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w/ @Mayron Sepouski

L'air nocturne printanier te fit frissonner. Tu croisas tes bras et accéléras l'allure. Après avoir passé la journée dans les bouquins, à réviser à fond pour les examens qui approchaient à grands pas, tu avais ressentis l'énorme besoin de t'aérer l'esprit. Tu en avais ras le cul que tes journées soient quasiment toutes similaires. Si tu ne sortais pas un minimum, tu savais pertinemment que tu finirais par péter les plombs et c'était bel et bien la dernière chose dont tu avais besoin actuellement. Tu avais besoin d'être concentré et déterminé. Voilà pourquoi tu avais eu le recul nécessaire pour te laisser une soirée de répit. Tu te dirigeais vers l'appartement de Mayron. T'étais pressé de passer une soirée en sa compagnie. Cela faisait un bail, du moins plusieurs jours, que tu ne l'avais pas vu. Avec lui, tu savais pertinemment que t'allait réussir à décompresser et lâcher prise. Ce soir, Boston était calme. Il n'y avait pas grand monde en voiture et encore moins sur les trottoirs. C'était une sensation bizarre. Tu accéléras d'avantage le pas, arrivant quelques minutes plus tard devant chez le jeune homme. Connaissant le numéro pour déverrouiller la porte d'entrée, tu le composas et entras sans problème à l'intérieur de l'immeuble. Tu grimpas deux à deux les marches de ces escaliers qui semblaient être interminables. Une fois arrivée devant sa porte d'entrée, tu toquas pour ouvrir la prote d'entrée, n'attendant pas qu'il vienne t'ouvrir. Tu faisais comme chez toi, clairement. ━  J'suis là, déclaras-tu en refermant soigneusement la porte derrière toi, retirant ton manteau que tu déposas contre la porte. ━  J'ai apporté des bières. J'ai besoin de boire sans me mettre minable, déclaras-tu en rigolant légèrement. Tu le cherchas du regard, fronçant les sourcils. ━  T'es où ? demandas-tu.

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★ ─ w/ @Zackaria Nesbitt

Les amitiés sont rares, parfois éphémères. Mais toi et moi, c’est davantage, c’est plus enivrant, presque amusant. T’es le genre de mec avec qui le feeling passé bien, et le physique suit. Le chat et la souris, tu connais ce jeu ? Parce que moi j’en suis mordu…Bien sûr, le félin se lit dans mon regard. Quelques regards croisés, des sourires, des sous-entendus. Y’a rien de normal, rien de phénoménale non plus. Parce que t’es comme un frère de remplacement, celui avec qui il est facile de parler, de rire, sans pour autant craindre les reproches. Mais un jumeau, j’en ai déjà un, j’ai même une gamine comme petite sœur…Alors toi, t’es mené à prendre une tournure plus différente, mais le temps est plus apte à arracher les chaînes. Alors oui, ce soir, toi et moi, on va passer du temps ensemble. Rien de scandaleux, du moins, c’est ce qui se murmure. Tu sais, les mensonges font parties de mon monde, de ma mélodie. Parce que toi et moi, on sait qu’avec trop d’alcool dans le sang, les limites sont devenues fragiles. J’avais filé sous la douche quand je t’entends entrer, criant des paroles à travers le petit appartement deux pièces que je loue à l’heure actuelle. En arrivant y’a trois mois, j’ai pris ce qu’il y avait de disponible, assumant un loyer tout en bossant mes études et assumant mon travaille à l’animalerie. Coupant l’eau, j’enfile une serviette autour de ma taille pour te rejoindre en souriant en coin. « J’étais dans la salle de bain, mais bon, je suis sûr que si je te l’avais dit t’aurais été me rejoindre. » Ricanais-je en attrapant des vêtements posés sur le canapé lit. « J’ai le temps de m’habiller où tu veux déjà te foutre la tête à l’envers ? » Pupilles déjà bien dilatées, il est évident que la fête, je l’ai commencée sans toi mon beau.

