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I LOVE HARVARD
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    I fell for you like autumn leaves: never faded, evergreen (Andrew)
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    Lien du postSam 29 Mar - 18:23
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    Samedi après midi, je me lève péniblement de mon lit et observe le bordel que j'ai foutu dans mes draps. C'est pareil chaque week end, la fatigue a raison de moi et m’entraîne dans des rêves agités dont le résultat est toujours le même: l'impression d'avoir vécu une deuxième journée et un lit sans dessus dessous. Mon regard se pose sur mon réveil et j'y lis "14h03" je pousse un soupir. Je n'aurais jamais imaginé avoir autant de sommeil à rattraper. Mon sac de cours est posé en vrac sur mon bureau et quelques cahiers en sortent comme si ils en étaient vomis. Je m'en approche et attrape machinalement mon agenda qui en fait parti. Mes études en médecine vétérinaire sont un peu trop longues à mon gout mais je ne peux tout simplement pas me résoudre à laisser tomber ma mère et son cabinet. Même si récemment mon rapport à la famille à énormément changé à cause de mon connard de père, ma mère reste une des personnes les plus importantes à mon univers. Je m'arrête à la page du mardi et ne peux m'empêcher de pousser encore une fois un soupir: en rouge est marqué "exposé". Ni une ni deux je m'habille et me maquille, laissant mes long cheveux tomber sauvagement dans mon dos en ondulations peu harmonieuses. Je prend mon sac direction la bibliothèque, sa sangle un peu abîmée me scie l'épaule mais j'attendrai pour le changer... Depuis que ma mère et moi ne parlons plus à mon père, notre foyer a perdu le revenu d'un homme d'affaire international et ce n'est pas un petite perte. Même si le salaire de vétérinaire de ma génitrice nous permet de continuer à vivre presque normalement, mes dépenses sont calculées à présent au dollars près, hors de question de gaspiller. J'ouvre la lourde porte de la bibliothèque et m'y engouffre, immédiatement l'odeur des livres se fait sentir. Je n'aime pas particulièrement ce senteur mais je ne le déteste pas non plus: ça sent les vieux intellectuels, les devoirs mais aussi le savoir et la persévérance. Oui car il faut en avoir du courage pour lire un bouquin entier aux pages qui s'effrite juste pour récolter une poignée d'informations alors qu'internet peut tout te donner en un clic. Le soucis c'est que je n'ai pas de quoi m'acheter un ordinateur portable et aller m'entasser avec d'autres étudiants devant les vieux ordinateurs de l'école m'enchante guère... Je me dirige vers le rayon qui traite de la médecine et me saisis d'un livre avant de chercher une table des yeux pour m'y installer. Soudain mes yeux se posent sur un garçon que je connais, je me souviens immédiatement de sa tête de cancre malicieux mais je suis aussi bien placée pour savoir qu'il n'est pas l'homme qu'il donne l'impression d'être. Il y a quelques mois de ça il m'a totalement mise hors de moi en usant de plus de vocabulaire et de belles tournures de phrases que je n'en avait jamais entendu à Harvard. Bref, vous l'aurez compris, c'est le genre de mec avec une certaine éducation mais qui le cache bien, pourtant j'ai entendu des rumeurs sur lui et surtout sur son gros compte en banque. Je m'approche de sa table dans le but de le saluer car même si notre rencontre n'était pas très amicale nous nous étions tout de même quittés en bon termes. «Alors c'est ainsi que tu apprends à parler aux femmes, en lisant des bouquins?» dis-je tout en saisissant la chaise qui est en face de lui et en m'y installant sans y être invitée.
