Sois forte et tais-toi ; c’est ce que ma mère me disait jour après jour, ma jeunesse fut rythmé par cette phrase, et aussi par quelques autres manières.Je naquis à New-York, ma ville chérie, celle que j’adore le plus au monde, avec Paris bien sûr mais au fond, ces deux villes se ressemblent beaucoup. Je fus mise au monde le 14 juillet 1992, et ma première vision du monde fut celle d’un monde riche. Dès mon plus jeune âge, je n’ai jamais manqué de rien, j’ai toujours eu tout ce que je voulais grâce à papa et maman, mais au fond je sais qu’avoir tout ce qu’on veut ne fait pas le bonheur, il en fait partie, mais ce n’est pas tout.Je me rappelle de mon enfance, telle une grande chambre remplit de jouets, avec pleins de vêtements de marques, tout ce que je voulais, mais cette chambre était toujours vide, sans amis, sans amour, sans vie. Heureusement, dans tout ce luxe, il y avait une personne, une seule personne que j’aimais plus que tout, ma grande soeur, heureusement qu'elle était là. Avec elle, j’ai tout fait, la fête, des bêtises, et tant d’autres choses, mais à travers tout cela,elle reste ma grande soeur et ma meilleure amie, ma confidente, mon tout.

18 ans, voilà j'étais en âge de penser, agir et avancer par moi-même, et oui j'étais enfin majeure. Et le fait que mon père voulait toujours me caser avec ce bourge de Charles me rendait dingue. Je n'avais jamais vu un mec aussi con et aussi peu cultivé que lui. Certes il avait de l'argent et était plutôt pas mal c'est sans doute les deux seules raisons qui ont poussées mon père à faire ce choix mais bon. Le fait est que je ne l'aime pas et je ne veux pas d'un mariage forcé. C'est pourquoi à peine ma fin scolarité au lycée atteinte je pris la décision de partir à Harvard et ainsi pourvoir vivre "seule", et oui comme une grande. Je décidais donc d'emménager à Cambridge. Bon c'est pas à l'autre bout du monde mais au moins j'aurais mon indépendance. C'est comme ça que quelques mois plus tard je débarquais à Cambridge, j'avais pris sur mes économies -et dieu sait que j'en ai des fameuses- pour partir. Je décidais finalement de poursuivre des études en communications, toutes les caractéristiques et filières que ces études proposés correspondaient réellement à ma propre personne, c'était réellement donc ce dont j'avais envie. Seulement un jour, mon père décida que je devais me débrouiller seule pour payer mon loyer, venant tout juste de commencer mes études, j'avais du prendre un métier en parallèle c'est pourquoi vous pouvez très souvent me voir travailler au Luna Caffe, je ne gagnais pas non plus des millions mais j'avais de quoi me débrouiller, c'est pourquoi j'avais fait une demande de colocataires. Je ne m'y pas longtemps avant d'en trouver un, oui oui j'ai bien dit UN, Luckaël. Etant colocataires, on ne mit pas longtemps avant d'être de bons amis, les personnes qui nous voyaient ensemble avaient même l'impression que nous nous connaissions depuis notre enfance. Plus les jours passaient et plus nous passions du temps ensemble, on faisait tout pour avoir notre moment à nous, moments de délires et d'éclate totale. Les sentiments ne mirent un peu de temps à pointer leurs nez mais sont vites devenus incontrôlables. Enfin surtout du côté de Luckaël, moi je n'y avais pas réellement fait attention, quoi que je détestais le fait de le voir avec une autre fille. Puis un soir tout changea et perturba mon quotidien. Luckaël m'embrassa d'un coup sans rien dire alors nous faisions notre bataille de polochon quotidienne. Sur le coup je ne pu sortir aucun mot mais je n'en pensais pas moins. Depuis lors tout à changer et notre relation n'est plus la même. Je n'imagine pas ma vie sans lui mais en même temps je n'imagine pas ma vie avec lui en couple. Ou alors je ne veux pas l'imaginer.

Depuis ce fameux baiser je n'ai plus aucune nouvelle de Luckaël. Il a pris ses affaires et est parti intégrer une maison. Il m'a juste laissé un mot en disant que c'était "temporaire" mais je savais qu'il ne reviendrait pas tant que je ne me déciderais pas sur la relation que l'on menait. C'était peut-être de ma faute après tout pour son départ, non? Enfin je n'avais rien dit lorsqu'il m'avait embrassé, mais d'un côté qu'aurais-je pu dire? Il attendait plus de moi et moi ... moi je ne savais pas ce que j'attendais réellement.

En conclusion : je suis célibataire, à cause de ma propre personne qui n'est même pas capable de se décider sur ses sentiments. La solitude me va bien, enfin parfois, juste pour ne pas dire jamais. Je me rebellais de plus en plus de part le fait que je n'étais plus sure de rien, j'étais perdue, j'aimais Luckaël mais je ne voulais pas me l'avouer et c'était réciproque mais il faisait de plus en plus semblant de m'ignorer, c'est pourquoi depuis un certain moment, pour attirer son attention, je faisais des conneries, du style fumer du "shit" en pleine rue, insulter un policier étant complètement ivre, enfin pleins de choses du genre, ce qui au final me valait quelques passages au commissariat, cependant j'avais un amour de meilleur ami qui n'hésitait pas à venir me sortir de cellule quand j'y étais... Oh et puis j'avais quitté mon appartement après le départ de Luckaël pour rejoindre une des maisons d'Harvard, et pour tout vous dire je m'y sentais bien ! Enfin... Pour réellement en conclure par rapport à mon histoire, une seule phrase pourrait le faire : Des rêves pleins la tête...