Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility« Me and god, we don't get along. »
I LOVE HARVARD
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    « Me and god, we don't get along. »
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    Lien du postMar 8 Déc - 23:36
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    Ta vaste chambre est baignée par les rayons du soleil. Il doit être quelque chose comme onze heure du matin, mais toi, t'es étalé dans ton lit King-Size comme une étoile de mer, la tête enfoncée dans les oreillers en plume, et t'as la ferme intention d'y rester. Tu sens vaguement les mains de la fille d'hier soir caresser ton dos nu alors qu'elle se colle contre toi pour t'enlacer. Tu veux pas te réveiller, t'es trop bien dans les bras de Morphée. Tu pousses un grognement dans ton demi-sommeil alors que ses lèvres viennent embrasser ton épaule. Pour toute réponse, les doigts inconnus glissent dans tes mèches blondes avec une douceur, t'entrouvres un oeil. Non mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ? T'as un léger mouvement de tête dans sa direction, histoire de mettre un visage sur le rôle de l'emmerdeuse. Oh damned, tu ne te souviens même pas d'elle. Tu laisses retomber ta tête dans la pile d'oreillers, priant très fort pour qu'elle te laisse tranquille, ou mieux qu'elle disparaisse. Cette tactique ne fonctionne pas du tout, et la voilà qui revient embrasser ton cou en riant. T'es sur le point de la repousser du plat de la main lorsque la sonnette retentit. Fort. Ils se sont donné le mot ce matin, c'est pas possible. Tu tatônes autour de toi pour trouver un autre oreiller que tu plaques aussitôt sur ton crâne. « T'en fais pas chéri, j'y vais ! » s'écrie une voix quelque part au dessus de toi avant de s'éloigner. « C'est ça. » marmonnes-tu sans bouger d'un iota. Tu ne prêtes pas la moindre attention à la blonde qui enfile l'une de tes chemises. Il est encore trop tôt pour que t'en ais sérieusement quelque chose à foutre. Ne la voyant pas revenir, tu tentes de grapiller quelque minutes de sommeil supplémentaires. Mais c'est peine perdue parce qu'un cri d'orphrée retentit à l'autre bout de ton appartement, te faisant sursauter. Tu te redresses en baillant tout ton soul, avant de tourner la tête vers la porte où à disparu la jeune-femme. « Non mais pour qui tu te prends connasse ? » Qu'est-ce qu'elle a dit  ? Tu enfiles ton boxer avant de gagner l'entrée, vite. « Je connais pas ton Saint-Clair alors tu ferais mieux de.. » tu pénètres dans l'entrée, l'interrompends d'un petit claquement de langue réprobateur qui la fait immédiatment te retourner vers toi. Mais t'as pas un regard pour elle, et c'est un sourire ravi qui vient étirer tes lèvres alors que tu découvres la silhouette familière devant ta porte. « Princesse ! ça c'est une surprise. » t'exclames-tu en te rapprochant des deux femmes. A vrai dire, ce n'est pas une surprise du tout, tu as sciemment choisi cet appartemment parcequ'il est voisin du sien. « Tu la connais? » le ton offusquée qu'elle emploie ne fait qu'étirer ton sourire, le rendant narquois. « Tu vas jouer la petite amie bafouée encore longtemps ? Pour être tout à fait franc, celle que je ne connais pas ici c'est toi. » tu t'interromps, faisant mine de réfléchir. « Je te demanderais bien ton prénom mais je n'en vois pas l'utilité puisque tu vas t'en aller. »
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    Lien du postMer 9 Déc - 14:01
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    Un lit à 75 000 dollars, des oreillers coutant 400 dollars la pièce et des draps en soie naturelle, j'avais un lit qui donnait envie de dormir même quand Morphée faisait la gueule. Pourtant, la nuit dernière je n'avais pas fermé l’œil, la faute à des sons qui ont alimenté mon imagination beaucoup trop fertile. J'avais emménagé dans cet appartement hors de prix du centre ville, habiter au dernier étage avait de nombreux avantages, la vue, la tranquillité et monsieur Saint-Clair. Il n'y avait que de deux appartements à mon étage, le mien et celui de mon vieux voisin, riche homme d'affaire ayant passé la soixantaine, dont la solitude m'affecterait presque, ou non,  si elle ne m'arrangeait pas. Seulement la nuit dernière il semblerait que mon voisin d'habitude très silencieux avait retrouvé un peu de fougue. Les rires et les petits cris de la jeunette, certainement écervelée qui l'accompagnait, ont alimenté chez moi, des visions d'horreurs. Bien que j'imaginais que mon voisin avait du plaisir à retrouver sa virilité, je n'avais aucunement envie d'en être témoin.

