APRÈS LA BOMBE
Décrivez ici ce que votre personnage a ressenti, sa peur, ses blessures, où il était, etc... (nb : les résidences & le complexe athlétique n'ont pas été touchés)

STUDENTS
Tu as toujours été un électron libre. Ta liberté, c'est cette chose immense que personne ne peut contrôler à part toi-même. Tu ne te plieras à la volonté d'aucun président, ni d'aucun membre d'ailleurs. Tu es un animal fougueux, sauvage, qui mord jusqu'au sang lorsqu'il est en péril. Et tu ressens les confréries comme une menace pour ta folie, ton individualité. Tu n'as jamais ressenti le besoin de rentrer dans un moule, de faire ami-ami avec des gens qui soit-disant auraient des affinités avec toi. Tu veux être libre de nouer des liens avec qui tu veux, de haïr qui tu le souhaites. Si tu étais dans telle ou telle confrérie, tu serais obligée de te mettre dans une situation de méfiance vis-à-vis d'une autre, sans raison, de façon complètement arbitraire, parce que tu as de l'argent, parce que tu aimes te remplir le nez d'une douce et délicieuse neige... De plus, ton être est la définition de la déloyauté. Tu n'as pas peur de changer de camp, sur un coup de tête ou après mûre réflexion. Jamais tu ne te sentiras chez toi quelque part, tu as besoin de bouger, quitte à semer le chaos autour de toi, tout bousculer, remuer les couteaux dans les plaies, en rouvrir de nouvelles. Tu es comme une enfant devant une fourmilière, certaines deviennent tes amies, puis sans même y penser, tu les écrases entre tes doigts. Même si tu rêverais de briser les liens entre les membres d'une confrérie, tu préfères pour le moment ne pas t'y frotter : tu tiens à la vie et même si ta famille est puissante, elle l'est moins qu'une famille royale d'on ne sait où. Tu la joues fine, tu te caches derrière ta montagne de peluches en attendant ton heure.