Deux jours, deux jours que tu avais du définitivement dire adieu a Hendrix. Ca avait être trop dure. Tu n’y arrivais toujours pas. Il était parti, parti. Pour toi c’était une pensée imaginable, il ne pouvait pas être parti. Pour toi, c’était juste une idée impossible, improbable, et pourtant c’était vrai. Hendrix était parti, mort. Tu allais devoir t’y faire, mais tu n’y arrivais pas. Tu n’arrivais a rien en ce moment. Depuis que tu l’avais su, tu ne faisais plus rien. T’essayais de faire un effort pour les jumeaux mais même ça, tu avais l’impression d’échouer. Pourquoi t’avait-on retiré ton meilleur ami, ton prince? C’était tellement injuste. Y avait-il aucune justice sur cette terre? Tu voulais qu’on te le rende mais c’était impossible. les morts ne reviennent pas. Tu avais vraiment besoin d’être seule. Tu avais déjà renvoyé la plupart du staff de la villa chez eux. A quoi bon qu’ils restent ici si tu n’en avais aucune utilité. Il n’y avait plus qu’un garde du coeur pour les jumeaux puis le majordomes que tu utilisais comme chauffeur parfois. Il faisait constamment sombre dans la maison. Tu ne voulais pas de lumière, tu voulais juste rien. Tu ne mangeais même plus et les miroirs avaient tous été recouvert d’un rideaux. Rien qui permettrait que tu te vois dans un miroir. Tu ne savais même pas a quoi tu ressemblais et tu t’en fichais pas mal. Ce qui t’énervait surtout c’était que tu n’arrivais pas a t’occuper de Gaia et Hermes. C’est pour cela que tu avais appelé Elios pour qu’il vienne les chercher. Tu savais qu’il était rentré vu que c’était la fin de l’été et les cours reprenaient cette semaine. Tu avais déjà tout préparé pour lui et il n’avait plus qu’a venir les chercher a la villa. La porte sonna enfin et tu allais ouvrir, vêtue complètement de noire avec ton schall qui t’enrobait. Tes traits devaient clairement être tiré et fatigué. Tu savais que tu avais perdu du poids les derniers jours. Tu avais vraiment aucune force. “Hey vas-y entre.” Dis-tu a Elios qui se trouvait face a toi.