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    Lien du postLun 31 Mar - 7:17
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    Library
    Vicky & Andrew

    I FELL FOUR YOU LIKE AUTUMN LEAVES…



    Ce samedi après-midi-là, Andrew ne parvenait à rester dans la Winthrop House tant celle-ci était bruyante, par conséquent, il avait décidé de se rendre dans un endroit plus tranquille afin de finir ses devoirs de droit international ainsi que ceux de politique. La quatrième année du cycle undergraduate à Harvard était une année vraiment transitoire et le petit Comte le remarquait de plus en plus… En effet, il n’avait jamais autant travaillé que cette année et pourtant il n’était pas du tout considéré comme un élève non studieux, bien au contraire… Avec le sentiment d’être agglutiné par la montagne de devoirs que ses professeurs lui donnaient tous les jours, le jeune homme était sorti de sa chambre à la Winthrop House et il avait pris la direction de la Bibliothèque ; il portait son sac en bandoulière, dans lequel se trouvaient toutes ses affaires nécessaires pour bien travailler… Sa progression jusqu’à la bibliothèque n’avait duré que quelques minutes. Lorsqu’il y pénétra, il constata qu’il y avait très peu de monde, normal le samedi après-midi les étudiants s’adonnaient à d’autres activités plus intéressantes contrairement à lui… Mais il avait des choses à faire et à prouver à son traditionnaliste et connard de paternel… Il voulait prouver à celui-ci qu’il était bien dans la filière qu’il avait choisie lorsqu’il avait décidé de s’intégrer dans la plus prestigieuse des Universités planétaires… Content qu’il y ait très peu de personne, le jeune homme alla s’installer dans le fond de la pièce et sortit son manuel , puis après un bref regard pour balayer la salle ainsi qu’une brève inspiration, il prit son stylo-plume et son calepin de notes, et commença à rédiger son devoir… Pendant de longues minutes, il n’entendait plus que le léger bruissement que produisait son stylo lorsqu’il écrivait sur sa copie. Il ne savait même plus quelle heure il était, tellement il était occupé à travailler. Puis finalement, il apposa un point final à sa rédaction et se mit à la relire, afin de chercher les fautes de syntaxe etc et enfin après avoir longuement vérifié que tout était rédigé avec finesse et justesse, il rangea son devoir de droit dans son sac en bandoulière, le mettant dans de bonnes dispositions afin que la copie ne puisse se froisser ou autre… Puis une fois que tout cela fut terminé, il entama son devoir de politique et pour cela, il prit un livre parmi les rangées de la bibliothèque. Il commençait à le feuilleter lorsqu’une personne vint s’asseoir à sa table. Il leva la tête de son ouvrage afin de voir qui c’était… Il la reconnut aussitôt, il s’agissait de Vicky, une Lowell qu’il avait rencontrée à la piscine du Malkin Athletics Center quelques mois plus tôt et avec laquelle il avait eu quelques bons termes mais du jour au lendemain, elle avait cessé de lui parler… Il n’avait pas compris la raison mais comme elle n’était pas exclusive, le jeune Comte l’avait oubliée et ce jusqu’au jour où la jeune femme avait décidé de revenir vers lui… Bien entendu, Drew s’était demandé ce que ce revirement de situation voulait dire donc il se méfiait de la jeune femme désormais, quelques soient ses intentions qu’elles soient bonnes ou non, il ne pouvait lui faire confiance… De ce fait, il avait levé les yeux sur elle et il répondit d’une voix neutre : « Mes capacités d’orateur ne proviennent guère d’un quelconque ouvrage littéraire, elles proviennent de mon éducation… Qu’importe, que veux-tu de moi Vicky ? »


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    Lien du postSam 5 Avr - 23:01
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    Le fait qu'Andrew ne semble pas très heureux de me voir ne me chagrine pas plus que ça, je ne suis pas le genre de fille à s'attarder sur le comportement des autres. A vrai dire je comprend totalement sa froideur, je ne lui ai pas parlé depuis déjà quelques mois, mais peu importe, j'ai toujours eu l'habitude de tracer ma route sans me soucier de ce que les autres pensent. « Oh...Je voulais seulement prendre de tes nouvelles.» dis en tripotant ma chaîne en argent qui pend mollement dans mon décolleté. J'esquisse un petit sourire, je n'aime pas vraiment "m'aplatir" devant les autres mais je sens que si je veux maintenir un semblant de conversation avec le jeune homme je vais devoir ranger ma fierté. Dehors le temps est ensoleillé et les rayons percent à travers les grandes fenêtres de la bibliothèque, malgré la température relativement élevée je passe mes mains sur mes avants bras en réprimant un souffle tremblotant, j'aurais peut être du m'habiller un peu plus car mon petit tunisien beige ne me tient pas suffisamment chaud. Il ne manquerait plus que je tombe malade... « Mais ma présence n'a pas l'air de te ravir... » J'ajoute avant de crisper mon sourire en une mimique gênée qui retrousse mon petit nez.
