Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Shokibo/Shoki et j'ai 20 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à Maxence/GOLD ANTHEM.  Et bien mon meilleur ami et moi avions besoin d'un forum où nous mettre en couple (parce qu'on est bizarre) et comme on a trouvé le design et le contexte plus simple mais bien fait alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Zayn Malik comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par (c)ENERGETIC. Je fais environ + de 1 000 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé crée par Moi-même et Maxence.

Mot de la fin ? ▲ Hallowa, soyez doux avec moi s'il vous plait  
Je souhaite ▲
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?) être Summer Camper (?)
participer à la roulette RP (?) participer au Monkey & Peanut (?)

Courir après les papillons dans le jardin avec un petit filet et une risette étincelante n’était point rare pour Kenaël. Le jeune garçon maintenant de 20 ans a toujours été une boule d’énergie, sensible et empli d’amour. De l’amour pour tous, sans exception. C’était un garnement si aimant qu’on pouvait presque se demander s’il avait connaissance de la haine et la colère, de la tristesse et la déception, du malheur et la mort.

Respirant dans un monde de confort et d’aise, d’abondance et de plaisir, il réussissait par la même occasion à être un écolier éduqué et intelligent, ramenant toujours de bonnes notes à sa mère et à ses tantes, n’habitant peu loin de leur grande maison situé Boston.
La seule tare peut-être dans ce tableau parfait serait l’absence d’un père bel et bien vivant. Toutefois, Kenaël ne pouvait lui reprocher, Ô non, son père était son modèle de puissance, son modèle de perfection… Il ne faisait que travailler, cela est vrai, mais comment lui en vouloir quand il fait tout ça pour les deux personnes qu’il chérit le plus au monde ? Sa femme et son seul et unique fils.

De plus, l’enfant eut bien vite compris qu’un poste à l’ambassade d’Égypte à Washington n’était point de tout repos alors, le peu qu’il pouvait profiter de son paternel, il le faisait à cent pour cent. Les deux riaient toujours, s’enlaçaient, se racontaient des histoires, inondaient la villa d’exultations et de pleurs de joie, se confiaient des mots doux, des espérances et des attentes…

« Papa, tu reviendras vite, hein ? J’aimerai te montrer les tours que j’ai appris à Nugget ! Il arrive à ramener le bâton quand je lui envois ! Et puis… Ça ferait plaisir à maman que tu sois là… Et on pourra te montrer combien je m’améliore en base-ball ! »

Malgré les éloignements répétitifs, rien ne pouvait contrer la béatitude qu’avait l’homme mature sur son faciès : ses frères et sœurs le soutenaient, son père et sa mère respiraient la santé, sa femme le dorlotait et son fils l’admirait. Il ne pouvait quémander plus. Si sa vie personnelle était fleurie et épanouie, c’était sa tâche de faire communiquer les traditions égyptiennes partout dans le monde, ses propres origines.

Nonobstant, dans cette symphonie si bien écrite jusqu’à symétrie exquise, une certaine répugne de la beauté s’y est immiscé. Au bout de quelques années, malgré les relations ayant toujours été fusionnelles, le boulot prit bien trop de place et il n’était pas rare de voir les deux géniteurs s’engueuler parce que la figure masculine n’était plus là et ne remplissait ni son devoir conjugal, ni familiale.

On pourrait penser que cela affectait beaucoup Kenaël mais celui-ci ne comprenait pas encore, pas de suite. Il était si innocent et naïf qu’une petite dispute lui pinçait simplement le cœur et lui faisait froncer les sourcils… Rien de méchant, après tout, papa et maman s’aiment encore, non ?

Plus d’une fois, il eut essayé de parler de ses inquiétudes avec sa chère et tendre et à chaque fois, elle réussissait à le rassurer, l’apaiser et le lénifier. Ce n’est pas une craquelure dans la peinture qui rend l’œuvre d’art ignoble et hideuse, n’est-ce pas ? L’enfant préféré voir les choses de façon positif, malgré ses craintes et peurs de pré-pubère de douze ans.

