Arrivée depuis deux jours au Canada, j’en profite pour décompresser, les derniers mois ayant été intenses en ce qui concerne le développement de W.I. j’estime que j’ai le droit de prendre du temps pour moi. En bonne patronne tyrannique, je continue à gérer mon univers du Canada.
Je suis en train de traîner, à bouquiner, lorsqu’on frappe à la porte de ma chambre alors que je n’ai rien demandé. Que je n’ai prévenu personne et que je ne veux absolument pas être dérangée.
« Mlle Witter, c’est le service d’étage. » Un regard est lancé en direction de l’entrée, je me dois d’avouer, que je tique sur l’accent. Surprise d’entendre de sonorité allemande dans cet état.
A peine la poignée baissée, c’est une tornade rousse qui explose et j’en suis d’avance fatiguée.
« Il est parti. » Je te montre ma surprise, je ne sais pas ce que tu dis,
« Il a démissionné, » non, je l’ai viré, mais de ce poste, il n’en avait pas besoin,
« avec pour idée de partir et tu l’as même pas retenu ! » Rete-quoi ? Je t’en prie, Willow, t’es devant Wendy.
« Si je peux pas compter sur ma meilleure amie pour ce genre de choses, sur qui je peux compter ?! » Quel genre de choses ? Il faut m’expliquer. On parle d’un mec qui est remplaçable. Facile à oublier.
« Est-ce que t’as au moins essayé de le retenir Wendy ? » J’ai presque envie de rire, de lui dire qu’elle, elle a oublié qui je suis. Je ne retiens pas les gens
pour moi, alors à quel moment je l’aurais fait pour toi ?
Je n’hésite même pas, tout en me retournant pour la laisser entrer entièrement, je crache un,
« On parle de qui ? » si insignifiant que je ne me souviens même pas de lui.
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