Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Mia ou Miou et j'ai 17 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à top-site.  Vos impressions sur le forum alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Antonia (so cool) Thomas comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par tumblr. Je fais environ un nombre pas vraiment défini et variable de mots par RP et mon personnage est un scénario crée par nikolaï s. khalski .

Douyoudou you St-Trompez ! Dadadada ! Ok chut...    ▲ Ajout libre.
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?) 
participer à la roulette RP (?)

"La vie est un long fleuve tranquille". Qui a bien pu prononcer un proverbe aussi faux ? Il ne correspond pas du tout à ce que j'ai du endurer tout au long de la mienne.
Par où commencer ? Par le commencement je suppose.


Before you : Everybody knew how to live my life, except me.


Ma famille est l'héritière d'une longue lignée royale, d'ailleurs mon père en est pour le moment le grand représentant. En gros le Roi. Dit comme ça, on dirait que ma vie sort tout droit d'un conte de fée du Moyen Age. Cependant, les temps ont évolué avec ce type de gouvernement. Vous voyez comment fonctionne celui de l'Angleterre ? Et bien c'est exactement la même chose, à quelques détails près. Les Mayruo sont donc le symbole du peuple ainsi que du pouvoir en Tanzanie. J'ai alors reçu une éducation des plus dignes d'une princesse et toute mon enfance se déroula essentiellement au palais. Aucun réel contact en dehors de ma cage doré m'était autorisé, mis à part le personnel qui m'était attribué. Gouvernantes, nourrisses, majordomes, professeur particulier, tout était bon pour tirer les ficelles de ma propre vie. Unique enfant, je n'avais pas le droit à l'erreur. "Tiens toi droite. Poses les mains sur tes genoux. Parles que lorsque l'on te l'autorise. Souris constamment." Je savais bien que je n'avais pas à me plaindre de cette situation stricte et au final, elle me convenait bien. Et qui ne rêverait pas d'une vie de princesse ? Pour mériter l'amour ainsi que la fierté de mes parents, je devais juste accomplir tout ce que l'on me demandait. Jouer les filles parfaites, sans broncher. Et si vous osiez défiez les ordres, ce n'était pas privé de dessert et direction votre chambre. Oh non, c'était bien trop beau sinon. Mon père était du genre à vous dénigrer de la tête aux pieds. A vous faire regrettez votre existence par la violence de ses mots et son air hautain. C'était les seules fois où il m'accordait une once de son intention. Mais encore, il n'y avait pas à s'en lamenter.

Je n'avais auparavant jamais confronté la pauvreté ou la souffrance que le monde extérieur pouvait enduré, surtout en Afrique. La vie que je menais était à l'extrême de la réalité qui se passait dans chaque coin de rue. Je n'en avais pas conscience et ce fut ma pire erreur. Et c'est lorsqu'une fois par mégarde je m'étais égarée dans les rues profondes de Dodoma, que je m'étais retrouvée face à la misère du monde. Ma vie de petite princesse demeurait si pitoyable comparée à l'horreur de ces quartiers dénués d'eau, de nourriture. Et moi, j'étais là, postée devant des mendiants qui se faisaient la peau pour un morceau de pain. On pouvait voir la rage dans leur regard, tandis qu'une vieille femme tentait de me faire les poches. Tout était bon pour survivre là-bas. J'étais impuissante face à ce spectacle monstrueux qui représentait la vraie vie de tous les jours. Tout ce que j'avais jadis imaginé à propos de l'extérieur n'était qu'une image. Tout ce que l'on m'avait dit n'était que mensonge, qu'une histoire de fillette, pour fermer les yeux sur cette facette du monde en péril. Mais encore une fois, je n'avais pas mon mot à dire. C'est à ce moment là, que je compris l'investissement de mon père.



With you : My life begins and ends on you.


"Tu iras représenter notre peuple en Amérique." Unique argument que m'avait adressé mon cher paternel, avant de laisser l'avion m'embarquer. Je ne lui en voulais pas, après tout, il avait autre chose à faire, tel que... Conserver l'ordre en Tanzanie, comme d'habitude. Je devais tout quitter, mon pays, mes amis, mes gouvernantes, ma famille, pour une nouvelle fois jouer les filles parfaites. Sacrifier ma vie dans le seul but d'accomplir mon devoir royal. Me faire une nouvelle place dans un endroit dont je n'avais aucun repère et aucune aide. Harvard était la meilleure université qui semblait convenir à mon père pour que je puisse poursuivre mes études toujours dans les meilleures conditions. Je n'avais jamais réellement vécu un quotidien sans que personne ne soit à mes arrières dans le besoin. J'appréhendais, j'étais si excitée par cette nouvelle existence qui s'offrait à moi. La liberté et l'inconnu  m'ouvraient leurs bras. Cependant, ma carrière paraissait toute tracée aux yeux de mon père. Je deviendrais un médecin réputé, une femme accomplie, pouvant ainsi reprendre sa succession dès qu'il le faudra pour me marier à un bon parti. Et comme à l'accoutumée, je ne devais pas m'objecter à cet avenir empli de responsabilités, que je ne sentais pas encore prête à assumer.

