I Know What You Did Last Summer

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Lien du postVen 4 Déc 2015 - 0:04

I Know What You Did Last Summer

Alessia & Clay / Déc 2015
Je le sais. A chaque fois que je refous les pieds dans l'université, il n'y a pas que les bons souvenirs qui me reviennent. Il y a aussi toutes mes erreurs d'étudiant dépravé ainsi que ma toute première année où j'ai été le gars complètement effacé. Et pourtant, j'ai su me tailler une réputation lorsque j'ai pu intégrer une fraternité. Sachant cela, mon supérieur m'a naturellement attribué avec un autre collègue le complexe sportif à fouiller dans son intégralité. Il n'est pas rare que durant l'année, nous autres flics venions perquisitionner les caissons, casiers, dortoirs, en quête de stupéfiants histoire de nettoyer le campus. J'aurais du poser ma journée... je le savais, j'aurais du.

Un petit contingent de policiers de mon service, tous en civil, s'était rassemblé devant le hall principal. Il ne me fallut que quelques minutes avec le proviseur pour obtenir son approbation et regagner mon équipe au dehors. Étant le plus gradé et certainement le plus qualifié pour trouver les planques, je me réservai le droit d'aller fouiller dans les affaires des féminines avec mon binôme qui se trouvait être , pour l'occasion, une femme aussi.

Nous traversons cote à cote tous deux le campus à présent pour pénétrer dans le gymnase, direction les vestiaires. D'après le bruit de semelles qui couinent et les cris, je suis en droit d'affirmer qu'un cours de cheerleading a lieu à coté. Il va falloir faire vite pour ouvrir les caissons un à un sans être repéré. Lançant un clin d'oeil complice à ma collègue, je lui intime d'aller s'occuper des toilettes pendant que je débute dans les vestiaires. Je frappe à la porte sans dire un mot, écoute attentivement mais pas à bruit à l’intérieur n'y fait écho. Alors je rentre, méfiant tout de même avant de faire le tour des rangées de casiers pour m'assurer que je suis bien le seul à y errer. Le premier est adroitement forcé grâce au passe-partout emprunté au doyen et mes mains viennent se poser, éplucher, déplacer nombre de cochonneries que seules les femmes peuvent engranger. Puis derrière moi le bruit d'un porte qui se referme. Je m'imagine qu'il doit s'agir de Lya, déjà de retour de sa mission. Toujours plongé dans mes recherches, je me permets une question sans même me retourner : « Déja. Vous avez trouvé quelque chose de votre coté? »

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Lien du postVen 4 Déc 2015 - 11:22

Clay & Alessia.

Qu'est ce que je vais bien pouvoir faire aujourd'hui ? Je n'ai aucune mission, personne à espionner. Leo est devenu infernal et je n'ai aucune envie de rester à l'appartement. Je décide d'aller faire un tour en ville pour me changer les idées. Je trouverais surement quelque chose d’intéressant à faire. Je prends une rapide douche et m'habille simplement. Je claque la porte de l'appartement qui est encore en bordel. Leo me tape vraiment sur les nerfs... Peu importe, je préfère l'ignorer pour le moment. Je saute dans ma voiture et part en direction de l'université.

Je roule doucement pour trouver un magasin intéressant. Mais rien. Je suis sur le point de renoncer quand je vois enfin quelque chose que attire mon attention. Un attroupement d'adultes dans le hall avec le Doyen. Et parmi eux, il y a Clay. Ce ne sont décidément pas une réunion de parents d'élèves... Je le vois gérer la coordination de son équipe avant de se diriger vers le gymnase. Et bien, on dirait que j'ai trouvé ma personne à espionner !

Je le suis discrètement à l'intérieur puis je l'entends dire à sa coéquipière de fouiller les toilettes et lui les casiers de femme. J'attends un instant avant de le suivre dans les vestiaires. Je relâche bruyamment la porte pour ne pas lui faire peur, ce n'est pas mon but. Il est dos à moi, en train de fouiller dans un casier. Il pense surement que c'est sa collègue qui est derrière lui puisqu'il me lance: « Déja. T'as trouvé quelque chose de ton coté? » Un sourire se dessine sur mes lèvres et je lui réponds: "Oui oui, j'ai trouvé quelque chose d’intéressant effectivement ! Après avoir couché avec une mineure tu fouille leurs casiers maintenant ? Félicitations Clay !"

