Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle vendetta. et j'ai 15 ans. Je suis Française et j'ai connu le forum grâce à mon dc.  En vrai, je hait le rose pale comme ça alors j'ai décidé de m'inscrire et en plus Je suis déjà présent sur le forum sous les traits de Isadora (+lowell). J'utilise Iwan Rheon comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par soapflaws. Je fais environ 200 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ lights will guide you home.
Je souhaite ▲
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

« Faut qu’on parle Daniel. Youpi. J’adore quand faut qu’on parle, surtout quand on commence par une phrase comme ça. Sérieusement, tu veut me foutre le bourdon? Tu veut que je me suicide ou quelque chose comme ça? Non pas du tout! C’est bien parti pour. Purée, Nil, tu vas me briser le coeur si tu parles, j’vais jamais m’en remettre… Non mais c’est rien, j’avais rien d’important à dire tu sais, ça peut attendre. » Il a toujours été très fort. Daniel Lennox Chamberlain. Il avait encore empêché une fille de le quitter. Ça le faisait pas quand il se faisait quitter. Il préférait manipuler la fille, pour la larger elle. Il venait encore de le faire. Manipuler une fille, pour attendre trois jours et gentiment l’éjecter de sa vie amoureuse. Le pire, c’est qu’il savait que cette fille, Nil, elle était pareille. Elle l’avait manipulé pour qu’il tombe dans ses filets, il la manipulait pour en sortir. Les jeux de l’amour. Et Daniel le bourreau, le brun ténébreux, le charme à la française. moins d’une semaine plus tard, il avait remplacée Nil par une autre, jusqu’à ce qu’il en ai marre de ces filles superficielles et vides. Des coquilles vides. Il voulait quelqu’un qui le ferait rire, et jolie fille qui saurait allumer l’étincelle qui sommeillait en lui. Quelqu’un qui l’aimerait. Il veut l’affection qu’on lui a mal donné dans son enfance.

QUELQUES ANNÉES PLUS TÔT
« Daniel? Tu dors? Dan? En fait, je dormais, genre à l’imparfait, parce que tu m’as réveillé. » Il se tourna vers la barrière du lit et pencha sa tête par dessus pour regarder le petit visage rond de sa soeur, qui occupait le lit du bas. « Cauchemar? Cauchemar. Monte. » Il vit ses deux petites mains s’accrocher aux barreaux de l’échelle, avant que la fillette ne débarque et s’allonge à côté de lui. Il la prit dans ses bras et l’aida à s’endormir. Il savait que la gamine faisait souvent des cauchemar. Et c’était toujours vers son plus grand frère qu’elle se tournait. Daniel. Sa petite soeur était adorable. Chérie par sa mère, pourrie-gâtée par son père, mais elle était toujours juste, les pieds sur terre, et intelligente en plus. Comme si la gamine, elle savait tout ce qu’il y avait à endurer dans la vie. Jeanne faisait fréquemment des cauchemar depuis le divorce de leurs parents. C’état pourtant celle qui le vivait le mieux. Daniel aurait dix-sept ans le lendemain, et pour la première fois, il ne fêterait pas son anniversaire avec ses deux parents. Mais au fond, il s’en foutait. Tant qu’il avait ses frères. Ses frères et Jeanne. Si Daniel avait du faire un top trois des choses qu’il aimait le plus dans sa vie, il aurait dit en trois les filles, en deux ses frères, et en premier sa soeur, la jolie Jeanne. Il se réveilla la bouche pâteuse, avec sa soeur dans les bras. Il essaya de ne pas trop bouger, mais elle ouvrit quand même les yeux à son tour. « T’as réussi à dormir princesse? Oui. Plus de cauchemar. Merci Dan. » Elle colla ses lèvres mouillées sur la joue droite de Daniel, avant de descendre du lit. Il descendit aussi, profitant de la bonne odeur de bacon grillé et d’oeufs qui émanait de la cuisine. Quand il y avait un anniversaire dans la famille, ils avaient droit au petit déjeuner spécial anniversaire: bacon, pain brioché, oeufs brouillés et jus d’orange. Son père était en train de faire cuire les oeuf en souriant. « Joyeux anniversaire mon fils. Merci ‘pa. » Il sourit à son père, tandis que les jumeaux descendaient. Il aimait la maison escarpée de son père et ses nombreux étages. Sa mère l’avait viré de la maison, l’ancienne maison familiale, et puis son père avait trouvé une jolie maison de ville dans la banlieue parisienne, escarpée avec plusieurs étages. Le seul problème c’est qu’il devait partager sa chambre avec Jeanne, et avec Roméo, quand il rentrait de l’internat. Mais il préférait encore ça, ça aurait été pire si il avait du partager sa chambre avec Antoine et Nicolas, les terribles jumeaux. Il dégusta son petit déjeuner alors que ses deux idiots de frères se tapaient sur la gueule en riant. Ils n’avaient pas beaucoup de différence d’âge. Daniel avait a peine dix sept ans, Roméo en avait quinze, mais presque seize, Antoine et Nico avaient quatorze ans, et Jeanne avait onze ans. Et ils avaient perdu leur équilibre de famille heureuse dans un foutu divorce.