Après tout, cette perfection devait bel et bien un jour montrer ses lacunes… Elle en serait devenue maladive…

Kenaël gardait un sourire chaleureux, finir mal était la dernière chose qu’il voulait, alors, de son somptueux visage d’enfant grandissant, il se peinturlurait d’un rictus onctueux, ses yeux devenant deux beaux croissants de lune attendrissant. Il aimait montrer que les choses allaient bien et faire comme si ça allait. Il aimait tenir la pâte de son chien maintenant plus âgé, il aimait toujours courir après lui mais ce qu'il adorait par-dessus tout, c’était se coucher dans l’herbe de son jardin gigantesque et caresser les oreilles de Nugget, le berger allemand suisse teinté d’un blanc scintillant.

« Hey M’man… Tu viens de brûler le dîner… Qu’est-ce que tu faisais ? » Ria le brun, essayant de sauver le riz dans la poêle et les légumes dans la casserole.

Ce n’était pas la première fois que l’élégante femme faisait quelques fautes d’étourderies, on peut dire que c’était son caractère ? Ou peut-être simplement était-elle préoccupée par ses soucis de couple ? Notre petit doué plutôt empathique éprouvait beaucoup de compassion pour sa mère et, peut-être par magie, arrivait toujours à décerner quand elle allait bien… Ou non.

C’est alors avec indulgence et beaucoup de patience qu’il accepta toutes ses petites fautes. Le pot de fleur cassé, les repas trop cuits ou pas assez, les aliments pourrissant dans le réfrigérateur, les habits délavés et les autres teintés, les courses oubliées dans la voiture, les intoxications alimentaires et même la fois où le garçon fût, encore une fois, abandonné chez ses tantes alors qu’il était venu en voiture bel et bien accompagné de sa maternelle.

Le stress, sûrement. C’est ce qu’il disait. Il se disait ça et souriait, c’était tout ce qu’il pouvait faire. Tout ce qu’il pouvait faire jusqu’à ce que ses treize ans sonnent et que son chien rende l’âme. Il avait pourtant demandé plus d’une fois qu’on l’amène au vétérinaire, ses parents en avaient même discutés. Pourquoi personne ne l’avait emmené ? Son père lui avait promis qu’il verrait sa avec sa mère. Sa mère avait promis par la suite qu'elle ferait vite. Pourquoi donc un décès était à noter alors qu’il aurait pu être retardé ?

Pour la première fois de sa vie, l’adolescent ressenti de la haine et de la colère, de la tristesse et de la déception, du malheur et enfin, avait connaissance de la mort.


C’est ainsi qu’à son entrée au lycée, comme si une fissure dans le mur ne suffisait pas, après des mois et des mois de discussions, de disputes et de prises de décisions, la mère parfaite fût envoyer à l’hôpital et fût revenue avec un diagnostic... Plus qu’inquiétant : Alzheimer précoce. En toute honnêteté, celui qui le prit mal fût le mari. Dépité, dévasté, détruit. Les Triples D si on peut d'humour ne vous fait point peur dans cette histoire.

Il disparut pendant au moins plus de trois semaines, un record, du moins quand il ne part pas en voyage d’affaires. Aucune nouvelle, aucun signe de vie, rien. Pas même un petit mot pour rassurer son fils. Ce dernier quant à lui, que dire ? Comment l’auriez-vous pris si votre mère était atteinte d’une dégénérescence neuronale ?

La seule option possible était d’être ce fils parfait, soutenant et réconfortant, n’ayant pas peur de sacrifier sa jeunesse et quelques points dans son bulletin de notes. Heureusement, la famille fût là pour l’aider, néanmoins, tous ont leurs vies et n’ont pas forcément envie de perdre leurs temps pour quelqu’un qui, en apparence, va très bien.
Et il faut le noter, le paternel mis beaucoup de temps pour prévenir les proches… Sûrement la honte. Une honte qui le rongeait. Sa femme perdait, littéralement parlant, « la boule ».

Kenaël aurait voulu continuer à sourire comme un innocent et naïf mais cela devenait presque trop dur. Il apprit à prendre soin de lui sur le coup et à prendre soin de sa mère. Même si elle faisait toutes ces choses rudimentaires seule, il y avait toujours les petites erreurs qui pouvaient venir agrandir les haillons dans la toile. Ses petites choses qui devenaient plus que de simples pincements au cœur.

Détermination et courage fût obliger à notre protagoniste plus d’une fois et l’absence de son père lui foutu un coup dans le moral. Etait-il aussi lâche que ça, allait-il revenir ? Bien sûr. Il en était sûr, certain. Du moins il espérait. Heureusement, au bout de ses trois semaines, il fût rassuré, même s’il ne resta que deux nuits avec eux, il resta. Et c’est dans une conversation entre « hommes » que les deux complices se retrouvèrent.