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w/ @Mayron Sepouski

Tu grimpas les escaliers en hâte, arrivant dans sa porte d'entrée. Tu toquas pour entrer à l'intérieur comme si tu étais chez toi. Disons que tu avais de nombreuses fois fréquentés son appartement que tu pouvais carrément estimer que c'était ta deuxième maison. T'étais curieux de découvrir quelle tournure allait prendre cette soirée. C'était toujours surprenant avec Mayron. Vous pouviez parler des heures de sujets profonds comme raconter de la merde autour de verre de vin ou encore finir dans le lit pour une torride partie de jambes en l'air. Ce soir, les trois propositions te convenaient, alors tu laisserais libre choix au jeune homme. Pénétrant dans son appartement, tu annonças ton arrivée tout en accrochant ta veste sur le porte-manteau. Tu ajoutas que tu avais amené de quoi boire. Rien de folichon, simplement des bières. Tu n'avais pas envie de te mettre minable alors autant y aller doucement. Ne voyant pas Mayron, tu lui demandas où est-ce qu'il était. T'étais habitué à des accueils plus chaleureux. Tu tournas la tête vers la salle de bain lorsque tu entendis sa voix. ━  Monsieur est timide, pour une fois, rigolas-tu en traversant le salon pour t'installer sur le canapé, vidant de ton sac les plusieurs bières que tu avais apporté, les déposant sur la table basse. ━  Nan habille-toi, j'ai même pas eu l'temps de me chauffer, plaisantas-tu en sortant un briquet de ta poche, décapsulant une des bières que tu portas directement aux lèvres. Tu tournas la tête lorsque tu entendis la porte de la salle de bain s'ouvrir. Tu esquissas un sourire malicieux lorsque tu le vis arriver. ━  J'espère que tu t'es pas trop parfumé, j'vais m'évanouir sinon, raillas-tu en lui adressant un clin d'œil complice.

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Timide…Je pense que tu peux me qualifier de beaucoup de chose, mais timide, non. J’ai ce tempérament des sans gêne, des personnes qui peuvent se promener à poile en pleine rue sans rougir, sans grimacer. Ouai, mon taux de tolérance est assez haut, amusant à pousser dans ses propres limites. Parce que j’aime ça. Aller vers cette ligne rouge, la ligne qui clignote, qui annonce que je vais trop loin, toujours trop loin. « Oh chéri, tu m’insulte. » Annonçais-je en faisant une légèrement moue, posant la main sur mon cœur d’un geste théâtrale. Parce que oui, je suis comme ça, avec toi, souvent. Les gens que j’apprécies, ils sont rares, souvent superficiels. Je cherche pas à passer pour ce que je ne suis pas, pour ce que je pourrais être. Non…je suis comme je suis, les autres l’acceptes ou pas. Dominateur, manipulateur, instable, jaloux, possessif. Des défauts qui peuvent s’avérer dangereux, laissant place également à la loyauté, la franchise, l’observation également. « Depuis quand faut que tu t’échauffe toi ? » Pouffais-je en ricanant un peu, posant mon regard vers toi avant de te prendre à ton propre jeu. Timidité qui n’existe pas, j’enlève ma serviette et la balance sur ton visage… « Je vais t’en donner des timides moi… » Annonçais-je simplement en te tournant le dos, allant jusque dans la salle de bain pour enfiler un training et un haut noir sans manches. Une fois fait, je reviens vers toi, me laissant tomber à tes côtés. Mes pieds, ils atterrissent sur la table basse et je m’allume une clope. « Je me suis fait tout beau pour toi, c’est merveilleux non ? Toi par contre, un peu de parfum ça te ferait pas de mal. » Souriais-je en coin, venant ébouriffer tes cheveux en même temps que les paroles traverses mes lèvres. « Quoi de neuf depuis le temps d’ailleurs ? » Quelques jours, pas grand-chose, mais assez pour que l’envie de te voir vienne caresser mon épiderme. Prenant une bière, je l’ouvre pour en prendre une gorgée.

