Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Elfyrabell et j'ai 17 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à forum de pub.  J'étais trop tentée alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Oliviaaaa Culpo   comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par tumblr. Je fais environ 400 mots par RP et mon personnage est un personnage semi inventé .

Mot de la fin ? ▲  
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
adhérer un flood d'intégration (?)

T’es là, devant ton ordinateur portable. T’es là, entrain de fixer l’écran ; l’onglet ouvert : ta boîte mail.  Tu regardes encore une fois le haut de la liste, c’est bon, tu as ta réponse. Dans quelques secondes seulement, tu sauras si oui ou non tu es acceptée à Harvard. La prestigieuse université de Harvard. Est-ce que tu allais suivre le même chemin que ton grand-frère ? Est-ce que tu allais enfin pouvoir aller loin, loin de tout ça ? Changer d’horizon, de cadre. Tu souffles, tu gardes ton calme et tu cliques. Tu cliques sur ce fichu e-mail. Tu lis attentivement. Tu ne laisses rien paraître pendant ta lecture, jusqu’à ce que tu aies terminé. « Votre candidature a été retenue. » Tu ne gardes que ça en tête. Tu as réussie, tu es accepté. Accepté à Harvard, ça y est. Tu y es. Tu vas t’en aller, tu vas un peu voler de tes propres ailes. Tu vas aller faire tes études aux Etats-Unis, dans la plus prestigieuses des universités. Tu es tellement heureuse que tu en trembles. Ton premier réflexe ? Tu t’empares de ton téléphone, tu cherches dans la liste des appels récents et cherche ton frère. Une fois trouvé, tu lui téléphone pour lui annoncer la nouvelle. Au bout de quelques secondes, tu entends enfin sa voix au bout du fil. « Xav, c’est bon ! C’est bon ! J’ai été acceptée à Harvaaard ! » A ta voix, cela s’entendait que tu étais réellement heureuse. Et à entendre sa réaction, il l’est aussi. Il semble fier de toi. Cela ne fait que renforcer ton enthousiasme. Tu as déjà hâte d’aller l’annoncer à ta mère. Car cette fois-ci, tu vas réussir à lui prouver que malgré tout, toi aussi, tu peux y arriver. Toi aussi, même avec tes défauts, ton caractère, tes écarts de conduite qu’elle ne tolérait pas, toi aussi tu pouvais accéder à Harvard.

Oui parce qu’il faut le dire, tu n’es pas la plus droite des enfants de la famille Von Hohenzollern. Déjà enfant, tu étais la plus compliqué des quatre. La plus folle, la petite rebelle. C’était enfantin, enfin toi tu t’amusais. Et ensuite votre père est mort d’un cancer de l’intestin quand tu étais adolescente. Tu étais jeune pour perdre un parent, c’est un évènement qui t’as beaucoup touché. Et c’est peut-être cela qui t’as fait réagir, qui t’as fait changer. Tes deux grandes sœurs Maria et Helene sont parties tôt, il faut dire que tu es largement plus jeune qu’elles. Heureusement pour toi que Xaver était là entre toi et elles. Au moins, tu avais quelqu’un sur qui te reposer un peu après leurs départs. On peut dire que tu ressembles plus à Helene plutôt qu’à Maria. De toute façon, tu n’as pas passé beaucoup de temps avec Maria, elle est partie quand tu étais assez jeune et malgré que vous vous entendiez bien, elle a toujours préférée ton frère. Tu ne cherches pas à savoir pourquoi, c’est comme cela. Helene tu l’envies pas mal. Cette capacité qu’elle a de se faire entendre, de s’imposer. Tu aimerais bien être comme elle parfois. Ton frère, lui a toujours été parfait aux yeux de tous, de toute manière il n’avait pas d’autres choix. Et toi la dernière ? On dit toujours que la dernière cause le plus de problèmes. Apparemment le dicton est vrai. Dès l’adolescence, tu t’es forgé un caractère d’acier. Tu détestes te faire marcher sur les pieds, tu évites au maximum de te rabaisser. Tu montres que tu n’apprécies pas vraiment les réprimandes, les morales et les conseils. Tu aimes bien penser de toi-même, quitte à te ramasser, au moins tu auras fait ce que tu souhaitais. On ne t’aura rien imposé. Et ça, cette façon de penser, ta Mère n’apprécie pas vraiment. Elle, elle qui est as toujours été stricte avec ses enfants et n’importe qui d’ailleurs. Tu la trouve dure, un peu froide parfois. Même si tu sais que au fond, elle t’aime et ne veut que ton bien, tu ne peux t’empêcher de penser que tout ce qu’elle veut c’est te pourrir la vie. Comme n’importe quelle fille de dix-sept ans.

Et tu as grandi. Tu as commencé à comprendre toutes ces choses de la vie, qui font ce que tu es. Même si tu détestes ce que cela implique, tu as une image à tenir, un nom, un rang. Et pas que toi, c’est celui de toute ta famille. Tu sais que des écarts tu ne dois pas en faire. Mais tu ne peux pas t’en empêcher. C’est comme ça, tu aimes t’amuser. C’est d’ailleurs source d’embarras et de dispute avec tes sœurs, qui te reprochent ton manque de maturité, chose qui t’énerve. Ton frère aussi, par moment. Mais ta Mère surtout. Tu peux tenir tête pendant longtemps avec beaucoup de monde, mais elle, tu ne peux pas. C’est d’elle que tu tiens ce côté de toi qui ne veut pas se laisser faire, alors elle est forcément plus forte que toi. Et de plus, c’est ta mère. Tu ne peux pas te permettre de la contrarier même si tu le fais inconsciemment. Alors la plus part du temps tu prends sur toi, tu la respectes beaucoup pour la femme qu’elle est. Mais ce que tu veux aussi c’est profiter, t’amuser. T’amuser comme n’importe qui de ton âge. Mais ton nom, ton sang, ton rang ne te le permet pas. Mais cette envie, elle est si forte que tu n’y résistes pas. Tu le sais, tu es égoïste de vouloir être libre mais tu n’y peux rien. Cela te pèse de te sentir entre quatre murs, d’être oppressé.

Alors Harvard c’est ta chance. De connaître plus, de voir plus loin. C’est ta chance d’être plus libre, épanouie. Tu as hâte d’y être, de voir ton frère plus souvent, de faire de nouvelles rencontres. Tu as conscience que cette université est propice à t’attirer des problèmes, mais tu vas faire attention. Plus qu’une chose en tête à présent, à toi Harvard !