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    Lien du postVen 11 Avr - 23:43
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    Lorsqu’il avait décidé de se rendre à la bibliothèque de l’Université, qui avait encore quelques restes de la malheureuse attaque à la bombe dont avait subi Harvard University, Andrew avait pensé être tranquille et qu’on ne l’embêterait guère parce qu’il se trouvait être totalement occupé à faire ses devoirs, ainsi qu’à travailler sur les dossiers épineux de KW Industries… Il essayait tant bien que mal de tout réaliser de main de maître mais il avait vite constaté qu’il ne pourrait pas faire les deux en même temps… Ses études de droit et de politique occupaient énormément de places dans sa vie tout autant que ses entraînements de natation vu qu’il allait devoir représenter de nouveau l’Angleterre aux prochains champions d’Europe de natation… Il allait faire en sorte de remporter assez de médailles cette année avant les mondiaux qui surviendraient l’année prochaine… Mais en parallèle à tout cela, il y avait également le fait qu’il était petit à petit devenu le nouveau PDG de l’entreprise des Kenworth parce qu’il faisait exactement tout ce que son père se devait de faire… L’excuse de celui-ci était le fait que Drew se trouvait déjà aux Etats-Unis, donc il était le mieux placé pour faire des négociations ! Néanmoins, le jeune homme savait que son père était prêt à tout pour garder son monopole sur lui d’où le fait qu’il ait été si généreux en lui déléguant la place de Consultant et de VP des Relations Publiques, et maintenant PDG adjoint de KW Industries : le jeune garçon n’avait que 21 ans tout de même ! Bref, oui il était venu en ces lieux afin d’être tranquille mais il se trouvait qu’une personne venait de le rejoindre… C’était une personne qu’il ne souhaitait pas vraiment voir même s’il avait bien apprécié lui parler avant qu’elle ne se décide du jour au lendemain de ne plus lui parler… Drew était trop rancunier pour lui pardonner aussi facilement… « Tu voulais prendre de mes nouvelles ? Eh ben… je vais bien ! Merci de t’inquiéter pour moi… Tu veux savoir quoi d’autres ? » Le jeune Comte maîtrisait parfaitement la colère qui se sentait dans ses propos… Et dire qu’il pourrait la chasser vite fait bien fait, mais il lui laissait une chance de se racheter tout de même !
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    Lien du postVen 18 Avr - 23:54
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    Je cache depuis mon enfance ma fragilité derrière un certaine assurance et un culot parfaitement assumé. Mais malgré tout cela il m'est parfois un peu difficile de lutter contre la mauvaise humeur de certaines personnes, même si je n'en laisse rien paraître. «Oh oui excuse moi, j'ai du passer à côté de ces magnifiques pommettes roses et de cette bonne humeur qui prouvent que tu vas parfaitement bien!» Je rétorque avant d'afficher un sourire goguenard.  Je m'attendais un peu à ce qu'Andrew ne soit pas très ouvert, quand on ne parle pas pendant quelques mois à quelqu'un la personne a toujours tendance à penser que c'est parce qu'on le snobe volontairement. Pourtant ce n'est pas mon cas, je me laisse juste guider par la vie, trop prise par mes activités et mes problèmes. D'ailleurs ceux ci ont été nombreux récemment, entre mes soirées un peu trop arrosées qui se finissent mal, ma passion pour le piano que j'essaie de cacher à ma mère à tout prix et ma demie sœur qui est apparue subitement dans ma vie je n'en mène pas large. A tout cela s'ajoutent mes cours de médecine et mes légers soucis d'argent. Quand on y pense je devrais être fière de moi, n'importe qui d'autre serait devenu fou si il avait ma vie. «Je ne te demande même pas pourquoi tu sembles si pressé que je parte, je pensais pourtant que la politesse faisait partie de ton éducation.»
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