A new year’s reunion ✧ team stars

A new year's reunion.

rabaissement familial  
@Lilia Arnault & @Rainier de Danemark

Benedikt reste un vrai gamin, il ne peut pas le nier. C'est pour cela qu'il ne prend pas mal les propos de Lilia, cela ne lui pose aucun souci. Au contraire, ils s'en amusent et de toute manière, ils se taquinent gentiment. "Nianiania." Bougonne le Marlowe de son côté avant d'éclater de rire. Il ne peut s'en empêcher de faire le pitre. Heureusement, Rainier ne surenchérit pas, sinon ils passeraient leur soirée sur ce sujet et il ne cesserait de faire le gosse ! "J'suppose qu'elle est censée m'aimer même sans doigt, non ?" Plissant des paupières, il s'interroge durant une fraction de seconde pour recouvrer son large sourire. "Il n'a pas besoin d'être comme toi. Il sera et est déjà comme son père." Il n'y a pas que la brune qui est polyglotte et de la malice incendiant ses yeux clairs, il tire la langue à Lilia. Le blond adore cela, il pourrait le faire toute la soirée et à Rainier aussi. Il faudrait qu'il parvienne à lui faire tirer la langue à lui aussi alors mettant un coup de pied à Lilia, il essaye de le lui faire comprendre dans des signes. "Ah ! Y'a encore les décos ?" Benedikt n'en était pas sûr du tout, mais il est assez heureux de le savoir. "Alors, on va pouvoir aller les voir." Son côté gosse reprend le dessus, rien qu'en imaginant les merveilles présentes derrière les vitres. Il y laissera très certainement des traces de doigts. "T'as raison." Le blond adorerait que Rainier en boive avec eux, mais il sait que c'est pour sa santé et ils ne peuvent rien y faire. Malgré tout, ils peuvent trinquer ensemble. "Allez ! J'dis à nous !" Levant son verre de vin, il le fait tinter avec ceux de ses amis et en avale une gorgée. Tout ce qui se trouve devant eux lui donne l'appétit. "Perso, j'pense aussi à du canard. Mais genre une cuisse de canard, avec de délicieuses petites patates avec cette sauce savoureuse là, vous y êtes ?" Il les regarde l'un après l'autre puis avale une nouvelle gorgée de son vin. "Donc tu veux vraiment manger l'inspecteur." Il laisse quelques secondes de silence planer et reprend : "l'inspecteur maigret de canard." Il sera sans doute le seul à rire à sa blague, mais il le fait à gorge déployée. 

Presque innocemment, tu avais proposé de couper le doigt qui débordait sur l'objectif quand Benedikt s'essayait à l'art de la photographie. Ce à quoi Lilia demanda si la fiancée de votre ami l'aimerait même sans doigts. Un sourire étira tes lèvres. "Après ça dépend quel doigt on décide de sacrifier." Tu dis d'un ton extrêmement léger, comme si tu étais en train de parler de la pluie et du beau temps. "Tant que ce n'est pas celui où on porte l'alliance ça devrait aller. À moins que tu préfères garder celui du milieu, tu sais...le vulgaire." Celui-là même que la bienséance t'empêchait de dégainer pour illustrer ton exemple. Pour quelqu'un d'extérieur à votre tablée la conversation pouvait paraître lunaire, à ainsi sauter du coq à l'âne mais entre vous c'était quelque chose de parfaitement habituelle. La conversation restait néanmoins bon enfant, même si vous étiez tous trois des adultes accomplis. Désormais, le débat portait sur Simon et sa capacité à parler plusieurs langues. Benedikt, tout comme Lilia, parlaient également un nombre de langues assez conséquent, ce qui vous était utile dans vos professions respectives. Tu haussas les épaules. "De toute façon dans la mesure où sa mère est américaine et que moi je suis danois, il aurait été au moins bilingue." C'était une bonne chose, d'apprendre aux enfants plusieurs langues dès leur plus jeune âge, ça leur donnait des aptitudes que les autres enfants n'avaient pas. Finalement, Lilia évoqua les décorations de Noël et Benedikt s'étonna qu'elles soient encore installées. "Quand on sait que les fans de Noël installent leur sapin dès le mois de novembre, ça aurait été un sacrilège de les retirer sitôt Noël passé." Tu dis doucement en piochant une tranche de charcuterie que tu étiras sur une tartine. Tu hochas vivement la tête avec approbation lorsque le blond leva son verre à votre santé. "À nous, et à ces retrouvailles tant attendues!" Tu dis avec enthousiasme, buvant une gorgée de jus de pommes pour te rincer le gosier. Apparemment, vous allez tous les trois prendre la même chose, ce qui t'amusa parce que tu pouvais constater que vous étiez toujours sur la même longueur d'onde même des années après. "Va pour le maigret de canard." Tu dis, sans te rendre compte dans un premier temps que tu n'avais pas utilisé le bon mot et que tu avais foncé tête baissée dans la connerie de Benedikt sans te poser de questions. Tu haussas un sourcil en voyant le blond rire à gorge déployée. "Ce n'est pas comme ça qu'on dit?" Tu t'enquis, la tranche de pain garnie de charcuterie s'arrêtant net à mi-chemin entre ta bouche et ton assiette.  

@Rainier de Danemark & @Benedikt Marlowe ✧ Lilia écouta la remarque de Rainier avec un mélange de consternation amusée et de scepticisme feint. Elle croisa les bras, appuyée contre le dossier de sa chaise, et fixa Benedikt avec un sourire en coin. «Alors comme ça, on veut te priver d’un doigt ? Tu sais, Bene, je suis presque curieuse de savoir lequel serait le plus dispensable. Peut-être ton petit doigt ?» Après tout, il ne sert pas à grand-chose... sauf peut-être pour boire ton thé avec élégance.» Elle accompagna sa remarque d’un geste théâtral, simulant un mouvement délicat avec son propre petit doigt levé. Puis, elle éclata de rire, secouant la tête alors que leur conversation prenait des détours absurdes, comme toujours. Ce mélange de légèreté et d’humour décalé était une des raisons pour lesquelles leurs retrouvailles avaient toujours un goût particulier. «En tout cas,» ajouta-t-elle en reprenant son sérieux, «je suis sûre que Camille t’aimerait même avec un doigt en moins. Peut-être pas autant, mais elle pourrait s’y faire.» Elle leva les mains en signe de paix avant que Benedikt ne proteste. «Je plaisante, je plaisante ! Mais sérieusement, on pourrait arrêter de parler de mutilation pendant le dîner ? J’ai encore envie de manger, moi !» Benedikt, fidèle à lui-même, semblait décidé à entraîner tout le monde dans ses idées farfelues. Après qu’ils aient tous deux tiré la langue plus tôt pour illustrer leur plaisanterie, il tenta d’inciter Rainier à faire de même. Ses gestes étaient subtils mais insistants : un regard significatif en direction de la jeune française, une mimique exagérée qui ne laissait aucun doute sur son intention. Lilia, qui n’avait rien manqué de cette tentative discrète, esquissa un sourire amusé. Elle posa son menton dans sa main, ses yeux pétillant de malice en regardant Rainier. Elle comprenait parfaitement le petit jeu de Benedikt, mais faire céder le Danois relevait d’un autre niveau de persuasion. La discussion continua son flot puis les trois amis levèrent leurs verres dans un geste synchronisé, leurs sourires illuminant leurs visages. Le tintement délicat du cristal résonna autour de leur table, un écho de leur complicité inaltérable. «À nous,» déclara Lilia, ses yeux brillant d’émotion. «Et à notre amitié, qui traverse les années sans faillir.» Ils échangèrent un regard complice, comme pour sceller ce moment précieux, avant de porter leurs verres à leurs lèvres, célébrant à la fois le passé, le présent et tout ce que l’avenir leur réservait. Bien évidement, Benedikt balança une énième blague et la reprise de Rainier fit éclater de rire la brunette, le genre de rire franc et léger qui illuminait toujours ses traits. Elle posa son verre sur la table pour éviter de le renverser, secouant la tête en direction de Rainier. «Le maigret de canard, c’est Ben qui déteint sur toi là c’est pas possible.» Elle jeta un coup d’œil complice à Benedikt, qui continuait de se moquer à gorge déployée.

A new year's reunion.

rabaissement familial - évocation sexuelle en pensée dans la narration
@Lilia Arnault & @Rainier de Danemark

Benedikt se demande si avec un doigt de moins, il serait toujours chéri par sa Camille, mais les mots de Rainier lui font arquer un sourcil. Lui, l'héritier de la couronne, disait-il bien ce à quoi il pense ? Est-ce qu'il évoque bel et bien des choses de nature potentiellement sexuelle, ou est-ce lui qui se fait des films ? Mais lorsqu'il évoque celui de l'alliance ou encore le majeur, Ben étire un sourire. Bien sûr que non, RainRain ne parlait jamais de ça, jamais ! Bien qu'il fasse référence au majeur, mais ne l'illustrera pas en l'utilisant. Puis c'est à Lilia de surenchérir et immédiatement, le Marlowe fait non de la tête. "Le petit doigt, impossible. J'en ai besoin pour le thé." Il s'esclaffe encore : "quant au majeur, vous vous doutez bien que j'ai besoin des deux. Va pour l'annulaire que je n'utiliserais pas avec un anneau ou un index. Mais je garde les autres !" Quand elle désire qu'ils cessent d'en parler, car ils doivent manger, le blond s'exclame alors : "diantre ! Vous avez raison ma chère amie. N'évoquons plus ce sujet du plus délicat et peu ragoutant." Acquiesçant dans un hochement de tête et prenant son verre de vin en levant son petit doigt, Ben explose de rire. Il devait le placer, ce mot qui se trouvait sur sa langue, il a ses propres défis. "Mais n'empêche, j'pense qu'il sera plus que bilingue." Impossible qu'il en soit autrement avec son père. "Hé ouais, j'ai entendu parler des dingues qui commencent dès novembre. Ils font quoi quand tout est décoré ? Ils se laissent bercer par la magie de Noël ?" Selon lui, si tu n'as plus rien à décorer, par la suite, tu te fais sérieusement chier, mais bon, ce n'est pas comme s'ils décoraient chez-eux par eux-mêmes les Marlowe. "Mais ouais, si on a le temps, on peut aller voir les vitrines." Son désir d'être écrasé contre reste toujours aussi présent. Lorsqu'ils trinquent ensemble, Benedikt sourit et il avale une gorgée de leur vin. "Fameux." Il prononce à Lilia, lui rappelant qu'ils doivent faire tirer la langue à Rainier dans un jeu de signes, une nouvelle fois. Puis, ils se mettent à rire à cause du magret devenu l'inspecteur maigret de canard. Ben n'en peut plus, il essuie des larmes causées par son fou rire et se tournant vers Rainier, il lui tire la langue, à voir s'il répondra en faisant de même.  

Tu pouvais être très lourd par moments, quand tu insistais sur tes blagues pas toujours drôles. En l'occurrence la blague en question concernait les doigts de Benedikt et le tout était de déterminer celui dont il pourrait aisément se passer. La conversation était en train de prendre une tournure très scabreuse et n'était plus vraiment tout public. Tu fis une moue faussement indignée quand Bene se moqua de ceux qui levaient le petit doigt pour boire leur thé. Bien sûr que tu faisais partie de ceux-là, en tant que membre de la royauté il ne pouvait en être autrement, il y avait des règles de bienséance pour tout, même pour prendre le thé. Tu levas tes deux mains en signe de reddition quand Lilia dit qu'il était temps d'arrêter de mutilation à table. "D'accord, d'accord." Tu obtempéras en étouffant un rire. "On va s'arrêter là avant que ça dégénère, surtout au vu des esprits mal tournés qu'il y a à cette table." Tu jetas un regard au blond qui n'était pas le dernier à faire des blagues grivoises et tu n'avais pas envie de savoir ce qu'il était capable de s'imaginer, encore moins quand c'était une sombre histoire de doigts. "Diantre..." Tu répétas, sidéré par ce que tu venais d'entendre. "Mais qui dit ça? Même chez nous, ça nous arrive de laisser échapper un putain bien senti." D'autant plus que la langue française était très riche en jurons. "Cesse donc de te comporter comme un freluquet!" Tu lanças en faisant les gros yeux au Marlowe. Puis, ton regard s'arrêta sur Lilia, qui semblait être dans ses petits souliers. Tu avais l'impression que ces deux-là étaient de mèche mais tu ne savais pas à quel sujet. Tu plissas les yeux. Tu aimais bien Noël et l'esprit festif et convivial qui imprégnait tout le mois de décembre mais ce n'était pas au point de faire ton sapin en novembre. Tu jetas un regard en coin à Lilia. "Je crois qu'on a trouvé le grinch." Tu commentas en parlant de Bene, évidemment. "Lilia, et si on lui expliquait tout ce qu'on peut faire pendant les fêtes en dehors de décorer son sapin?" Bien sûr, tu savais que la famille du Marlowe n'était pas une fervente ambassadrice de l'esprit de Noël. "J'avoue que pour ça je n'ai pas trop le choix, avec le petit, il croit encore au père-Noël et il faut entretenir la magie." Cette phase, toutefois ne sera pas éternelle puisqu'un jour il découvrira que tout ceci n'était qu'un mythe et ce sera sans doute la première fois qu'il se sentira trahi. Tu n'en étais pas encore là, heureusement d'ailleurs, et en cet instant précis tu devais gérer les enfantillages de deux grands enfants. "Ce n'est pas drôle." Tu bougonnas en te rendant finalement compte de ta boulette. Bien sûr, tu le savais, tu connaissais les mots, mais à cause de ton déficit de l'attention il t'arrivait parfois de te tromper dans tes mots, d'inverser le sens de tes phrases, ou, à l'écrit, de mélanger les lettres, ce qui pouvait être handicapant pour ton boulot de journaliste. "Je subis trop de mauvaise influence, ce n'est pas de ma faute" Tu ajoutas, l'air faussement dramatique, une main à ton front, imitation parfaite de la diva.