Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Reanna et j'ai 14 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à de la publicité il y a très longtemps.  Ce forum est mon préféré alors j'ai décidé de me réinscrire. J'utilise Vanessa Hudgens comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par tumblr. Je fais environ 200 (je crois) mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?) participer au Monkey & Peanut (?)

this is how we do it. it's friday night, and i feel all right, the party is here on the west side. so i reach for my 40 and i turn it up. designated driver take the keys to my truck. hit the shore 'cause i'm faded. honeys in the street say, "monty, yo we made it!". it feels so good in my hood tonight.

C’est au beau milieu de la journée que Bailee Cléa River Gonzalès vit le jour. Ca avait été une grossesse douloureuse et très longue pour Dolores, sa mère. Elle avait dû attendre deux semaines de plus avant que son enfant pointe le bout de son nez, car oui, elle est née en retard. Ce nouveau né était pour les deux jeunes parents, un fardeau. Au début, ils avaient été plutôt excités mais aujourd’hui beaucoup moins. Leurs conditions de vie n’étaient pas idéales pour pouvoir fonder une famille. Mais il était hors de question d’abandonner un enfant ou d’avorter. Ils allaient devoir l’élever et ce, même si ils étaient pauvres. River était une enfant très vivante et qui ne cessait de se faire remarquer. Ses parents faisaient du mieux qu’ils pouvaient pour pouvoir la satisfaire et lui faire plaisir mais les dettes et les factures ne cessaient de s’accumuler. Louis, son père, n’était qu’un pauvre pêcheur. Il tenait une boutique avec sa femme en espérant que leurs revenus seraient plus élevés mais malheureusement, ils ne faisaient que baisser. Leur affaire ne marchait pas et il ne savait plus comment faire pour s’en sortir. Il n’arrêtait pas d’emprunter de l’argent à des amis mais ça lui rajoutait des dettes. Dolores pouvait très bien demander de l’aide à sa mère, une millionnaire ou milliardaire, peu importe, mais celle-ci ne lui adressait plus la parole depuis son mariage avec Louis. Le pire fut la naissance d’Enzo, leur deuxième enfant, trois ans après River. Ils n’arrivaient déjà pas à s’occuper d’un seul enfant alors de deux… La vie devenait de plus en plus dure pour les Gonzalès. Dolores s’en voulait tous les jours. Elle avait fait de grandes études et avait toujours vécu dans le luxe. Elle se demandait tout le temps comment elle avait fait pour se retrouver dans cette situation aujourd’hui.

Louis avait commencé à boire récemment. C’était un hiver désastreux, et il était incapable d’aller en mer. La boutique ne marchait donc pas et ils n’avaient plus d’argent. Il ne savait plus quoi faire et était désespéré. Ce soir là, il était allé acheter de quoi dîner avec son fils. Pendant le trajet, il songeait à vendre la voiture, et pourquoi pas déménager dans un appartement plus petit. Il pensait, et avec l’alcool qui coulait dans son sang, ce n’était pas facile. Il prenait des risques en prenant le volant avec son fils qui n’avait que 5 ans. Des risques qui lui coûtèrent la vie. En effet, il eut une minute d’inattention dans un rond point, ce qui l’entraîna dans une route à sens unique.  Louis fut sauvé, il n’avait rien à craindre. C’était plutôt pour son fils qu’il fallait s’inquiéter. Il dû attendre des heures à l’hôpital pour qu’on lui annonce finalement que Enzo venait de décéder. Dolores et River furent contactés après que son corps soit recouvert. Ils n’avaient rien pu faire pour le sauver et le seul fautif était bien évidemment Louis qui n’avait pas su se séparer de sa bouteille pour une soirée. Ce fut un choc pour River. Enzo était sa moitié, les trois ans de différence n’avaient eu aucun impact sur leur relation. Elle passait ses journées avec lui, ils n’avaient pas de disputes, jamais. Ils se partageaient toujours tout et sa perte fut dure à digérer pour River. Elle venait de perdre son petit-frère, son meilleur ami, son âme sœur, sa moitié. Elle n’avait que 7 ans et pourtant elle s’en rappellera toujours comme si c’était hier.

En 10 ans, River avait grandi. Elle était devenue quelqu’un de mature, d’indépendant et de responsable. La mort de son frère avait porté atteinte à sa relation avec son père. Comment pouvait-elle se comporter normalement avec lui alors qu’il avait tué Enzo ? Il ne se passait pas une semaine sans qu’elle ne lui fasse rappeler cet incident. Il y a des cris, des pleurs, et des coups. Car oui, River se faisait battre par son père, plus alcoolique que jamais, lorsqu’elle haussait trop le ton. Sa mère restait dans son coin, incapable de réagir face à ces disputes. Elle aimait son mari et sa fille, elle ne pouvait pas prendre parti. Un soir, River avait décidé de remettre de l’huile sur le feu mais cette fois-ci, elle s’était attaquée à sa mère. Elle lui reprochait d’être trop invisible et de ne pas réagir. La goutte qui fit déborder le vase fut la claque. La claque que lui mit Dolores pour lui avoir parlé ainsi. River ne pouvait pas rester dans une maison où elle subissait à longueur de journées les coups et les cris de ses parents. Sa mère s’y était mise, il était donc temps qu’elle s’en aille. La mort de sa grand-mère l’aida. En effet elle préparait sa fugue avec sa meilleure amie depuis quelques temps déjà et quand elle perdit sa grand-mère, River hérita de toute sa richesse pour ne pas dire des millions. C’est donc à 17 ans qu’elle s’envola pour les Etats Unis, se réfugier chez des gens de confiance. Au début, ça l’amusait de faire le tour des Etats Unis sans se soucier de l’argent ou de la famille, mais au fur et à mesure, River eut le besoin de se poser et de reprendre sa vie en main. C’est à Cambridge qu’elle décida de s’installer définitivement. L’argent de sa grand-mère allait pouvoir l’aider à financer ses études à Harvard. Elle avait pris la fuite et avait abandonné sa meilleure amie, une fois de plus. C’est comme si c’était devenue une habitude.