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C'était la deuxième fois que je mettais les pieds dans cet hôpital, sauf que cette fois ci, je ne savais pas pourquoi je faisais partis de la troupe des mises en quarantaine. J'étais atteinte d'un petite grippe depuis quelques jours certes mais rien d'alarmant... du moins c'est ce que je pensais. J'avais comme les autres, pris place dans un lit, vêtue d'une blouse blanche, je m'étais retrouvée patiente sans exactement donner mon accord, plutôt forcée contre mon gré. Pour ma santé et mon bien m'avait - on dit... cependant, cet endroit aller me rendre folle et les minutes s'écoulaient lentement, si lentement que j'en avais perdu la notion du temps, j'en détestais la lumière blanche fixée au plafond, et cette vitre, cette fameuse vitre où l'on pouvait nous observer comme des animaux en cage. L'idée d'être plusieurs dans le même cas ne me rassurait pas du tout, au contraire, je me demandais lequel de nous était le plus atteint, si l'on avait développé une nouvelle épidémie ou bien pire. Et plus les minutes passaient, plus les questions se superposaient.

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C'était abusé. Non même pire, c'était pire que ça. Plus de deux semaines que je vagabondais entre les couloirs de cet hôpital, entre les étages de la quarantaine, m'exposant entièrement aux effets du virus. Perturbé à l'idée de savoir tous mes meilleurs amis enfermés, occupé à aider les infirmiers et les médecins m'étant inscrit en tant que bénévole. Plus de deux semaines que l'épidémie régnait et il fallait justement que ce soit maintenant que je chope ce foutu virus à mon tour. Allongé sur le lit, j'avais à mon tour montrer les signes du virus, perdant ensuite connaissance dans la chambre d'un malade. Quelle horreur, bordel. J'avais déjà vu comment Elia souffrait derrière cette vitre et je ne m'étais pas imaginer vivre la même chose. Heureusement qu'il existait entre nous cette correspondance dans laquelle j'allais pouvoir tout lui raconter. Pas mal de monde était à mes alentours mais je ne cherchais pas à comprendre qui était là, succombant plus au mal de crâne. Soudain, je pus entendre des cris et me rendais compte qu'un homme (Haytam) venait d'être enfermé à son tour et bien contre sa volonté. Lorsqu'il s'allongea sur le lit à côté du mien, je ne pu m'empêcher de me redresser, m’asseyant au bord du lit, posant mes coudes sur mes genoux et ma tête entre mes mains. Je décidais ensuite de m'adresser à lui : « Hé..Ça va ? » Il avait l'air aussi retourné que nous l'étions tous. En somme, dans la même galère.

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Depuis quelques jours, je ressentais des douleurs dans tout mon corps, le nez qui coule, un mal de gorge qui faisait autant mal qu'un chien, je mis cela sur le compte de l'après accident de ski mais très vite, les douleurs empiraient et m'empêchaient de bouger de mon lit. Alors très vite, je décida d'aller à l'hôpital ayant entendu parler de cette vilaine grippe qui ressemble quelque peu à la peste. Moi qui voulait réussir dans mes études, cette vilaine maladie allait probablement mettre un frein à mes projets d'avenir. J'espérais néanmoins que Théo, Caleb ou bien encore cette jeune femme que j'avais croisée quelques temps plus tôt à l'hôpital mais sans me douter que je vais me retrouver avec mon meilleur ami et cette fille qui m'est quelque peu inconnue. Alors je suis dans cette chambre en train de grelotter quand j'aperçus Théo en pas aussi bonne forme que moi alors je tenta de l'appeler mais je grelotte tellement qu'aucun son ne peut en sortir. Alors je resta dans mon lit, espérant qu'il vienne me voir car je suis incapable de bouger.

C'est mort, il vont m'enfermer comme une animal. - Avery, t'as surement cette maladie qui traîne à Cambridge alors va te faire soigner bon sang. Et puis comme ça t'éviteras aux autres de choper le virus. Qu'on soit clair, c'est uniquement pour la deuxième raison que j'ai cédé à mon ami en me rendant à l'hôpital. Et comme j'l'avais imaginé, ces incompétents m'ont foutu en quarantaine avec une blouse blanche comme seul vêtement. Ils ont également réussi à me faire avaler une dizaine de medoc qui n'ont toujours pas d'effets sur mes maudites courbatures et mes affreux mal de tête. De plus, d'autres morts-vivants sont avec moi, tout aussi mal les un que les autres. J'reconnais certains visages comme celui de Théophyl et de Keyla. C'est d'ailleurs vers cette dernière que je m'approcha avec un faible sourire sur les lèvres. Salut. On s'est pas revus depuis Noel et c'est assez déprimant qu'on doivent se revoir dans ces circonstances. Ils t'ont également foutu ici à c'que j'vois ..