« Kenaël, je sais… Tu dois m’en vouloir. Je t’ai… Je t’ai laissé… Excuse-moi. Occupe-toi de ta mère quand je ne suis pas là, d’accord ? Si tu as besoin d’aide, appelle-moi. »

Ce n’était pas une promesse. Non, loin de là. Sinon, il l’aurait brisé depuis bien longtemps. Au début, ils avaient repris une évolution, une vie tranquille, après tout la maladie est d’une progression extrêmement lente… Petit à petit, les choses reprirent leurs sens et leurs cours, l’adolescent de tout juste quinze ans réussissant à redresser ses notes, réfléchissant mûrement à comment aider sa mère plus que physiquement. C’est dans les moments durs que son avenir se vit tracer sur une feuille de papier comme si cela était le plus évident. Il ne voulait pas voir sa mère dépérir comme une fleur fane.

Et c’est avec un sourire presque comme celui d’antan qu’il reprenait son rôle idéal, une lourdeur pourtant présente sur les épaules.


Pourtant, les années passèrent et les choses se dégradèrent, tout comme les neurones dans l’amas de cellules grises de sa mère. La femme âgée de plus de cinquante ans montrait de plus en plus de symptômes typiques de la maladie. Il lui arrivait même parfois de ne plus se rappeler de ce qu’elle venait de faire. Pour Kenaël se devint plus dur mais, il fallait qu’il reste concentrer. Bientôt, il allait passer tout un tas d’examen pour pouvoir entrer à Harvard, visant bien entendu le cursus neurosciences. Même si le jeune homme se sentait seul avec une mère qui bientôt ne sera plus que végétatif, dans un sens, cette solitude lui fît comprendre beaucoup de points sur ses croyances passées.

Son père n’était pas aussi parfait qu’il le disait. Sa mère ne sera pas « toujours » là comme elle lui avait promis. Sa famille ne pourra pas s’occuper de lui comme il lui avait fait penser. Ses amis ne pourront pas l’aider comme chacun le disaient quand il pleurait.

Il lui arrivait de temps en temps de se dire que sa mère était un fardeau. Et il se maudissait pour oser laisser l’idée venir s’installer en lui. Nonobstant, l’idée resta. Et le hante maintenant encore.

N’avoir personne à qui se confier, à parler, une phobie profonde de donner sa confiance en qui que ce soit le ronge. Et le pire, cette impression que personne ne le voit descendre dans le mal-être l’angoisse. Il se met à fumer, à avoir des plans d’une nuit et finalement, son père le remet dans le droit chemin avec une bonne gifle quand il le surprend en train de fumer autre chose que du tabac.

« Je n’ai pas besoin de deux malades dans cette maison. »

Ça lui avait presque échappé. Que son père était dans cette maison. Que sa mère était fichtrement malade. Qu’il devait toujours être ce satané fils parfait. Alors il commença à détester ses parents. A détester la nouvelle léthargie de sa mère et son hobby de confondre son fils avec son mari. A détester ce crétin de mari justement, le trouvant bien trop con pour être un père ou bien un amant.

Il entra haut la main à Harvard et menti à son père. Bien sûr qu’il était en Politique, où pourrait-il aller ailleurs quand son père veut qu’il le suive dans le chemin de la diplomatie ? Ô oui pour sûr, Kenaël serait un diplomate né : Sentez le sarcasme dans cette belle phrase.

C’est ainsi qu’avec beaucoup d’acharnement qu’il commença à faire ses études voulu parfois par pitié, mais qui maintenant le fascine et le passionne. Et de toute façon, si le paternel n’est jamais là, comment pourrait-il le savoir ?

Jonglant entre l’université et chez lui, sa vie sociale devint presque dans le négatif et sa vie sexuelle devint aussi plate que les plaines de la Mongolie. Mais Kenaël a un objectif. Il a un objectif et ne compte pas le perdre des yeux. Puis communiquer un minimum avec la société réussit toujours à tenir sa tête hors de l'eau dans les moments les plus durs.

Les choses s’arrangeront et, l’enfant encore innocent dans ce jeune adulte en est sûr et certain. Et il fera en sorte que cela arrive dès que possible. Qu'importe les options se présentant à lui.