Cependant, la vie que l'on avait entièrement planifié pour moi, celle qui devait être sans faille, fut complètement bouleversée. Certes, au cours de ma scolarité je fis des rencontres comme tous étudiants. Je travaillais sans relâche afin de ne pas faillir à mon père et je me comportais au mieux. Bon bien sûr, j'ai évité toutes manières de la haute bourgeoisie et mes amis m'apprirent à savoir comment décompresser, sortir, avoir une vraie vie d'étudiante quoi. Mais ce qui ne se trouvait pas être sur le plan de ma carrière était Nikolaï S. Khalski. Il fut un imprévu face à tout ce que l'on avait imaginé pour moi. Mes objectifs furent déstabilisés en le rencontrant. Moi, qui avait passé mon existence, à passer mes obligations avant mes envies, à toujours filer droit, rencontrais l'inverse de mes valeurs. Il se droguait, buvait sortait jusqu'au petit matin, n'était pas fiable, mais il me touchait. Sa moyenne avait dégringolé et il demandait des cours particuliers. Selon moi, il n'existait pas de cause perdue et ce que j'avais vu en Tanzanie, me poussa à l'aider à remonter la pente. Niko n'était pas qu'un mec froid et distant tel qu'il pouvait laisser paraître. Il était sensible et attentionné. Je comprenais, peu à peu pourquoi il était auparavant renfermé, mais au fil du temps, j'ai réussi à apaiser son esprit tourmenté. Sans comprendre pourquoi des sentiments se créa pour ce garçon qui avait un bon fond. Seulement, je me mise à refouler au départ ce que je ressentais. Je n'étais pas autorisée à me laisser distraire. Mais plus je souhaitais l'oublier, plus il m'obnubilait. C'était insensé, jamais ça ne s'était passé de cette façon avec mes autres relations.

Sauf que le cap une fois passé, nous avons passés deux merveilleuses années inoubliables. Ma vision à propos de tout se métamorphosa. Il n'était plus question de vivre pour des obligations royales, mais pour moi, pour nous deux. J'avais un avenir avec lui que je voulais écrire moi-même. Un futur brisé en miette par ce jour-ci.


After you : I come back from the dead to not giving up my life.


Un attentat qui brisa des vies dont la mienne. Imaginez-vous attendre patiemment celui que vous aimez au rendez-vous qu'il vous a donné. Vous remarquez qu'il est en retard, mais comme vous le connaissez, donc vous ne vous inquiétez pas. Non, il n'y a pas à paniquer jusqu'au moment où... Vous ne réalisez pas ce qui vous arrive. Le néant, la mort ? Vous ne savez pas, vous ne connaissez pas cette sensation qui aspire peu à peu votre âme. Tout est éteint autour de vous, vos sens sont incapables de réagir et encore moins, les membres de votre corps. Même votre esprit semble capituler peu à peu à un doux et profond sommeil. Plus de douleurs, plus d'horreur, plus que vous, entre la vie et la mort. Durant deux mois. Deux mois d'éternité dont ma vie fut mise entre parenthèses. Comme si on avait mis sur pause un film pendant tout ce temps. Dans un coma, on est impuissant, c'est ça le plus terrifiant. Vous ne savez pas si vous allez vous en sortir, malgré vos tentatives de vous battre et de vous accrocher. Mais un tout peut vous emporter à jamais. D'après ce qu'on m'a dit, mes parents avaient commencé à perdre tout espoir, à même vouloir me laisser partir en me débranchant. Désormais, j'étais de retour en Tanzanie, dans l'un des meilleurs hôpitaux du pays, entourée pour une fois de ma famille. Et pourtant je ne me sentais pas chez moi.

Des jours, des semaines, des mois de rééducations suivirent. Je devais à nouveau marcher pour retourner là-bas, près de lui. Niko était ma force, même s'il me croyait décédée. Seulement, ce jour apocalyptique me laissa des séquelles et pas que mentale. Je n'ai plus réellement de souvenirs de ce qui s'est passé après m'être évanouie, mais parfois je me revois étendue au sol, mon corps complètement meurtri et puis plus rien. Côtoyer la mort de près n'est pas une expérience des plus agréable. Elle vous laisse un goût amer dans tout ce que vous faites. Elle vous rend paranoïaque en vous enlevant à petit feu tout ce que vous croyez en sécurité. Elle vous arrache de l'être que vous aimez. La mort vous poursuit, même si vous l'avez échappé une fois. Mais je n'étais pas encore prête à rendre de nouveau les armes. Grâce à Kit, j'avais de leurs nouvelles afin de maintenir en quelque sorte un contact avec eux. Mes parents étaient déterminés à me garder auprès d'eux, sauf  que je n'étais plus la petite fille parfaite qui appliquait sans un mot tout ce qu'ils m'ordonnaient.

Non, je voulais absolument rattraper le temps perdu, profiter de cette vie qui est au final, plus courte qu'on l'imagine. Je voulais être aux côtés de Niko, malgré qu'il soit désormais avec cette Sharon. Je voulais vivre comme je l'entendais et personne ne pourra m'en empêcher.