just like a souvenir
you're giving me chills at a hundred degrees
calling your name, the only language I can speak
taking my breath, a souvenir that you can keep
calling your name, the only language I can speak
taking my breath, a souvenir that you can keep
verre tourne en main, les yeux rivés sur l’enveloppe déposée sur le comptoir. bataille interne pour ne pas l’arracher et en découvrir le contenu, sans pour autant vouloir pousser la contradiction à son paroxysme. le jour était déjà trop pénible pour s’ajouter un objet pour rappel, des trouvailles du détective engagé. comme si on ne souhaitait pas la libérer de lui. et ça avait fonctionné, les plans d’un nouvel an aux alentours de boston abandonnés et le domicile tout de même quitté pour éviter les inconsistances inhabituelles, celles qui pousseraient à se poser des questions. incapable de se pavaner là-bas, tout sourire. seul jour lamentable octroyé, celui où elle ne ferait pas semblant. la gorgée de trop, noie les bonnes résolutions. fait remonter à la surface les interdits. celle qui la pousse à quitter le bar et indiquer son adresse au chauffeur. les pensées se mélangent devant l’entrée, sans savoir ce qui la menait ici. incapable de l'affronter. et elle se retrouve là, accroupie. les jambes tremblantes, à vouloir glisser une enveloppe trop épaisse sous la porte. trop fébrile pour tenir sa position, manque de perdre l’équilibre qu’elle maintient avec une main brutalement posée sur la porte, dans un bruit sec.
(Giorgia Rockefeller)
master ofmy own fate✧ we're the captains of our own souls. there's no way for us to come away, 'cause boy we're gold