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Tu t'installas confortablement dans le canapé, laissant Mayron faire ses affaires dans la salle de bain. Tu t'ouvris une bière à l'aide de ton briquet, la portant aux lèvres sans perdre de temps. Tu le taquinas à propos de sa timidité, qui bien entendu était inexistante chez lui. Il était tout le contraire de timide. ━  Être timide ce n'est pas une insulte, j'trouve ça mignon moi, répondis-tu en haussant des épaules. Tu tournas la tête dans sa direction lorsqu'il sortit de la salle de bain. Tu le regardas malicieusement de la tête aux pieds. Tu ricanas à nouveau. Habituellement, tu n'avais pas besoin d'échauffement, pas l'temps lorsque tu te retrouvais face à lui. ━  C'est ma résolution d'avril. Parce qu'à chaque fois qu'on s'envoie en l'air, j'ia des courbatures pendant des jours, lui répondis-tu. Et c'était la vérité. C'était bel et bien l'unique personne avec qui te te retrouvait tout courbaturé de la tête aux pieds à cause du sexe. Sans que tu comprennes, tu reçus sa serviette de bain en plein visage, que tu posas à côté de toi. Tu le regardas s'éloigner au loin, sourire satisfait aux lèvres. ━  Déjà à poil, tu m'titilles toi, ricanas-tu en buvant une nouvelle gorgée de ta bière. Quelques instants plus tard, il te rejoignit, habillé correctement cette fois-ci. Il s'installa près de toi, s'allumant une cigarette. L'appel de la clopes, tu dégainas ton paquet de blondes pour ton griller une à ton tour. Tu grognas lorsqu'il t'ébouriffa les cheveux, lui donnant une légère tape derrière la tête. ━  Pas mes cheveux, ils sont précieux, lui rappelas-tu sur le ton de l'humour. ━  J'mets jamais de parfum. Juste de la crème hydratante pour avoir une peau douce, déclaras-tu en agitant tes sourcils, te caressant lentement le visage pour finalement pouffer de rire, tirant une nouvelle taffe de ta clope. ━  Rien du tout. Ma vie est absolument platonique en ce moment. J'passe mon temps à bosser les examens qui approchent, c'est tout, expliquas-tu en faisant la mou. Tu tapotas ta clope au dessus du cendrier posé sur la table basse. ━  Et toi ?

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Mignon…Je grimace davantage devant ce mot. Tu devrais savoir que je suis bien des choses, mais pas mignon…Ce n’est pas comme si tu n’avais jamais couché avec moi. Bien qu’avec toi, je me retienne largement, tu sais que je suis davantage poussé vers une domination, un contrôle évident que je laisse transparaître le plus souvent sous les draps. D’où est-ce que ça me vient ? Bonne question. Peut-être parce que, toute ma vie, les mensonges n’avaient jamais cessés. Depuis, je contrôle chaque chose, allant jusqu’à laisser cette part d’ombre prendre le dessus lorsque je laisse mon corps rejoindre celui d’une autre personne. « Tais-toi, tu t’enfonces. » Grognais-je. Pourtant, tes mots, ils me font sourire d’une fierté évidente. Oui, nos corps à corps sont loin d’être doux, souvent musclés. J’aime savoir que tes muscles s’en souviennent, mais que tu reviens quand même, comme avide de sensations fortes. « Te plais pas, je suis encore gentil avec toi… » Oh oui, même très gentil, comparé à ce que j’ai pu faire subir à Neal la dernière fois qu’il m’a supplié de le rejoindre. Lui, les marques parsèment sa peau. Pas de violence, non, mais davantage comme une trace que j’inflige après mon passage. Toi, tu n’y as pas droit, mais je me dis qu’il est peut-être temps de te faire comprendre de quoi je suis véritablement capable. « T’es vite titillé toi. » M’amusais-je en quittant la pièce pour enfiler quelque chose de plus confortable, revenant rapidement vers toi. Me laissant tomber sur le canapé à tes côtés, je prends soin de m’allumer une clope et d’ouvrir l’une de ces bières que t’as soigneusement apportées. Du moins, jusqu’à ce que tu me tape derrière la tête…Oh seigneur, tu joues avec le feu. « Frappes moi encore, ne serait-ce qu’une fois mon beau et je te jure que tes muscles vont s’en souvenir durant au moins deux semaines…et ta peau de bébé aussi. » Et mes iris se posent dans les tiennes, un sourire carnassier sur le visage. Je ne plaisante pas, je suis sérieux et j’espère que tu peux le lire dans mes iris chocolat. Tirant une nouvelle bouffée de ce cône cancérigène, je hausse les épaules à ta question. « J’ai dû rappeler à mon ex qui était le plus fort des deux, histoire qu’il arrête de la ramener…mais sinon, rien. J’ai peut être trouvé une colocation où je pourrais m’installer rapidement…je bosse, j’étudie, bref, une vie de rêve quoi. » Bien sûr, l’ironie est présente, comme un souffle sarcastique. « Oh et j’ai croisé la fille avec qui j’ai fais ma première fois, j’pense qu’elle s’en souviendra longtemps. » Souriais-je en coin, les iris se posant sur la télévision. « Ma vie est fantastique… » Pouffais-je en écrasant la clope dans le cendrier avant de…t’ébouriffer de nouveau les cheveux « mais c’est qu’ils sont mignons ces cheveux… » Ok, j’ai décidé de t’emmerder.

