement lorsque les forfaits téléphoniques n'étaient à l'époque illimités. Les revues sont bien là, oubliées dans mon armoire, de vieux vestiges poussiéreux que j'ai récupérés discrètement de chez mes parents à Noël dernier. Ils n'avaient, dans leur malheur et à mon plus grand bonheur, pas daigné toucher à mes affaires.
    Prévenir Annalynne de leur existence n'est qu'une idée sournoise pour lui rappeler que même si loin d'elle, j'ai toujours des désirs qu'il me faut assouvir seul ou accompagné, une vérité qui pourrait profondément l'emmerder. " Le seul problème c'est que par voie postale, elles vont mettre une plombe à arriver." Et me redressant pour aller jusqu'à la baie vitrée, mes doigts écartent les rideaux pour pouvoir un peu plus loin observer les voisines qui se délectent déjà de leur piscine privée. " A moins... que tu ne viennes toi-même me les apporter dans ton jet privé..." façon détournée de l'inviter.


    © charney
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 7 Mar - 22:22
    taggercitereditionsupprimeradresse


    C'est d'abord le silence qui nous enveloppe, bercée une seconde par sa respiration qui me semble bien trop lointaine. " Si. Et même si je n'ai plus de batterie, c'est toi que j'appelle. Tu comprendras qu'il me faudra des mois avant que je ne revienne. Le temps d'atteindre le premier bled. " Et dans mon lit je me redresse, directement. Ma paume va se poser sur mon front, et malgré le fait que je devine ses mensonges, ça fait son effet dans mon intérieur, ouais, il en loupe des battements mon coeur. Je devrai me concentrer sur ses quelques mots de prime abord prononcés, ceux murmurant que c'est moi, la première qu'il appelle, être amoureuse, m'apaiser, mais je suis bien trop bornée, et sur le moment trop piquée, donc même son rire, il n'a pas le don de me rendre de meilleure humeur, de ce fait je me contente de lui concéder un « Mhm. » le laissant se traîner sur sa lancée de vouloir me rendre plus dingue que ce que je le suis depuis des années. " Ce serait bien que tu m'envoies ce qui est planqué dans l'un de mes cartons sur l'étagère du haut du placard de ma chambre." Interloquée, je me contente de soupirer, me disant tout bêtement que c'est une autre connerie de sa part, et que de plus, je vais devoir me battre contre ma curiosité maladive pour ne pas aller chercher ce qu'il vient d'évoquer. " Le seul problème c'est que par voie postale, elles vont mettre une plombe à arriver." Elles … Dans mon esprit, je tourne toutes les possibilités, et j'enrage quand je me dis que je suis trop bonne, trop conne, au moment de prononcer « Donc faut que je sorte de mon lit ? » Et simulant un mensonge bien plus gros que moi, je lui dis « C'est à dire que je suis occupée. » Tout en lui laissant le loisir de s'imaginer ce qu'il voudra, un autre homme, ou bien mes doigts.


    " A moins... que tu ne viennes toi-même me les apporter dans ton jet privé..." Et là, juste là, je savoure ses mots. Cette fichue invitation qu'il a mit tant de temps à me prodiguer. Puisque de toutes les façons, je suis persuadée qu'il aurait du le faire depuis le début, ouais, généralement quand une fille compte pour un homme, il l'invite au moment de partir à l'autre bout du continent, il ne la laisse pas en plan. Et je lui en veux encore pour cette manière qu'il a de me faire douter de moi, de l'influence qu'il a sur moi, qui découle dans tous ses agissements, à chaque fois, pantin entre ses foutus dix doigts. C'est terrible, d'être amoureux, de se mettre à ne plus penser pour un, mais pour deux. J'en viens à ne pas comprendre les gens, ceux qui semblent penser que ça les rend heureux. Moi, à défaut de parler des moments qu'on partage, de ceux qui me font sentir vivante, là, ça me fait surtout penser, que je suis malade et condamnée. Mais mes pensées s'étiolent déjà, en faveur d'un désir plus grand que le mal qui ronge en moi. Celui là même de contacter mon pilote afin de lui indiquer que c'est le Chili, ma prochaine destination, putain, Clay me fait perdre toute raison. « Si tu veux vraiment que je vienne, faudra mieux faire. »