Emi Burton

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Lien du postSam 5 Déc 2015 - 1:14

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Alessia & Clay / Déc 2015
La réponse se laisse attendre et puis finalement... "Oui oui, j'ai trouvé quelque chose d’intéressant effectivement ! Après avoir couché avec une mineure tu fouille leurs casiers maintenant ? Félicitations Clay !" C'est la douche froide. Quelque chose dès les premières syllabes me fait tressaillir, un brin de malice dans cette voix que je ne reconnais pas. Surpris sur le coup, j'ai pour réflexe de refermer le casier malencontreusement sur mes doigts. « MERDE ! » La douleur est telle que je me replis sur moi même, ma main valide venant se resserrer sur celle que je viens de meurtrir. Alors soufflant une dernière fois ma frustration, je dévisage finalement l'individu qui n'est autre que, à mon grand désarrois, un visage que j'ai tenté d'oublier à de maintes reprises. De toutes les étudiantes qui auraient pu me coincer, me prendre la main dans le sac si je puis dire, il a fallu que ce soit elle. Je la sens déjà vouloir mettre certaines choses au clair concernant le passé. Mes yeux venant sur mes doigts meurtris par l'invisible brulure qui me parcoure les phalanges, je lui lance un regard noir. « On t'a pas appris à frapper? » Certes si, frapper elle connait et j'en sais quelque chose pour avoir été entrainé quelques temps avec elle au corps à corps qu'il soit combatif ou fusionnel.... Mes paupières se referment aux souvenirs douloureux mais aussi agréables de cette nuit passée avec elle. Mais cela fait si longtemps... Et à l'époque j'étais insouciant. Heureusement pour moi, il n'y avait jamais eu de conséquence et maintenant, les yeux rivés sur ma main, il me vient l'idée d'aller apaiser un peu cette douleur sous un jet de flotte un peu plus loin. La regardant toujours, je vais pour me rendre vers les lavabos « Putain mais c'est pas vrai...» avant de reprendre plus intelligiblement « Tu pourrais p't-etre parler moins fort?

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Lien du postDim 6 Déc 2015 - 21:27

Clay & Alessia.

Moi qui ne voulais pas lui faire peur en claquant la porte, c'est raté ! Ma voix le trouble tellement qu'il se referme la porte du casier qu'il est en train de fouiller sur les doigts. Je ne peux m'empêcher de lâcher un petit rire nerveux. Il se repli sur lui même, serrant sa main de son autre main avant de relever la tête vers moi et me reconnaitre.

Il a pas l'air d'être très heureux de me voir. Il faut dire que pour sa fierté de flic, il aurait préféré ne jamais me revoir. Nous avons eu une aventure alors que j'étais encore mineure et lui non et je ne manque jamais de souligner ce petit détail illégal de son parcours. Il me jette un regard noir: "On t'a pas appris à frapper !" Bha voyons ! Déjà que j'ai laissé la porte claquer il aurait en plus fallut que je frappe ! Mais je préfère prendre ça avec humour : "Si tu veux que je te frappe tu n'as qu'à demander ! Quoi que tu t'es déjà bien amoché tout seul !", dis-je en montrant sa main.

Le pauvre, il avait l'air de vraiment souffrir. Il grognait sans que je puisse comprendre ce qu'il disait. Il se leva pour se diriger vers le lavabo. Comme si un peu d'eau allait tout guérir. Ah, ces hommes ! Toujours à croire qu'ils savent gérer toutes les situations ! Je le suivais pour le voir se rendre compte que de l'eau froide ne suffirait pas. Il me lança alors: "Tu pourrais p't-etre parler moins fort?" Je le reconnaissais bien là. Il ne voulait surtout pas que cette histoire s'ébruite et j'adorais en jouer: "Non mais tu m'as prise pour une débutante ? On est que tous les deux dans le vestiaire, tous seuls ! Je ne me laisses pas surprendre, moi !"