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Sourire en coin, tu le regardas s'installer à tes côtés, posant ses pieds sur la table et se grillant une clope. L'odeur de la fumée te titilla le nez, alors tu sortis ton propre paquet de ta poche pour t'en griller une fois. Il t'ébouriffa les cheveux et tu grommelas, ripostant d'une légère tape derrière sa tête. Mayron se tourna vers toi, encrant ses prunelles dans les tiennes. Tu restas immobile,ne sachant s'il rigolait ou s'il était extrêmement sérieux. Vu son regard et son sérieux inébranlable, il avait l'air plus que sérieux. ━  Susceptible comme un poux … J'te touche plus jamais, comme ça il n'y aura pas de soucis, répliquas-tu en lui décochant un regard malicieux. Et ça, tu savais très bien que ça l'ferait chier. Parce que tes mains sur son corps, t'étais persuadé qu'il en rêvait la nuit. Il te demanda ce que tu avais de beau à lui raconter et tu haussas mollement les épaules. Ta vie n'était clairement pas trépidante en ce moment. Tu te mettais tellement la pression par rapport aux examens que tu as mit ta vie sociale entre parenthèse. Au moins, tu avais beaucoup moins de distraction, moins de dramas à gérer. Tu écoutas ses news, sourire amusé en coin. Tu lui décochas un regard malicieux, te retenant de le railler d'avantage. ━  C'est la revanche des ex ta vie en ce moment, plaisantas-tu en te calant confortablement contre le dossier du canapé. ━  T'as même retrouvé la nana de ta première fois, bah putain. T'avais quel âge d'ailleurs ? lui demandas-tu, curieux d'en apprendre d'avantage à son égard. Tu le regardas écraser sa cigarette dans le cendrier. ━  Elle est plus intéressante que la mienne en tout cas, ça c'est sûr, pouffas-tu. Mayron s'attaqua à nouveau à tes cheveux. Tu te décalas sur le canapé, lui lançant un regard courroucé. ━  Nan, pas mes cheveux. Tu peux toucher tout ce que tu veux mais mes cheveux c'est non, lui rappelas-tu en te recoiffant d'un geste de la main.

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Sourire mesquin qui se dessine sur mes lèvres. Tu sais, comme moi, que c’est impossible. Toi et moi, c’est comme la lune et le soleil, l’attraction est là, omniprésente, même quand on fait en sorte que ça ne se voit pas. Alors ne pas me toucher ? J’ai envie de ricaner, de te dire les choses qui me passent par la tête. Comme les gémissements qui sortent de ta poche dès que mes baisers se font plus intrusifs, comme tes soupires qui glissent de tes lèvres lors de caresses éphémères. Mais je m’abstiens, mon regard en dit déjà assez long sur mes pensées, sur ce qui me trotte en tête alors que mon regard glisse sur ton visage. « Mais bien sûr… » Une simple phrase qui veut dire tellement de choses. Des sous-entendus qui sont silencieux, face au mensonge grotesque que tu viens de me donner. La revanche des exs…j’aimerais éviter. Si mes relations sérieuses sont très peux nombreuses, je n’en dirais pas autant de mes liaisons dangereuses. Sasha et Neal font parties de ceux que je place dans la catégorie ex et donc, d’une relation plus longue que la moyenne. La belle époque…ou pas. « Parles pas de malheur, tu seras gentil. Et l’âge ne compte pas…je me débrouillais déjà très bien à l’époque…j’étais jeune…peut-être trop d’ailleurs. J’avais l’âge d’aller en colonie, ça te donne une idée ? » Je ricane à ce souvenir brutal. J’étais qu’un gosse à l’époque, je ne me connaissais pas encore assez, pas totalement. Heureusement, depuis, j’ai avancé, peut-être pas du bon côté. Mais l’envie de t’ennuyer est présente, trop tenace et je m’y laisse aller sans contrefaçons, plongeant sur tes cheveux pour te voir me fuir à l’autre bout du canapé. Par contre, tes paroles, elles éveillent un malice déjà présent en moi. Toucher ce que je veux ? Dis-moi que tu l’as fait exprès…parce que si non, tu viens de me tendre une perche. « Ah oui, ce que je veux ? » Sourire en coin qui se fait carnivore, presque affamé. Je reviens vers toi, sans te quitter des yeux, déposant ma bière sur la table au préalable. « Donc…je peux toucher là. » Annonçais-je en posant une main sur ta cuisse, probablement trop vers l’intérieur. « Où même, là ? » Et je remonte un peu, laissant mes doigts frôler d’une façon insistante ton vêtement. Tu connais ce jeu dis-moi ? Parce que tu le sais, j’adore jouer.