    © charney
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMar 8 Mar - 15:00
    taggercitereditionsupprimeradresse



    Ce n'est qu'après ma toute dernière demande que je ne réalise alors le sous-entendu glissé dans ses précédentes paroles. J'accuse sur le coup ces heures de voyage pour n'avoir pas perçu instantanément le coté lubrique de la chose mais encore une fois, je préfère en rire, me pinçant l'arrête lorsque le rideaux retombe sur cette vision distrayante que m'offraient les trois voisines en bikinis. Mais cette voix qu'elle a utilisée pour me l'avouer. Foutaise, elle n'est nullement fatiguée ou voire même gênée à moins que je ne l'ai interrompue au tout début de sa frauduleuse activité. Et de retour sur le lit, je me permets une sournoiserie pour juger de ses qualités de menteuse : " Parce que t'en es où? " Parce que si tel est vraiment le cas, j'aimerais par curiosité en connaitre les détails à défaut de ne pouvoir y participer. Mais elle n'y répond pas, ce qui ne me permets pas de mon coté d'étayer d'avantage mes théories.

    « Si tu veux vraiment que je vienne, faudra mieux faire. » Sans doute parce que je n'ai pas été très clair et direct dans ma demande mais ce serait m'abaisser encore plus alors que je n'ai strictement rien à me reprocher de mon coté. Je suis parti pur le boulot et non pour m'amuser mais elle doit s'en douter. Peut-être que l'idée de délaisser ses futiles activités d'héritière engagée la dérange à ce point. Après tout, nous ne sommes plus qu'à quelques mois de la fin. Et maintenant allongé, le regard rivé sur le plafond de la chambre, je me frotte le front à la recherche d'une parole qui trouverait raison de son emploi du temps de future mariée pour finalement lui souffler: " Comme çà, tu n'aurais pas à le faire toute seule. Quoique t'as pas l'air d'y mettre beaucoup de volonté. "


    © charney
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postSam 12 Mar - 23:19
    taggercitereditionsupprimeradresse



