Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle taupe 1 et j'ai 17 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à top-site.  Il y a beaucoup d’inscrits alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Yolandi Visser de Die Antwoord comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par tumblr. Je fais environ 700 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ blop.
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Banlieue berlinoise : les maisons identiques et alignées ne font aucun bruit. Seule deux petits font parler leurs figurines en les bougeant de pièces en pièces. On pourrait presque confondre la chambre des jumeaux avec celle du petit Andy dans Toy’s Story. Les enfants inséparables viennent d’une famille modeste d’où la maison en banlieue de capitale. Les parents des deux blonds aiment à croire qu’ils ont énormément de potentiel et qu’ils pourraient être de vrais intellects s’ils arrêtaient de se tourner les pousses en classe. Comme tous les marmots qui se respectent, les enfants Jaeger avaient l’habitude de trainer avec d’autres petits démons. Ils formaient tous une bande et, surprise, c’était Adelheid qui avait le rôle de chef, protégée par son frère adoré : Timo.
La petite a vu sa passion pour le dessin très vite se révéler. Elle aimait dessiner sur les murs et sur les bras de son frère avec des marqueurs –sinon ce n’est pas drôle– au plus grand désespoir de ses parents. « On n’a pas les moyens de réparer tes bêtises Adel’ ! » répétait son père avant de l’envoyer dans le coin. Oui, le coin, l’équivalent du plumeau pour les asiatiques. C’est que la gamine s’y connaissait déjà en termes de culture orientale. A l’école, Adelheid tenait aussi les rennes de ses amis, les gens devaient sûrement avoir peur d’elle à cause de ses délires étranges. Dans la même période, elle a également vu son désir pour la danse, naître, et elle continue encore à en faire.

Avec un père pasteur et une mère agent de communication dans l’entreprise Kinder, les jumeaux ont grandi de la manière la plus normale qui soit enfin presque. Adelheid, passant du stade petite fille à jeune adolescente, a été affreusement surprise par les changements qu’a subi son corps : sa poitrine a poussé, ses fesses aussi, ses hanches se sont formées et son visage s’est affiné. Sa mère ne savait plus quoi faire pour lui dire que c’était normal et qu’il ne fallait pas qu’elle s’inquiète. Donc, en bons parents, les jumeaux ont découvert un jour que ces derniers économisaient de l’argent pour envoyer les turbulents à l’université d’Harvard à Cambridge. Pourquoi partir si loin ? Adelheid ne le savait pas, elle a toujours pensé qu’elle ferait ses études à Berlin mais visiblement, ses darons avaient d’autres plans.
Le deuxième souvenir le plus flagrant de l’adolescence de la jeune fille ? Le fait qu’elle était obligée de couper les cheveux de son frère et inversement. Et oui, sois les veuchs, sois l’université et quitte à être libérée de l’emprise de ses parents les tifs peuvent bien y passer. Et puis pour Adelheid, c’est toujours un plaisir de s’occuper de son bro. Ils sont toujours aussi proches qu’avant et en même temps c’est normal puisqu’ils se sont élevés eux même.
Les jumeaux Jaeger ne sont pas méchants, contrairement à ce que croient les parents des autres fourbes qu’ils ont l’habitude de fréquenter. Mais c’est vrai qu’ils n’ont pas mal joué avec l’illégalité. Heureusement que deux cerveaux intelligents combinés, donnent l’opportunité de ne jamais se faire prendre par le padre ou la mater. Ces derniers n’avaient de toute façon rien à redire étant donné qu’ils savaient que leurs petits monstres étaient reçus depuis peu à Harvard.

C’est donc impatients qu’ils ont s’en sont débarrassés, laissant Timo et Adelheid, indécis, dans l’avion qui partait pour les Etats-Unis. Harvard était loin d’être le genre d’endroit que les jumeaux avaient l’habitude de fréquenter. Les gens étaient riches, beaux, bien habillés. Les deux allemands avaient l’air d’ovnis au milieu d’eux. L’acceptation fut difficile, et pourtant ils ont résisté et ne se sont toujours pas faits virer. Merci aux excellents résultats de la sœur Jaeger et aux supplices des parents qui imploraient la pitié à chaque fois que le directeur les appelait.
Néanmoins, en cinq ans, le frère et la sœur ont réussi à prendre leurs marques, quitte à sortir du lot, parfois ça ne fait pas de mal d’avoir quelques moutons noirs dans le troupeau.