La provocation avait été la base de notre relation depuis le début mais malgré tout j'avais de l'affection pour Clay. Il était la seule personne au courant de mon petit secret et la seule personne qui pouvait me comprendre. Être un agent sous couverture était assez compliqué à vivre au quotidien et je savais que je pourrais lui parler si j'en avais besoin. Je lui souris tendrement et pris doucement sa main: "Attends, laisse moi faire. L'eau ne va pas te faire de bien, j'ai une crème dans mon sac qui t'apaisera" Je ressentais avec lui le besoin de faire preuve d'une extrême douceur pour ne pas le brusquer. Je savais qu'il avait vécu des choses difficiles et prendre soin de lui me plaisait vraiment.

Emi Burton

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Lien du postVen 11 Déc 2015 - 23:42

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Alessia & Clay / Déc 2015
" Non mais tu m'as prise pour une débutante ? On est que tous les deux dans le vestiaire, tous seuls ! Je ne me laisses pas surprendre, moi !" C'est à se demander qui des deux a le plus d'ancienneté, qui des deux à été le plus consciencieux en faisant le tour des lieux avant de l'ouvrir... Ma main valide sur le robinet, je vais pour faire couler un fin filet d'eau fraiche qui devrait, je l'espère, apaiser la douleur lancinante qui s'étend dans chacune de mes phalanges lorsque Alessia se permet une fois de plus de prendre la parole. "Attends, laisse moi faire. L'eau ne va pas te faire de bien, j'ai une crème dans mon sac qui t'apaisera. " Dès les premiers mots, je lève le regard au ciel, comme si elle savait ce qu'il fallait faire. Je l'entends s'approcher et instinctivement la mate en biais sournoisement tendre les mains vers la mienne pour la prendre avec une douceur que je ne lui reconnais. Le timbre de voix est particulier et se veut rassurant, gagnant en maturité. Le peu de fois qu'il m'ait été donné de l’entendre, c'était lorsque nous avions partagé le même désir, nos deux corps enlacés dans des draps. Alors naturellement et face à ce souvenir, la méfiance me gagne. Je la laisse cependant me manipuler, l’œil suspect et ricane lorsqu'un détail m'intrigue suite à sa répartie « Tu te promènes souvent avec de l'arnica peut-être...? » A chaque coup porté, ce vieil irlandais de Sullivan, mon coach de boxe attitré, ne jurait que par ce baume et ses vertus dont j'avais à de maintes reprises profité.

Et malgré le ridicule de la scène, un sourire se peaufine sur mes lèvres et rajoute cyniquement en lui tenant tête « Peut-être mais... pour çà, va falloir que tu me lâches...» Et j'attends impatient qu'elle délaisse de ses mains la mienne car même si le contact est plaisant, il ranime beaucoup trop de souvenirs que je tente d'enterrer vainement. Mon regard oscille entre ses yeux et le sac qui git un peu plus loin sur un banc et têtu comme je suis, je profite de sa brève absence pour terminer seul ce que j'ai entrepris. Sur le coup la fraicheur anesthésie la douleur mais celle-ci se transforme progressivement en brulure sous-jacente qui m'arrache un... deux...même trois grognements.

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Lien du postLun 14 Déc 2015 - 0:29

Clay & Alessia.

Oh lala, les hommes sont vraiment tous les mêmes ! J'en ai connu des râleurs mais des comme Clay, aucun ! Il les surpasse tous, toujours à se plaindre. Et jamais content en plus ! C'est pour ça que quand il me lance un joli pique alors que j'essaye de l'aider, je ne suis même pas surprise. C'est Clay, quoi ! "Bha oui, j'en ai dans mon sac ! On ne t'a jamais appris ça en cours d'auto défense ?" J'avoue que je ne me gênais pas pour lui renvoyer gentiment sa provocation en plein visage mais il l'avait bien cherché. Après tout, je ne voulais que l'aider ! Il souligne que je vais devoir lui lâcher la main pour aller jusqu'à mon sac, ses yeux sont pleins de défis.