    " Parce que t'en es où? " Mes lèvres s'ovalisent en un sourire, tandis que je soupire longuement, en passant sur mes joues, mon front, ma main. Et bien que l'envie d'y répondre soit tentante, je me fonds dans un silence avant de recevoir de sa part ce que depuis son départ j'attends. Une proposition de le rejoindre, de s'octroyer quelques jours hors du pays, loin de mon père, loin d'Alan, et de la vie. Ça semble irréel, et si j'étais romantique, je dirai que ça me donne le temps d'une seconde des ailes. L'idée est des plus alléchantes, et je crève d'envie de lui dire que oui, je suis prête à le retrouver, à mettre pause dans le bordel organisé qu'est en train de devenir mon quotidien. Alors je lui dis, qu'il va falloir insister, me convaincre et promettre qu'il ne veut que moi à ses côtés. Mais plutôt crever que de lui intimer de cette façon là, plutôt mourir que le laisser trop lire en moi, dans ses foutus sentiments que je nie encore sans trop savoir pourquoi. Par pure et simple stupidité, et par rancœur, parce que merde, c'est au moment de son départ qu'il aurait du me le demander. Ca aurait du être évident dans sa tête, mais il faut croire que c'est autant que moi qu'il est bête. Je me rallonge dans mon lit, accuse les battements de mon cœur accélérés, ma poitrine qui sous le joug de ma respiration emballée n'en finit pas de se mouvoir sans trop de régularité. " Comme çà, tu n'aurais pas à le faire toute seule. Quoique t'as pas l'air d'y mettre beaucoup de volonté. " Au plus profond de mon être ça fait son effet, dans les abysses de mon estomac qui s'en trouve, tout retourné. Comme une pucelle, une gamine aux aboies qui n'attend que son petit copain pour se sentir pleine et complète. Je suis accroc, indéfinissablement, putain, je l'ai dans la peau. Dans chaque part de moi, dans tous ces morceaux qui s'éparpillent tout autour de mon enveloppe corporelle lorsqu'il est proche de moi. Et je constate avec stupeur, que c'est égal lorsque je dois me contenter de sa voix transformée au téléphone et si loin de là. Ca m'effraie. De ce fait, je mets de côté mon absurde réaction, pour me fondre en un sourire et lâcher, de soulagement, un curieux soupir. « Mhm ... » Je pèse le pour et le contre, non pas au sujet de ma réponse finale, mais bel et bien pour savoir si je vais continuer à le faire mariner, à le pousser à insister pour que dans les jours prochains nous ne passions plus de nuit esseulé. Enfin … Ce n'est pas comme si je n'y arrivais pas, bordel, je mens, je supporte pas. Tu l'entends, dans mon souffle, que je supporte pas, de dormir sans toi ? Que tu m'as torturé en faisant ça. C'est bien pour cette raison, que je suis encline à faire perdurer ce moment où je me fais désirer. Et l'envie de le torturer prend place, s'ancre totalement sur le fil de mes désirs et pensées, puisqu'il a prétexté une excuse stupide au moment où j'ai décroché, oui, je me dois d'avouer, qu'elle est toujours calée sur ce même chemin de méandres déraisonnés.  « C'est tout ce que tu poses sur la balance ? » Pour la faire pencher vers ses volontés, bien qu'elles restent non dites clairement et que ça m'agace, c'est géant. On ne sait tellement pas communiquer, navrant. « Une partie de jambes en l'air ? » Ce que j'attends ? C'est qu'il me dise juste qu'il en a envie, juste ça. Qu'il me devine au travers de mes phrases qui perdent peu à peu en piquant. A deux doigts de lui céder.


    © charney
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 13 Mar - 0:25
    taggercitereditionsupprimeradresse


    « Mhm ...» Ce soupir a le don de me faire douter un instant de mon utilité à ses cotés car il est vrai qu'elle m'a déjà une fois démontré à quel point elle excelle dans l'art de simuler. Je ne saurais dire si sur le coup elle veut oui ou non s'essayer à un jeu plus enfantin, de ceux auxquels on s'amuse au bout d'un fil lorsqu'on ne peut se toucher. Non, c'est beaucoup plus malsain et je le comprends bien lorsqu'elle se fait insistante: « C'est tout ce que tu poses sur la balance?  Une partie de jambes en l'air ? » Heureusement que je la sais légèrement cynique dans ses paroles parce qu'il faut avouer que dans les débuts où l'on ne se connaissait vraiment, j'aurais sans doute par fierté raccroché sur l'instant. Si ce n'était que çà, j'irais voir l'une des nombreuses étudiantes qui pullulent dans ces motels. N'importe laquelle dirait oui pour une histoire d'un soir mais ce n'est pas çà que je veux, surtout pas. J'en ravale même ma salive et mon orgueil lorsque l'envie me prend de lui avouer que c'est sa présence auprès de moi chaque nuit que je souhaite ressentir, la chaleur de ses courbes lovées contre les miennes, ses mains qu'elle a l'habitude de déposer sur mes bras quand je l'enlace inconsciemment durant mon sommeil.

    Un bras derrière ma nuque d'ailleurs, mes réflexions vont bon train à la recherche d'une autre excuse beaucoup moins sentimentale. Mais rien ne vient puisque c'est d'elle dont j'ai véritablement besoin. Cependant, puisque je ne peux ni ne veux me montrer....Quel était le mot qu'Oliver avait employé déjà? Ah oui, touché par elle, je me fais aussi mesquin lorsque je me permets de remettre en doute ses paroles. " Attends, t'es en train de me dire qu'une nuit avec moi ne vaut pas le déplacement? " Trajets qui d'ailleurs ne lui coutent jamais rien puisque tout est passé sous les frais de son paternel. A l'entendre dire, je ne vaudrais donc rien. Cela dit, je préfère en ricaner puisque je la sais blessante lorsqu'elle l'est également et me doute avoir commis une erreur bien que je ne comprenne encore laquelle. Alors me redressant, je ne vais pas par quatre chemins en lui posant la question: " Et qu'est-ce qui a tes yeux ferait assez contre-poids? " pour que tu daignes me rejoindre.


