Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle melanouille et j'ai dix-huit ans. Je suis une petite française et j'ai connu le forum grâce à un top-site.     alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Kate Middleton comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par heardies. Je fais environ 600 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲  
Je souhaite ▲
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?) être Summer Camper (?)
participer à la roulette RP (?) participer au Monkey & Peanut (?)

On aimait Louise, on aimait son sourire et la confiance qu'elle inspirait. Elle aimait qu'on la prenne pour celle qui travaillait énormément et qui s'en sortirait le mieux et qui était l'une des plus populaires de l'école. Elle aimait être le centre d'intérêt de certaines personnes, c'était toujours gratifiant. Jusqu'au jour où elle tomba amoureuse de ce garçon, fraîchement débarqué de New York et qui semblait vouloir se faire une place à Cambridge. Il avait intégré l'équipe du lycée, avait la moitié des filles à ses pieds, digne d'un feuilleton américain et comme l'amour rendait bête, Louise avait été naïve. Ils avaient alors commencé à sortir ensemble, ne s'imaginant pas que ce garçon pourrait créer une blessure en elle. Elle qui était sensible et susceptible. Elle qui était pourtant affectueuse et attachante sans oublier fidèle envers ce dernier. Elle qui avait été naïve de croire qu'elle aurait été la seule fille de sa vie. Elle s'était trompée. « Tu ne vaux rien… » lui avait-elle craché à la figure lorsqu'elle avait appris qu'il voyait une autre fille depuis quelques semaines. Elle savait que ces mots allaient le faire réagir, lui qui travaillait pour pouvoir se payer de quoi vivre, lui qui était loin d'être l'enfant d'une chirurgienne et d'un ambassadeur. « ça te va bien de dire ça ! On n'a pas tous un ambassadeur comme père. » Ses mots étaient durs, son expression l'était aussi. Elle le détestait si bien qu'elle le gifla avant qu'il la traite de garce. C'était alors qu'elle se promit qu'elle ne s'abaisserait plus à ce genre de personnes, d'un niveau si bas. Ses parents l'avaient avertie et si elle avait pensé que c'était parce qu'elle était avec une personne de bas rang, elle avait fini par comprendre qu'ils la mettaient juste en garde contre lui, peut-être que sa mère avait mené son enquête comme elle le faisait toujours.

« Papa… » commença la jeune Louise, âgée de seulement dix-neuf ans, laissant sa voix en suspens alors que celui-ci reposa son stylo sur son bureau, croisant les mains sur ce dernier avant de lever la tête vers sa fille, non sans un soupire. « Qu’y a-t-il, Louise ? » Il savait qu’il regretterait certainement aussitôt la question posée. Sa petite fille, Emmalin Louise, était la prunelle de ses yeux et il lui était bien difficile de lui refuser quoique ce soit. Ses caprices lui étaient très souvent obtenus. « Je voudrais une nouvelle voiture. » répondit-elle en faisant les yeux de chat pottés à son père. Elle savait qu’il n’y résisterait pas longtemps. « Tu en as déjà eu une le mois dernier pour ton anniversaire… Elle ne te plaît déjà plus ? » Louise roula des yeux. Effectivement, elle en avait eu une pour son anniversaire, soit le quatorze juillet autrement dit une fête nationale en France, un jour ordinaire aux Etats-Unis. « Non. J’ai vu Elisa hier et elle en avait une mieux que moi. » se plaignit-elle. Seulement, la jeune fille n’avait pas vu que sa mère était assise au coin de la pièce, un bouquin en main et une tasse de thé de l’autre. Activité qu’elle faisait régulièrement mais à une heure plus tardive habituellement en un dimanche après-midi. Alors qu’il poussa un soupire et qu’il allait ouvrir la bouche, ce fut sa femme plus jeune que lui de huit ans qui parla : « Hors de question, Emmalin Louise. Tu patienteras jusqu’à Noël. » Son ton était catégorique et la jeune fille savait qu'elle ne pourrait rien dire contre sa mère, elle arrivait toujours à avoir le dernier mot alors pourquoi s'égosiller ? « De toute façon, vous n’y comprendrez jamais rien ! Je vais voir Alex ! » Et elle partit en claquant la porte. Alexander était son grand frère, plus âgé qu’elle d’une dizaine d’années, fils du premier mariage de son père avec une allemande. Parfois, Louise se demandait si son père avait réussi à séduire les femmes grâce à son charme français dont s’amusait toujours Emily, sa mère qui disait qu’après sa rupture avec sa première femme, son père avait profité de son célibat. Contrairement à ce que cette scène de famille pouvait laisser penser, elle était proche de ses parents et beaucoup de son père.