    Je sortis de ma salle de bain après y avoir passé de longues minutes à essayer de me remettre de ma nuit sans sommeil. Les cheveux attachés, maquillée légèrement pour cacher mes traits tirés, je me regardais dans la glace tout en me disant que cette mine fatiguée venait du fait qu'une imbécile n'avait pas pu la fermer cette nuit, ou encore que mon voisin, bien trop heureux d'avoir enfin pu conclure, n'avait réussit à contenir sa jeune conquête. Inutile de dire, que cette seule pensée, suffisait à m'agacer profondément. S'il y avait une chose qui m’insupportais plus que tout, c'était que les choses ne se passent pas exactement comme je les avais prévu. En d'autres termes, le fait que ma nuit de sommeil ait été ainsi perturbé me rendait d'une humeur exécrable et je comptais bien la faire supporter à mon très cher perturbateur.

    J'enfilai une jupe et un chemisier, m'assurant que ma tenue tombe parfaitement, je n'allais quand même pas sembler débraillée en plus d'avoir cette mine et je passai mes escarpins avant de me diriger d'un pas décidé vers la sortie. Le couloir était vide et dans l'appartement voisin régnait un silence de mort. Je comprenais bien, après m'avoir emmerdé toute la nuit, ils devaient  être fatiguée, tant mieux, je n'aurais que plus de plaisir à les réveiller. Mon doigt insistant se posa sur la sonnette que je ne comptais pas abandonner de si tôt, après de longues secondes de cette insupportable mélodie, la porte fini par s'ouvrir. Ce n'est pas monsieur Saint-Clair qui me faisait face, mais bien une jeune blonde qui ne portait qu'une chemise. Cette chemise me disait quelque chose, je connaissais cette coupe mais j'étais beaucoup trop perturbée par cette jeune fille pour m'y attarder " Bonjour ..." je la détaillai du regard sans gène, partant des ses pieds jusqu'à son visage " Vous n’êtes pas monsieur Saint-Clair ..." mon visage fini  par se déformer légèrement, mimique de dégout que j'avais à son égard "Même si croyez moi, j'ai failli confondre."

    Je fermai  les yeux, comme pour me contenir alors que sa voix, ô combien agaçante me perçait les oreilles. Que dieu me donne la force de ne pas la trainer jusqu'à l'ascenseur. Une voix connue me sort de mon exercice de self contrôle, qui de toutes les façons allait échoué. Princesse ? Cette voix ... "Pitié dites moi que je ne suis pas encore réveillée et que c'est le genre de cauchemars dont on se réveille en sueur." Je marmonnai ses quelques mots pour moi même alors que le blond me faisait face, ce sourire qui m'a souvent donné envie de l'étrangler à main nue n'arrangeait rien à la situation. " Ne m'appelles pas princesse ..." dis je  d'une voix agacée, je ne sais pas pourquoi, cette remarque fut la première, avant même que je ne lui demande ce qu'il faisait dans l'appartement de mon voisin. Il géra l’intrus, qui évidemment, n'étais pas moi, avec sa délicatesse et son sourire habituel, de mon coté, je me contentai de montrer à la jeune femme la direction de l'ascenseur d'un geste las, au cas ou elle doutait de la signification de ses mots. L'effet que la présence du jeune finnois me faisait ? Essayez d'imaginer que vous devez dire adieux à toutes formes de tranquillité " Dis moi que ce n'est pas ce que je pense ..." lui dis froidement, sans même me soucier de la présence insignifiante de la blonde.

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