Leo regardait la jeune femme, espérant sincèrement qu'elle n'était pas sérieuse et il émit un soupir de soulagement lorsqu'elle abandonna l'idée de voler ce soir. Elle était en effet tomber lourdement sur les fesses, allez savoir ce qu'elle pouvait se casser d'autre ! La remarque de la blonde par rapport à ses fesses – oui oui – attira l'attention du brunet, non il ne voulait pas regarder, il avait juste une question en tête. « Ah oui au fait, c'est fini avec Kol j'ai entendu dire ? » Il se rappelait qu'outre leurs douches communes, c'était leurs longues conversations sur leurs déboires amoureux qui avaient rythmé leur été. « Je te raccompagne, le bus part à quelle heure ? » Il n'avait pas suivi grand chose à l'organisation de cette journée.

Kol ? pourquoi il parlait de Kol ? Je fronçais légèrement les sourcils, avant de hocher la tête. « Ouais, mais il est toujours dans la même colocation que moi... donc c'est un peu étrange. » dis-je enfin avant de pouffer de rire, me rendant compte du ridicule de la situation. « Du coup c'est pas toujours évident de l'éviter.» précisais-je sur le ton de la plaisanterie, alors qu'au fond c'était facile de l'éviter puisque, tout comme durant notre relation: il était peu présent. « Et toi avec Caly ?» demandais-je enfin, me permettant de poser la question même si j'avais eu vent de leur rupture. Leo me demanda ensuite à qu'elle heure le bus partait et je secouais la tête: « Aucune idée, je savais même pas qu'il y avait un bus pou rentrer... je suis à l'ouest. Je compte sur toi, parce que je veux pas passer le restant de mes jours dans cette forêt. »

J'en avais marre de tout ça, je venais de me disputer très sévèrement avec ma grande soeur et Victoria parce que les deux jeunes femmes ne cessaient de critiquer Aaliyah alors que celle-ci était loin de nous. Je n'avais jamais apprécié qu'on s'en prenne de cette façon à la femme que j'aime mais là les deux autres femmes de ma vie n'avaient pas arrêté alors oui je venais de péter clairement un câble avant de me barrer loin de tous ces conflits avec ma fille qui ne cessait de pleurer dans mes bras. Cela faisait plusieurs minutes que j'étais un peu loin des autres et lorsque je sentis que ma fille allait mieux et qu'elle ne pleurait plus, j'avais inspiré et je l'avais emmenée jusqu'à Maëlys pour qu'elle la garde un peu, le temps que j'aille me poser un peu, oublier ce qu'il avait pu se passer. Je m'éloignais de tout le monde sauf que je ne m'attendais pas du tout à la rencontre que j'allais faire par la suite...