Un minimum de 30 lignes est demandées pour l'histoire de votre personnage. Je garde très peu de souvenirs de ma naissance en Afrique du Sud. Je garde très peu de souvenirs de mes parents. je n'ai pas eu cette chance de les connaître au début. A la naissance, j'avais un grave problème de coeur, je devais être opéré dans l'immédiat sans quoi je perdrais la vie. Mais mes parents étaient bien trop pauvres pour pouvoir m'emmener chez le médecin. Par miracle, un couple homo originaire de Cambridge( Massachusetts) était de passage en Afrique. Ils ont proposé de m'emmener avec eux aux Etats-Unis pour que je puisse être opéré rapidement. Mes parents, voulant le mieux pour moi, voulaient que je sois adopté. Même s'ils savaient que la séparation allait être dure, ils ne pouvaient me voir souffrir. Le couple homo a donc accepté sans même hésiter. J'ai alors été emmené jusqu'à Cambridge où là j'ai eu accès aux soins. C'était un miracle et je leur devais la vie.

Petit, je me posais un tas de questions. Pourquoi mes parents étaient si pâles de peau? Pourquoi n'avais-je pas un homme et une femme pour parents? C'étaient des questions légitimes et qui me tracassaient. Mais je n'étais pas du genre à les incendier de question. J'étais calme, trop calme. Je ne parlais presque pas. Ils envisageaient même de m'envoyer chez le psychologue. Celui-ci leur a dit que c'était tout à fait normal et que je parlerai quand le moment sera venu. Ce moment est en effet venu. Plus le temps passait et plus un tourbillon de questions menaçait ma tranquillité. Où étaient donc mes vrais parents? Qui étaient-ils? Quand les verrais-je? Mes parents adoptifs m'apportèrent les réponses à ces questions. Mes parents étaient restés vivre en Afrique du Sud, dans un petit village près de Johannesburg. Mon père était un guerrier appartenant à la tribu des Zoulous. Ma mère avait des origines africaines, néerlandaises et allemandes. je ne tardai pas à retrouver mes parents biologiques. Mes parents adoptifs se montraient très compréhensifs. J'ai vu mes parents biologiques deux ou trois fois. C'était tellement bizarre. Je ne me sentais pas du tout à l'aise avec eux. J'avais l'impression de les avoir abandonné et d'avoir été abandonné. Il était dur de se dire qu'ils avaient fait cela uniquement pour mon bien. Je ne voulais pas les voir souvent car cela me faisait toujours un pincement au coeur. Je me sentais de trop, indésirable. J'avais aussi parfois l'impression d'être un vagabond, un garçon sans famille ce qui était complètement faux étant donné que mes parents adoptifs étaient là pour moi.

Mes parents adoptifs s'étaient toujours bien occupés de moi. Ils étaient attentifs, à l'écoute et très soucieux de mon bien-être. Hormis le fait que je les appelais "Papa" tous les deux, rien n'était étrange. Je vivais dans une grande maison et ne manquais de rien. Bien que j'étais gâté, je restais humble. Je ne m'en vantais pas auprès des autres. J'ai eu une période rebelle pendant mon adolescence comme beaucoup de jeunes. J'ai commencé à vouloir jouer les fils à papa bad-boys. J'enchaînais les soirées arrosées et qui partaient très souvent en débandade. Je consommais souvent (en cachette bien sûr) de la drogue. Mon meilleur ami était d'ailleurs celui qui nous la fournissait. Marijuana, cannabis, cocaïne, il ramenait de tout. Jusqu'au jour où j'ai atterri à l'hôpital. Ma consommation de drogue et d'alcool était devenue trop fréquente et importante. Mon problème de coeur semblait refaire surface. Je devais arrêter immédiatement ou bien je perdais la vie. Mes parents étaient dans un état lamentable. Ils ne me parlaient pas tant je les avais déçus. A la sortie du lycée, il était difficile pour moi de voir un quelconque avenir. J'étais perdu. Mes bons résultats m'ont permis une place à Harvard, un autre miracle dans ma vie. C'était l'occasion de me reprendre en main et de montrer à mes parents qu'ils n'avaient pas fait tout ça pour rien. J'ai donc étudié à Harvard, l'Histoire et la Littérature autrement dit les matières où j'étais le plus doué. Depuis, j'évite de consommer de l'alcool ou de la drogue sachant pertinemment que d'un moment à un autre, ma vie peut basculer...