A ce moment précis, je n'ai qu'une envie c'est de la lui tordre pour qu'il crie comme un enfant mais je me contient. Je vais donc jusqu'à mon sac et, dos à lui, je commence à lui dire: "Ça te gêne autant que ça que je te touche ? Pourtant il me semble qu'il y a quelques années ça te..." Je suis interrompue par des gémissements derrière moi. Je me retourne brusquement et qu'est ce que je vois ? Cet imbécile est en train de continuer la fouille du casier qui l'a agressé ! Je crois que je ne connais personne d'aussi fier que lui, c'est pas possible ! "Putain mais Clay, qu'est ce que tu fous ? Arrête ! Laisse moi te soigner et après tu pourras fouiller tous les casiers que tu voudras !"

Je le fais asseoir sur le banc et je me retrouve je ne sais pas comment a genoux par terre entre ses jambes. Je ne fais même pas attention à ma position. Je prends sa main et lui applique le gel d'arnica avec douceur pour le soulager: "Tu vois, ça va mieux comme ça ?" Je lève mes yeux vers lui et nos regards se croisent ravivant une flamme du passé. Je reste figée là sans rien dire, une envie de l'embrasser nait doucement en moi mais jamais je n'oserais. Jamais.

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Lien du postLun 14 Déc 2015 - 11:22

I Know What You Did Last Summer

Alessia & Clay / Déc 2015
L'auto-défense, voilà des cours dont je me serais bien passé, toujours habité pas la crainte de blesser mon partenaire puisqu'il s'agissait surtout de feinter. Simuler.... Tout un art dont les femmes d'ailleurs peuvent se venter d'être expertes, la petite répartie de ma colocataire me revenant subitement à l'esprit. Alessia repartit donc et je la vis brièvement fouiller dans son sac après quoi je me redirigeai vers le caisson laissé grand ouvert et fouillai dedans. "Ça te gêne autant que ça que je te touche ? Pourtant il me semble qu'il y a quelques années ça te..." C'était il y a bien longtemps et si je l'avais su avant, il en aurait peut-être été autrement... Ses paroles accaparèrent peu à peu toute mon attention, roulant nerveusement les yeux dans sa direction lorsqu'un tome ne me tombe sur la main, m'arrachant un autre grognement. Je me retourne vivement pour la dévisager, comme si elle pouvait me materner et prends un malin plaisir à la surplomber lorsqu'elle revient, un tube de pommade à la main. Maintenant qu'on y est, autant la laisser un peu s'extasier de l'aide qu'elle semble vouloir m'apporter. A vrai dire, je n'ai aucun grief contre elle et son petit jeu là, je l'ai amplement mérité. Alors je m'assoie comme elle me l'ordonne et la regarde, plutôt intrigué, se positionner en contrebas, entre mes jambes. Y'avait pourtant assez de place pour deux sur ce banc... Elle relève son minois et de ses yeux une curieuse lueur irradie, me mettant à mal lorsqu'enfin je comprends de quoi il s'agit. « Tu fais quoi l....» Coupé dans mon élan, j'entends derrière moi la porte s'ouvrir et la voix de Lya résonner, forte outrée: " Mon Lieutenant ?! "

Et j'imagine déjà ce qu'elle doit penser à me voir de dos, l'étudiante à genoux entre mes jambes, une image qui pourrait porter à confusion ainsi que préjudice à ma carrière si tant est qu'elle ose croire un instant que je serais capable de profiter de ma situation. Je lève alors une main en retournant la tête et l'aperçois, l'œil mauvais, refermer vivement la porte et attendre. « Je sais, mais c'est pas ce que vous croyez » Elle lève les mains pour signifier son impatience, et visiblement ne me croit pas une seconde. " Vous vous faites sucer par qui vous voulez mon Lieutenant. Mais le Doyen ne va pas tarder. " Lya étant presque du même grade, elle peut se permettre cette remarque déplacée sans avoir à craindre la moindre remontrance. Aussi à peine a-t-elle refermé la porte après son départ que déjà je toise l'agent. Bien joué Alessia, bien joué, vraiment.

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