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w/ @Mayron Sepouski

Clairement, sa vie était plus trépidante que la tienne. Mais tu ne l'enviais absolument pas. Avec les examens qui approchaient au grand galop, tu n'avais absolument pas besoin de drames et encore moins de retour inattendus comme il était arrivé à Mayron. Retrouver la fille avec qui il avait fait sa première fois, c'était quelque chose d'assez comique tout de même. Il ne devait pas imaginer la retrouver un jour mais comme quoi. Curieux comme à ton habitude, tu lui demandas à quel âge est-ce qu'il avait fait sa première fois. Le connaissant, tu dirais quinze ans, même voir quatorze. T'étais quasiment sûr. Tu arquas les sourcils lorsqu'il déclara que l'âge ne comptait pas. De toute façon, pour qu'il parte en colonie, ça correspondait grosso-modo à la tranche d'âge que tu avais en tête. ━  Ouais quatorze quinze ans, c'est bien ce que j'imaginais, répondis-tu en souriant. C'était sûr et ce n'était absolument pas surprenant. Mayron te passa une nouvelle fois sa main dans tes cheveux, tu lui décochas un regard blasé tout en grommelant. Tu te décalas du canapé pour qu'il laisse en paix tes cheveux. ━  Tu as très bien compris ce que je voulais dire par là, déclaras-tu. Bien évidemment, Mayron ne t'écouta pas et brisa la distance que tu venais de créer entre lui et toi. Sa main se posa à l'intérieur de ta cuisse. Tu rigolas légèrement, poussant un profond soupir. Sa main remonta le long de ta jambe pour se poser sur ta partie sensible. Tu te mordis la langue, tournant lentement ton regard vers le sien. ━  Tu me montres des endroits mignons là, pourtant j'croyais que tu ne l'étais pas tant que ça, le taquinas-tu. ━  Alors va s'y, j'suis tout à toi, fais-toi plaisir, ajoutas-tu en passant une main sur le bout de son nez, le titillant jusqu'au bout. Tu savais pertinemment qu'il craquerait. Oh que oui. Et pas qu'un peu.

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★ ─ w/ @Zackaria Nesbitt

Je te laisse juger, jauger. Les années, elles se ressemblent, elles s’assemblent. Les mensonges, les conneries, les erreurs. Y’a rien qui m’ait été épargné, mais ça, t’en sais rien. Parce que ce passé, il reste mystérieux. Jamais de réponses précises, toujours des mots éphémères. Je suis le bâtard de l’ombre, arraché à une famille. Je suis le gosse qui s’est attaché à ce scorpion, je suis ce gosse dont la mère manque même si elle était remplie de terreurs. Mais ça, c’est une autre histoire. Une histoire que tu connaitras probablement jamais, que je garde secrète. Et les mots ils valsent, ils provoquent. Le jeu commence, mais ce jeu t’en veux pas. C’est surprenant, pour une fois que j’y vais lentement…Mais tu pique à vif…Tu veux vraiment jouer à ça avec moi Zack ? Les courbatures dont tu parles, elles ne seront rien quand j’en aurais fini avec ta petite personne. Crois-moi. Parce que tu joues à un jeu dangereux, et mon sourire en coin qui s’étire le prouve bien. « Oh pauvre petite chose, l’impatience aura ta peau…un jour. » Mais pas ce soir, pas maintenant, parce que tu sais comment pousser, comment provoquer. Pour ça, je crois qu’on se ressemble énormément. Les mots sont des armes, les actes ne sont qu’un plus…Je manie la langue mieux que quiconque, mais devant moi, l’adversaire a toujours été de taille. Alors oui, tu vas avoir ce que tu veux, je vais prendre ce dont j’ai envie. T’es tout à moi ? Nous allons voir ça. Je pense que je te laisse pas vraiment le temps de répliquer, d’ouvrir la bouche parce que avec une vitesse folle, je plonge sur tes lèvres pour les emprisonner des miennes. Pas de baiser doux, gentil. C’est pas moi. Y’a rien de timide, y’a rien de tendre, la sauvagerie est mon carburant. Je te pousse sur le canapé, mon corps fait pression, se glisse sur le tiens. J’écarte tes jambes sans contrefaçons, tes mains atterrissent dans les miennes alors que je les places au-dessus de ta tête. Et mes baisers glissent dans ton cou…mais cette fois, mes dents s’y attardent aisément, marques. T’as voulu jouer, je vais te montrer à quoi ressemblent mon jeu favori.

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