    © charney
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 13 Mar - 1:22
    taggercitereditionsupprimeradresse


    Plus les secondes découlent, plus l'évidence en moi se fait, il ne dira jamais sincèrement qu'il veut me avec lui, la-bas. Que ma présence lui manque déjà. Que de notre histoire on en devient niais, mais qu'on s'en moque, parce qu'il ne nous reste que très peu de temps pour en profiter. Et j'accueille en mon oreille ses inspirations, lui devine sur ses lèvres charnelles un sourire, indécent, qu'il me plairait de violer, pour un long moment. Alors je me fais violence pour lui laisser les minutes dont il a besoin, pour trouver les mots, pour savoir comment se sortir du piège imprévu que je lui tends. Bien qu'une trace d'espérance perdure encore, au moment où mes paupières se closent afin d'entendre ce qu'il a comme carte à jouer, je sais, que c'est peine perdue, que par les sentiments il en est bien plus que moi handicapé. Quoi que … tout est une question de relativité. " Attends, t'es en train de me dire qu'une nuit avec moi ne vaut pas le déplacement? " Succinctement j'éclate en un rire franc, tant à cette question je ne m'attendais pas, mais je me calme rapidement, tout de même, pour ne pas trop le blesser au sein de sa fierté. Il est parfaitement conscient de l'effet qu'il me fait, et il pourrait être partout dans le monde entier que je me damnerai pour avoir une nouvelle nuit à l'enlacer. " Et qu'est-ce qui a tes yeux ferait assez contre-poids? " J'en pince mes lèvres, quand la main ne tenant pas le cellulaire vogue et va torturer les draps dans lesquels je suis enroulée. Ce qui ferait le contre-poids ? Je cherche une excuse, n'importe quoi, pour contrer le fait que la balance, justement, elle a déjà penchée. Parce que tout plutôt que rester ici à préparer un mariage qui me désabuse contre mon grès. Plusieurs réponses sont furtivement envisager muettement. Je ne lui demanderai pas de grande déclaration au téléphone, qu'on se le dise, les avoir en tête à tête est déjà assez compliqué, certes elles seraient peut-être plus facilement glisser, mais en perdrait toutes leurs saveurs, puisque ce n'est pas immédiatement que pourrait lui répondre mon cœur. Mais je m'égare, et c'est sa faute, et je le fais de trop, je l'imagine s'impatienter alors mes premiers nouveaux dires concernent les siens. « T'es aussi sur que ça de tes capacités ? » Il peut, cela va de soi, j'en oublie mon baptême à chaque fois que j'ai le doux malheur de le sentir venir en moi. Mais encore, je m'éloigne du vif de la conversation, parce que mes pensées tendent à s'incliner vers ses desseins lubriques que ses nuits avec lui au Chili promettent. « A mes yeux ... » je reprends songeuse, mes doigts ne torturant plus le textile, mais pianotant, sur mon ventre, nonchalamment. « Je ne sais pas, l'hôtel a combien d'étoiles ? » J'en ai strictement rien à foutre, autant l'avouer, mais feindre l'intérêt brillant de la condition dans laquelle j'ai été éduqué restait une idée plutôt tentante, à la vérité. Mais voilà, parlant de véracité, je me dis que c'est peut-être le temps de l'utiliser, puisque même s'il se pense expert, la psychologie féminine – surtout la mienne – lui donne toujours du fil à retordre. « C'est quand t'étais sur le point de partir, qu'il fallait le faire. » Me demander. J'aimerai juste un brin de regret, une preuve de manque même si cela ne fait que peu de temps, une assurance que ce n'était pas de moi qu'il prenait des vacances. Plus que son boulot, c'est ça qui a engendré mon début de véhémence.  


