APPEL SORTANT: FELDT VERS MARLEY

Dans une semaine, j'allais prendre l'avion pour Tokyo. J'avais encore tellement de choses à faire, à régler avant de partir et je ne savais pas quand j'allais pouvoir trouver le temps, avec les cours auquel je devais encore assister, et la préparation pour tout. Toute fois, aujourd'hui, je devais prévenir Marley de mon départ. Il n'y avait plus qu'elle et Zane, puis je pense que je l'avais dis a tout le monde. C'était pas comme si je partais pour toujours, juste pour 4 mois. Venant de mettre les jumeaux au lit, j'attrapais mon téléphone pour appeler mon amie d'enfance.

Sur mon lit, je geekais, comme à mon habitude. J'avais besoin de me vider la tête après avoir passé des heures dans une salle avec une insupportable pimbêche. Je tuais tranquillement des zombies quand la sonnerie de mon téléphone me tira de ma transe. Je jetais un oeil sur l'écran de mon iPhone. La photo de Feldt, ma meilleure amie d'enfance, venait de s'afficher. Je mettais mon jeu sur pause et attrapais mon téléphone pour répondre. « Allô Feldt !!! »

Tout était tellement vide dans cette villa à présent. Je n'étais même pas sure si j'allais y revivre en revenant. Vu que j'avais pour le moment, mis la plus part de mes affaires que je ne prenais pas avec dans mon ancien appartement. C'était pas que je ne voulais pas vivre dans cette villa. J'avais énormément de bon souvenirs dedans comme j'y avais des mauvais. Je voulais tout simplement pas continuer d'étendre la gentillesse de la famille Di Fabio. Je restais peut-être la mère des héritiers, mais c'était tout. Enfin, bon, m'installant sur mon lit, j'entendais la voix de mon amie derrière le combiné. "Hey, Marley! Je te dérange pas dis moi?" Je ne l'avais pas prévenue que j'appelais et peut-être qu'elle faisait quelque chose d'important.

« Hey, Marley! Je te dérange pas dis moi ? » J'aimais entendre sa voix, qui avait le même timbre que celle de mes souvenirs d'enfance. Je souriais, ce qu'elle ne pouvais pas voir.  « Non, tu ne me déranges pas. Je tuais quelques zombie pour passer le temps. » Elle connaissait bien sure mon amour et mon aversion pour cette espèce de mort-vivant dont j'étais persuadée que la venue était proche. « Je continue mon entrainement intensif. » J'éclatais de rire. Cette attente était bien entendu une blague que j'aimais jouer avec le plus grand des sérieux.

J'aimais pas trop appeler les gens comme cela, sorti de nulle part alors je demandais toujours si je les derangerais. De ce fait, si c'etait le cas, je pourrais dire que j'allais appeler plus tard. Mais visiblement, je ne derangais pas Marley donc c'etait parfait. "Alors y en a combien qui survivent pour l'instant?" Marley etait comme moi une grande fan de jeu video et bien que moi je preferais jouer les MMO, l'entendre parler de ses exploits contre les zombies me faisaient toujours rire. "Dit, si je pars pour 4 mois, tu m'en veux?" J'ai jamais ete du genre a y aller par 4 chemins, donc j'entrais bien rapidement dans le sujet.

« Alors y en a combien qui survivent pour l'instant ? » Je n'avais même pas le temps de répondre à cette question sans doute réthorique qu'elle me lançait sans prérogatives : « Dis, si je pars pour 4 mois, tu m'en veux? » Je restais silencieuse quelques secondes, surprise par cette question. Je secouais la tête pour reprendre mes esprits et répondais : « T'es sérieuse ? Mais tu pars où ? » Elle m'avait déstabilisée, ce qui était rare, et dans ce genre de situation, je me mettais souvent à monopoliser la parole. « Bien sure je ne t'en veux pas ; mais tu pars genre "loin" ou "LOIN" ? » J'insistais sur le second "loin" me demandant vraiment où ce voyage allait la mener.

Marley avait une de mes premières amies, que cela soit a l'école à Tokyo ou alors ici, je la connais depuis toujours et c'était vraiment une de mes amis les plus proches, bien que nous nous étions pas vu pendant plusieurs années. C'est pour cela, que je ne me voyais pas ne pas lui dire pour mon départ. Je ne pouvais juste pas le faire. "Loin, genre Tokyo." J'allais retourner dans ma ville natale pour participer a un des meilleurs programmes d'informations de la terre. Je pouvais juste pas ne pas en profiter. Peut-être que c'était le destin qui m'y emmenai, bien que je ne croyais plus au destin depuis longtemps.