Ce jour-là, il neigeait. Comment pourrait-elle alors oublier la neige d’un blanc si pur et innocent qui était tombée sur la ville ? Elle était à l’université, elle ne se souvenait plus tellement de ce qu’elle y avait fait. Peut-être révisait-elle assidument pour un examen, peut-être racontait-elle quelques ragots ou peut-être était-elle avec une amie à lui remonter le moral autour d’un bon chocolat chaud. Ce dont elle se souvenait, c’était de cet appel que lui avait passé sa mère, cherchant ses mots. Son frère était à l’hôpital, il avait été battu ou il s’était battu. Que s’était-il passé ? C’était ce qu’elle se demandait encore et toujours. Marchant dans la salle d’attente blanche de l’hôpital, elle n’arrivait pas à tenir en place. Maureen, la femme de son frère, était assise sur une chaise, tremblante alors que Jean-Baptiste avait contacté son ex-femme, Elke afin qu’elle vienne les rejoindre. Les mains encore emmitouflées dans ses gants, elle les passa l’une à l’autre nerveusement, personne n’avait jamais vu Louise dans un tel état. Son frère comptait énormément pour elle et malgré les allures qu’elle se donnait et que chacun pouvait voir en elle à l’université, elle était accablée et apeurée que ce qu’avait son frère était très grave comme l’avait échappé un des ambulanciers à son arrivée aux urgences. « Je suis désolé, nous avons fait tout ce que nous pouvions. » Le sort avait été lancé, les mots étaient durs et froids alors que pourtant le visage du médecin se faisait compatissant. Un monde qui s’écroulait autour de la jeune fille jusqu’à ce qu’elle se réveille de cet horrible cauchemar qui lui arrivait de faire de temps à autre. Elle avait beau faire la fière et être forte, sa plus grande peur était très certainement de se retrouver seule et surtout de pleurer un être aimé. Pourtant, cela ne l’empêchait pas de continuer à s’estimer faire partie de l’Elite. Elle était mieux que certains, assez pour d’autres. Elle aimait travailler, ses études étaient une priorité et c’était pourquoi elle était cultivée, déterminée et sérieuse dans ses devoirs. Elle aimait être entourée, attachante et souriante avec ses amis, loyale et attentive envers eux sans oublier calme et affectueuse. Elle avait tout pour plaire, pour être heureuse. Elle était entrée à Harvard, université dont ses parents étaient fiers puisque sa famille maternelle y avait étudié. Chaque jour qui passait rendait ses parents on-ne-peut-plus fiers de leur petite fille devenue grande.


Un gala de charité, organisé par son oncle, le frère de sa mère. Il allait s'en dire que Emily Gaulthier, de son nom de jeune fille Wright, faisait partie d'une grande famille. Un père ayant été procureur et un petit frère qui venait d'entrer dans le monde de la politique et qui espérait très vite rejoindre le Congrès. Ce genre d'évènements, c'était ce que préférait Louise, toujours invitée par son oncle qui savait que sa nièce aimait se parer de sa plus belle tenue mais qui avait aussi le don de déceler les véritables intentions des uns mais des autres aussi. « Je savais que tu rendrais cette salle magnifique. J'ai bien fait de te confier l'organisation de la soirée. » Il passa son bras sur les épaules de la jeune fille, c'était toujours elle qu'il venait trouver pour organiser ses grandes soirées, il savait que cette dernière aimait tout avoir sous son contrôle mais qu'également, elle faisait du très bon boulot lorsqu'il s'agissait de tout préparer. Elle visait toujours la perfection et était toujours très minutieuse, c'était pourquoi elle gardait toujours un regard sur les serveurs ou sur quelconque personne qui pourrait rendre cette soirée moins agréable. « C'était avec plaisir, tu me connais. » dit-elle avec un sourire alors qu'ils s'approchaient de quatre personnes. « Je vous présente ma nièce Emmalin Louise. » dit-il avec un sourire alors qu'il chuchota à l'oreille de cette dernière avec discrétion : « A toi de jouer, c'est le fils d'un châtelain français. » Ce que l'on attendait de Louise ? C'était qu'elle fasse honneur à leur famille, en épousant sans doute une grande fortune du monde mais il semblerait que pourtant, elle ait un attrait pour les personnes peu communes à son entourage. On voulait qu'elle les rende fiers comme elle le faisait durant sa scolarité à Harvard.


Un jour après l’incident. Les bombes posées dans certaines parties de Harvard dont une vers la librairie. Ce jour-là, elle s’en souviendrait probablement toute sa vie. Assise dans un coin de sa chambre, les genoux ramenés vers elle, elle ne cessait de revoir la scène encore et encore lorsqu’elle fermait les yeux. Elle avait tenu à rentrer à la maison, en disant que cela allait et qu’elle n’avait pas besoin d’être suivie. Mais la vérité était toute autre. Qu’était-il arrivé à cette personne pour qu’elle veuille faire exploser une Université entière en prenant le risque que certains étudiants soient blessés, au pire tués. C’était ce qu’elle avait entendu aux informations. Certains étudiants étaient morts alors qu’elle s’en tirait avec quelques égratignures seulement. Un étudiant à côté d’elle avait eu la présence d’esprit de la faire se plaquer à terre alors qu’il avait posé ses mains dans ses cheveux pour qu’elle reste à terre tout comme lui et qu’elle évite d’être plus grièvement blessée. Lorsqu’on les évacua de la salle, elle le perdit de vue et ne sut pas de qui il s’agit mais jamais elle ne le remercierait assez. Elle passa de nombreux jours voire peut-être semaines chez elle, elle avait perdu la notion du temps. Puis elle finit par retourner à l’université mais tentait d’éviter comme elle le pouvait, la librairie. Cet accident resterait ancré en elle.