    © charney
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 14 Mar - 0:19
    taggercitereditionsupprimeradresse


    Son éclat de rire fait écho à mon égo lorsqu'elle se permet de me sous-estimer. Mais je préfère la laisser se gausser jusqu'à ce que ne se tarisse rapidement son envie de se moquer. Après tout je l'ai bien cherché en venant ici sans elle et ce sont des secondes qui s'égrainent lorsqu'enfin sa voix se fait de nouveau entendre. « T'es aussi sur que ça de tes capacités ? » Encore une fois, elle pointe du doigt ce qu'elle a une fois dénigré sur son palier et c'est justement pour cette raison que je me suis vivement redressé, accompagnant le mouvement par une remarque ne visant qu'à défendre ma dignité. " T'as jamais eu à t'en plaindre." Je dirais même qu'au contraire, toutes les fois où elle m'a ressenti en elle, elle y trouvait bien plus de plaisir qu'avec tout autre. Sauf peut-être pour ce qui est de son amourette d'université que j'ai toujours autant de mal à assumer.

    «  A mes yeux ... Je ne sais pas, l'hôtel a combien d'étoiles ? » Cà, c'est encore une question à la con posée dans le but de m'accabler. J'en ferme pensivement d'ailleurs les paupières avant de soupirer: " Qu'est-ce que j'en sais... " Est-ce vraiment important? Et comme si ça l'était réellement, je vais d'un pas assuré vers la baie vitrée. Je n'y connais absolument rien dans la classification hôtelière mais si tel est son souhait, il lui sera signalé que des filles ont choisi de se baigner aussi tardivement en petite tenue en contre bas dans le pavillon voisin. J'avoue que porter ce détail à sa connaissance est purement réfléchit de ma part car savoir que je peux mater va ranimer cette possessivité sans égal et l'excéder au point de vouloir venir réfréner mes penchants innés. Les doigts sur les voiles, je me laisse porter à la visions de ces trois filles qui se prélassent dans un bain bouillonnant et ouvre finalement la baie pour aller les observer depuis la terrasse. " Je dirais... peut-être 4 ou 5 vu que les voisines semblent apprécier leur piscine chauffée.... au point de ne rien porter. " La bombe est lâchée. Et elle le sait, elle doit très bien s'en douter. Il ne faut pas être sorti de Saint-Cyr pour deviner que je désire la voir venir me retenir même si il n'y a vraisemblablement rien à craindre. C'est sans doute pour cela d'ailleurs qu'elle me rétorque enfin: « C'est quand t'étais sur le point de partir, qu'il fallait le faire. » Le message est bien passé mais ce n'est pas réellement ce que j'escomptais. Autrement dit, il est trop tard pour faire amende honorable. Quittant les filles des yeux, mes doigts viennent marteler la poutre boisée du corps de garde. " Je ne pensais pas avoir de temps à nous consacrer. " Mais à présent sur place et sachant que Kyla sera entourée de ses amies et de Dante, je vais avoir quelques heures de libre devant moi et durant lesquelles je vais pouvoir profiter pleinement de l'endroit. Autant les partager avec elle si tant est qu'elle le veuille également quoique je me doute bien qu'en ce moment, elle doit avoir d'autres préoccupations comme de savoir quelles fleurs orneront les tables du restaurant que son père aura réservé pour le jour de son avènement. Et me retournant face à la chambre, au lit qu'il me tarde à présent de rejoindre faute de cet éreintant trajet, seul évidemment, je foule du pied à nouveau le parquet du loft, ajoutant non sans une pointe de regret " Mais j'aimerais vraiment que tu reconsidères la chose. " .

