Tu pouvais sentir ses mains se resserrer autour de ton cou alors que son genou s'enfonçait de plus en plus dans ton ventre. Tu criais, tu essayais de te débattre, mais il n'y avait rien à faire. Il ne bougeait pas, tu ne pouvais que sentir l'emprise autour de ton cou pendant que tu sens doucement l'air quitter de ton corps. Puis tu te réveilles, criant toute l'air qu'il pouvait y avoir dans tes poumons. Tu regardes autour de toi. Ce n'était qu'un rêve, qu'un mauvais cauchemar. C'était toujours le même depuis ce soir-là. Toujours ce même cauchemar, cette personne sans visage qui s'étrangle, te vidant de tout ton air, alors qu'il enfonçait son genou dans ton ventre, broyant surement tout ce qui se trouvait à l'intérieur. Tu soupirais, te levant pour venir t'asseoir sur le bord de ton lit. Les jumeaux dormaient qui étaient une bonne chose, ils ne s'étaient pas réveillés de ton cris. D'un côté, ils s'étaient endormi juste avant que tu décides d'aller dormir. Tu ne dormais quasiment plus depuis la soirée mather. Tu n'y arrivais pas, les images défilaient sans cesse dans ta tête. La douleur faisait trop mal. Lors des rares nuits de sommeil, c'était comme ce soir, un cauchemar de cette personne sans visage qui t'étrangle. Tu soupires. Andy avait réussi, il t'avait complètement détruit. Cela avait été son but. Tu aurais cru qu'avec Elios dans la villa, cela aurait été plus calme, mais non. A la place, tu étais à nouveau sur le bord du lit entrain de trembler à cause de ce débile de cauchemar. Tu ouvris alors un tiroir de la table de chevet pour en sortir tes médicaments, que tu avalais bien rapidement avec le verre d'eau sur la table de chevet. Tu en avais marre de tout ce qui se passait en ce moment dans ta vie. Rien ne pouvait être normal.

Je le savais, je m'en doutais, je savais qu'elle avait besoin de moi ici. Il lui arrivait parfois de me demander de rester à la maison pour qu'elle se sente plus en sécurité. Je dois dire que depuis que j'avais appris ce qu'Andy lui avait fait, j'étais devenu rouge de colère et cette dernière s'était emparée de moi. Mais bref. Là maintenant, c'est Feldt et mes enfants qui comptaient et je restais un père malgré tout, toujours là pour ma petite famille. Je caressais la joue de Gaïa qui venait juste de s'endormir. Souriant tendrement je venais embrasser mes deux petits amours, puis sortis de la chambre. Je marchais tête baissée à travers les grands couloirs de ma villa, réfléchissant à comment j'en étais arrivé à un état aussi pitoyable de la vie si studieuse et merveilleuse que j'étais censé avoir dès ma naissance. Puis arrivé devant la porte de ma chambre, notre chambre, je m'arrêtais. 2 minutes de réflexion. Devrais-je y rentrer ? Enfin, non.. C'était stupide elle devait déjà dormir. J'allais tourner les talons lorsque j'entendis un bruit venant de l'intérieur. Je n'héistais pas à rentrer, sans toquer, car je savais ce qui se passait. " Feldt.. " Elle était là, tremblotante et le corps pleins de sueurs. Je m'approchais doucement, matant les médicaments qu'elle venait d'avaler. " Encore ce cauchemar ?.."

Pourquoi est-ce que ce cauchemar ne faisait que revenir? Tu aurais cru que depuis le temps, il serait parti. Cependant, il était là, à chaque fois que tu fermais les yeux il revenait, te voulant de tout sommeil. Elios s'était occupé des jumeaux, pour que justement tu puisses dormir. Tu ne prenais pas de somnifères. Tu n'aimais pas cela, c'était comme si c'était faux. Seulement, quand tu te réveillais encore une fois à cause de ce cauchemar, tu voulais tout simplement que cela s'arrête. Tu en avais marre. Tu voulais que cela s'arrête, mais il n'y avait rien à faire. Tu étais condamnée à vivre avec le temps qu'il faudrait. Tu regardais la petite boite orange dans ta main. Combien de temps allais-tu devoir prendre ses anti-douleurs, ses calmants? Le temps qu'il faudrait. Soudain, la porte s'ouvrit d'un coup. Tu relevais les yeux. Elios se trouvait là. C'est vrai qu'il avait dû t'entendre vu le cri que tu avais emis. Il avait été tellement fort. Tu rebaissais les yeux, avant de déposer les médicaments sur la table de chevet. Ce cauchemar. Ouais, si seulement, il pouvait ne pas exister. Tu hochais la tête. "Ouais. Désolée si je t'ai réveillé. Ca va passer. T'en fais pas." Tu ne voulais pas le déranger encore plu, déjà qu'il t'aidait avec Gaia et Hermés, tu ne voulais pas le déranger encore plus.