TROIS ANS PLUS TARD

« Daniel putain. Lâche moi deux minutes, j’fais c’que je veut. Ah ouais? Tu fais c’que tu veut, vraiment? Tu crois vraiment, que je veut aller te récupérer à la morgue, parce que tu t’es trop piqué? J’te suivrai plus. T’es p’t’être mon frère Nico, mais je te laisserai pas finir comme ça. Vas y, barre toi. Barre toi ! Dégage Daniel! J’ai pas besoin de toi, je veut pas que tu sois dans ma vie, J’VEUT PLUS DE TOI! » Jeanne entra dans la pièce les yeux écarquillés. Un silence pesant s’installa, troublant tout. C’était trop calme. Il arrivait même à entendre sa soeur respirer. « Tu te drogues Nicolas? » Elle se mit à pleurer en regardant Nicolas, qui baissa les yeux au sol. Antoine et Roméo arrivèrent, et la pièce resta silencieuse. « Je suis pas sûre que ce soit raisonnable que tu gâ… C’est pas tes oignons Jeanne. Dégage. Nicolas, t’as intérêt à ne plus jamais, JAMAIS dire ça à Jeanne. » Un regard de Daniel suffit à faire taire Nicolas qui sortit en claquant la porte. Même Antoine avait l’air triste. « Bon. Faut que je fasse mes sacs, je dois retourner à Harvard avant la rentrée, j’ai des exams. » Dany avait intégré Harvard deux ans avant cette embrouille. Il avait décidé d’y faire ses études de musique & histoire. Il était arrivé dans un monde inconnu où il devait parler en anglais, alors qu’il n’y était pas vraiment habitué. Mais il y était. Il avait réussi. Il était mal parti, et maintenant il aurait un avenir brillant.

LORS DE L’ATTENTAT
Boum. Silence. Rien. Il n’y a rien. Comme si c’était fini. Le silence. Du noir. Une forte pression sur son abdomen. Et puis la lumière. La clarté d’une chambre d’hôpital, mais toujours rien. Pas un bruit, pas un sifflement, pas un seul bip qui ne pouvait ni le rassurait, ni l’inquiéter. Plus de bruit. Jeanne. Il croit halluciner. Jeanne, aux États-Unis qui rentre dans la chambre d’hôpital de son frère. Qu’est ce qu’elle est jolie… Elle court vers lui, c’est réel, mais il n’y arrive pas. Il n’entends pas sa jolie voix d’oiseau. Un médecin entre, se tournant vers lui et lui écrivant sur un panneau ce qu’il se passe. Il a perdu son audition. Il n’entends pas un bruit, et se met à pleurer. Sa prison est un monde de silence. Quelle ironie, pour un musicien et chanteur que de perdre son ouïe! Il commençait presque à penser qu’il devrait abandonner ses études de musique. Quelques semaines sont passées. Toujours rien. Puis un bourdonnement. Il a vécu avec son bourdonnement pendant quelques jours, puis ça s’est intensifié, pour qu’il entende, un jour, un oiseau siffloter. Il était guéri. Un miracle. Un putain miracle. Le bonheur a un prix, il l’a bien comprit. Il avait perdu son ouïe, il l’a retrouvée, en partie. Son oreille gauche continue de bourdonner sans s’arrêter, mais les borgnes sont rois au pays des aveugles.