    © charney
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 14 Mar - 20:42
    taggercitereditionsupprimeradresse


    " T'as jamais eu à t'en plaindre." Un nouveau rire fend mes lèvres de toutes leur longueur, synonyme du fait que je lui donne raison, que je ne me suis jamais plainte, bien au contraire. Entre lui et moi, dans ces moments là, il y a cette alchimie irréelle que je n'avais – jamais – connu avant cela. Il est meilleur que tous les autres, en tous points. Et j'ose espérer que dans le fond, il en a conscience, que ce n'est qu'un amusement de plus, qu'une façon de le faire patienter un peu, avant de lui céder. Une fraction de seconde, j'envisage de lui révéler mes pensées, celles qui se traduisent en la parfaite fascination que je ressens à son égard au sujet de l'impact que peuvent avoir ses mains, baisers et autres caresses sur moi. Mais ce serait, je le crains, faire preuve d'une trop grande vulnérabilité. Avouer à intelligible voix, que le jour où on arrêtera, cela m'achèvera, alors je me fonds dans des futilités, pour contrer mes pâles envies d'amour, et le questionne sur l'hôtel, argument que je place dans la fameuse balance à faire basculer en sa faveur, comme si cela pouvait changer quoi que ce soit. Même dans un motel miteux, il m'aurait à lui, et je le posséderai, inutile de le préciser. " Qu'est-ce que j'en sais... " C'est après un soupir qu'il prononce ces quelques mots, humidifiant mes lèvres, j'attends alors que je le devine s'animer de l'autre côté, peut-être pour chercher de quoi contenter ma curiosité. Mais c'est une toute autre approche qu'il choisit d'emprunter, celle de blesser mon égo, de me faire douter de sa fidélité. Ca me donne le tournis rapidement, à la vérité. " Je dirais... peut-être 4 ou 5 vu que les voisines semblent apprécier leur piscine chauffée.... au point de ne rien porter. " Il n'en faut pas plus pour que ma colère revienne de manière diluvienne, et pour que je lui crache sans même y penser. « Tu devrais voir pour t'en payer une, paraît que c'est ton nouveau truc. » Et oui, Clayton, ton meilleur ami a parlé. D'ailleurs je le soupçonne de l'avoir fait pour me prouver, que tu n'es pas si blanc que neige, et peut être pas digne de me positionner en tant que petite amie attitrée. Ou bien, il a pu le faire, pour me convaincre, à sa manière, que je peux toujours lui plaire. Cependant cela m'importe peu, et c'est donc pour cela, et pour une liste de raison étayées, que je finis par lui donner la phrase la plus honnête de la soirée. " Je ne pensais pas avoir de temps à nous consacrer. " Alors tu as simplement décidé pour nous deux ? Sans même me donner le choix de refuser, de te dire que je pouvais comprendre si tu voulais à ce point t'éloigner. Soit, j'ai du mal à l'assimiler, mais j'imagine que ce n'est qu'une piqûre de rappel pour me démontrer que sur la même longueur d'ondes c'est très rare qu'on arrive à se retrouver. " Mais j'aimerais vraiment que tu reconsidères la chose. " Et même si je faisais précédemment preuve de mauvaise foi en intérieur comme à l'extérieur, ses paroles n'ont aucun mal à trouver leur place en moi. J'ai cette flopée de bestiole dans mon estomac, qui semblent s'envoler et apaiser, qui galvanisent et rendent encore plus grands mes sentiments, mon foutu attachement. Je laisse alors s'échapper de ma bouche un soupir bruyant, presque onomatopée lancée en reflet du soulagement que je ressens, et je jubile clairement trop lors de mon murmure soufflé « T'en as mis du temps. » A me dire, sans le faire, que ce n'est que moi que tu veux à côté de toi, et non ces foutues étudiantes dénudées. « Tu me laisses consulter mon agenda ? » Que je lui demande tout en me levant déjà, foulant le sol de mes pieds nus, jusqu'au salon où je trouve le gadget électronique que je déverrouille grâce à un code chiffré. « Tu préfères donc ta compagne aux étudiantes ? » Nonchalamment balancé, tandis que mes prunelles s'arrêtent sur un putain de rendez vous avec un wedding planer prévu pour le neuf mars, impossible à reculer.

    © charney
    Contenu sponsorisé
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas

    Page 1 sur 3 1, 2, 3  Suivant
    Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum