A new year’s reunion ✧ team stars

@Rainier de Danemark & @Benedikt Marlowe ✧ La fin d’année 2029 approchait à grands pas, et Paris, comme toujours, brillait de mille feux. Les rues pavées étaient illuminées par des guirlandes étincelantes, les vitrines des magasins regorgeaient de décorations festives, d’emballages cadeau et l’air glacial était chargé d’une douce effervescence, celle qui annonçait un nouveau départ. Lilia arpentait le trottoir avec légèreté, son souffle formant de petites volutes dans l’air froid. Elle aimait cette période de l’année, où les souvenirs du passé se mêlaient à l’excitation de ce qui allait venir. Noël avait été chaleureux et réconfortant, passé comme toujours avec sa famille dans leur château familial, le sapin avait été joliment décoré, et la soirée pleine d’anecdotes et de l’odeur des repas traditionnels. Mais ce soir, c’était différent. Ce soir, c’était pour ses amis. Rainier et Benedikt, ses complices d’enfance, ses piliers depuis des années. Ils avaient l’habitude, autrefois, de faire les cent coups ensemble, laissant derrière eux un sillage de rires et de petites catastrophes mémorables. Leur amitié avait traversé le temps et la distance, et le fait qu’ils aient pu se libérer pour célébrer ensemble ce Nouvel An à Paris lui réchauffait le cœur. Lilia, emmitouflée dans un manteau long couleur ivoire et une écharpe en laine gris perle, souriait à pleines dents en retrouvant Rainier et Benedikt devant leur restaurant favori, niché dans une petite ruelle animée de Paris. Les lumières dorées des décorations de fin d’année illuminaient leurs visages, et l’air glacé de décembre n’avait rien enlevé à leur enthousiasme. Après les avoir serrés dans ses bras, elle s'exclama joyeusement. «Rain’, tu es toujours aussi élégant, c’est insupportable ! Et Ben, ce manteau te va à merveille, tu as fait tourner des têtes, avoue-le !» Elle attrapa les deux par les bras pour les entraîner à l'intérieur du restaurant. «Allez, entrons avant que mes doigts ne se transforment en glaçons !» ajouta-t-elle en riant. Une fois à l'intérieur, l'odeur réconfortante des plats typiquement parisiens les enveloppa. Une table les attendait près de la baie vitrée, offrant une vue sur les rues illuminées.

A new year's reunion.

rabaissement familial  
@Lilia Arnault & @Rainier de Danemark

Bientôt 2030. Benedikt n'avait pas vu tout ce temps passé, ce fut à une vitesse folle. Depuis ses diplômes et la fin d'Harvard, il n'a fait que travailler d'arrache-pied dans l'entreprise familiale. Bien sûr, son vieux ne le trouve toujours pas à la hauteur, mais ce n'est pas le cas du conseil d'administration. Heureusement pour lui, le blond à des alliés. Seulement, il ne peut occulter le fait qu'un autre devrait être à sa place. Cela fait cinq ans maintenant, à cette même période, qu'il s'est éteint et même si leur relation n'a jamais été au beau fixe, Ben s'en veut d'avoir son poste ainsi que ses responsabilités. Il ne les a jamais voulus, lorsqu'il était jeune, avant de prendre la décision de leur démontrer à tous qu'il pouvait faire mieux qu'eux. Seule Freya a toujours cru en lui, ainsi que Camille sa fiancée et ses deux amis de longues dates : Lilia et Rainier. Heureusement qu'ils ont toujours été présents pour lui, jusqu'à ce jour. Alors comment pouvait-il dire non à l'idée de fêter la nouvelle année ensemble ? C'était impossible. Il aurait adoré que sa bien-aimée soit présente, mais tant pis. Ils n'ont pas les mêmes emplois du temps, mais cela n'a en rien entravé leur amour. D'ailleurs, il l'aime bien plus qu'au premier jour et il a hâte qu'elle devienne sa femme. Un sourire niais présent sur son visage tandis qu'il songe à sa douce, il se saisit de son smartphone et essaye de le déverrouiller. Rainier arrive peu de temps après lui et il prononce à son intention en bougonnant : "j'vais encore me geler les mains." Car Lilia est légèrement en retard. À vrai dire, on peut même penser que le Marlowe exagère, mais la vérité est qu'il envoie un texto à Camille et non à la brune qui les rejoint finalement. Fixant Rainier, Ben approuve les dires de l'Arnault dans un sourire approbateur, avant de se tourner vers celle qui le connait sans doute par cœur après Freya : "j'suis pas élégant, moi ?" Il feint une mine boudeuse. "J'sais pas si j'ai fait tourner des têtes, mais j'me gèle encore les mains à cause de toi. J'allais t'appeler." Lui offrant un large sourire après lui avoir tiré la langue, il ajoute : "sinon t'es acceptable dans ta tenue." Un rire s'échappe de ses lèvres et il leur ouvre la porte afin qu'ils entrent dans le restaurant. À l'intérieur, il fait bon et immédiatement, il ôte son manteau et suit ses amis avec sa nonchalance habituelle avant de prendre place près de la baie vitrée. "J'me rappelle toujours pourquoi on aime tant cet endroit une fois qu'on en passe la porte." Il dit à leur intention, en passant une main dans sa chevelure. Comme quasiment tout le temps à présent, il est vêtu d'un costume, mais celui-ci s'accorde avec ses iris bleus, les faisant ressortir davantage ce soir-ci.

On pourrait croire que tes nombreux voyages auraient pu te vacciner définitivement contre ton aversion des avions. Ce n'était toujours pas le cas, même si tu avais traversé l'atlantique pour rejoindre tes vieux compères à Paris. Ça te sidérait toujours autant de constater que ton fils, qui avait désormais six ans supportait mieux les longs vols que toi. Ce n'était pas conforme au protocole que deux héritiers de la couronne voyagent ensemble - question purement pragmatique, quoique atrocement cynique  puisque cela supposait que le père et le fils décèderaient dans le même accident - mais tu tenais à ce que Simon t'accompagne dans bon nombre de tes voyages, tout du moins, quand ça n'impliquait pas d'aller faire des reportages sur des zones de conflits car ce n'était certainement pas un endroit approprié pour un enfant. Tu voulais partager tes aventures avec lui, et profiter un peu de moments père-fils comme pour te faire pardonner de ne pas être souvent là. Cette année, tu l'avaus avec toi pour les vacances de Noël, c'était donc l'occasion pour toi de lui montrer Paris avant de te rendre dans votre château de Cahors rejoindre le reste de la famille. Lorsque sa mère et toi vous vous êtes séparés, vous avez convenu qu'il passerait Noël une année dans ta famille et l'année suivante dans la sienne, et ainsi de suite. Aussi c'était l'occasion ou jamais. Tu avais embauché une nanny pour veiller sur le jeune héritier le temps que tu resteras avec Benedikt et Lilia. Ce n'était pas pour autant que tu arrivais à l'heure, toi qui avais toujours eu cette fâcheuse tendance à débarquer comme fleur bien après l'horaire de rendez-vous. Peut-être était-ce dû à ta hâte de retrouver tes amis mais aujourd'hui, tu n'avais que cinq minutes de retard. Évidemment, Bene était déjà en train de râler parce qu'il faisait trop froid. Tu ricanas en t'approchant du duo avant d'ouvrir les bras pour les entraîner dans une accolade groupée. "Oh, tu exagères!" Tu protestas à l'attention du blond. "Vous n'avez attendu que cinq minutes, il faut croire que je me bonifie avec le temps." Tu souris au compliment de Lilia et tu glissas un regard moqueur au Marlowe. "Tu vois, Lilia est d'accord avec moi. Et je te retourne le compliment, Lil's, tu es radieuse." Tu haussas un sourcil circonspect lorsque tes deux amis se plaignirent d'avoir trop froid. Leurs récriminations te faisaient sourire, en tant que scandinave tu étais habitué à des températures bien plus extrêmes mais tu ne dis rien - pour une fois - et tu approuvas vivement lorsqu'ils voulurent entrer dans le restaurant. Ça n'avait pas changé non plus, tu ne disais jamais non à une bonne bouffe. Ton estomac gargouilla face au fumet alléchant de la nourriture et tu frottas tes mains l'une contre l'autre. "J'ai juste eu le temps de faire manger le petit avant de partir et du coup j'ai faim." Tu déploras, parce que c'était à ton tour de te plaindre cette fois. Il n'y a pas de raison, non mais!  

@Rainier de Danemark & @Benedikt Marlowe ✧ Lilia était arrivée avec son habituel mélange d’assurance et de légèreté, ses talons claquant doucement sur les pavés alors qu’elle approchait de l’entrée du restaurant. La brunette accueillit la remarque de Benedikt avec un sourire amusé, les mains glissées dans les poches de son manteau pour lutter contre le froid. Elle secoua légèrement la tête en regardant son vieil ami, toujours aussi théâtral dans ses protestations. Le regard fixé sur le jeune blond, elle haussa un sourcil, amusée par sa fausse bouderie. «Tu es toujours élégant, même quand tu fais semblant d’être vexé. Mais ton charme légendaire ne fonctionne qu’à moitié quand tu es en train de râler.» Répondit-elle avec un sourire espiègle, avant de lui tirer doucement la langue à son tour. Elle jeta un coup d’œil complice à Rainier avant d’ajouter. «Merci Rain’ heureusement que tu es là, parce que côté compliment, ce n’est pas sur Ben que l’on pourrait compter.» Une fois à l’intérieur, ils furent accueilli par la chaleur enveloppante du lieu, un contraste frappant avec l’air glacial de l’extérieur. Lilia défit son manteau avec un soupir satisfait, appréciant cette chaleur et suivit Benedikt et Rainier jusqu’à leur table habituelle, son regard s’attardant sur la décoration familière du lieu. La lumière douce des lustres, les murmures des conversations environnantes et l’odeur réconfortante des plats cuisinés créaient une atmosphère familière qui la ramenait des années en arrière. «Tu as raison Ben,» répondit-elle en s’installant près de la baie vitrée. «Cet endroit, c’est un peu notre refuge. Rien que l’odeur me rappelle pourquoi on y revient toujours.» Elle posa un coude sur la table, soutenant sa tête dans sa main, et son sourire s’adoucit en les regardant tour à tour. Encore plus lorsque Rainier mentionna son fils. Elle savait à quel point Simon comptait pour lui, et l’effort qu’il faisait pour jongler entre ses responsabilités et son rôle de père. «Simon doit adorer Paris à cette époque de l’année. Les illuminations, les vitrines... C’est un peu magique, non ? Même pour un petit prince habitué aux merveilles.» Alors qu’ils s’installaient confortablement à leur table, le serveur s’approcha avec un sourire professionnel et leur tendit les cartes. Lilia le remercia poliment avant d’ouvrir la sienne, ses yeux glissant rapidement sur les propositions du menu. Elle avait faim, c’était indéniable, mais choisir parmi tous ces plats lui semblait être un défi. Ses doigts tapotant doucement sur le bord de la carte. «Foie gras ou saumon en entrée ? Et après, est-ce que je me laisse tenter par ce bœuf bourguignon ou leur fameux magret de canard ?» Elle leva les yeux vers ses deux amis, un sourire amusé au coin des lèvres. «C’est toujours pareil ici, tout a l’air tellement bon que j’ai envie de tout commander. Vous savez déjà ce que vous prenez, vous ?» En vérité, elle se délectait de cette indécision.

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rabaissement familial  
@Lilia Arnault & @Rainier de Danemark

Le Marlowe ne pouvait que râler. N'était-ce pas aussi pour son mauvais caractère qu'on l'appréciait dans le fond ? Parfois, il en doutait. Seulement, ce n'est pas le cas en cet instant. Il faut dire qu'il apprécie toujours d'être une gentille tête à claques. Alors, forcément, il abuse sur le trait et démontre sa capacité à être un grand dramaturge même s'il est en réalité directeur général de l'entreprise familiale à présent. "Moi ? Faire semblant ?" Il feint la contrariété, mais aussi la stupeur, avant d'afficher un immense sourire durant l'accolade qu'ils se font tous trois lorsque Rainier arrive avec seulement quelques minutes de retard. "J'ai cru qu'on allait rentrer dans le restaurant sans toi." Lui offrant un sourire complice, il ajoute à Lilia : "je sais faire des compliments." Et il répond en lui tirant également la langue lorsqu'enfin, il passe les portes du restaurant. Une fois tous assis près de l'immense baie vitrée, et le manteau ôté, Ben acquiesce aux mots de sa meilleure amie. "J'aime l'idée que ce soit comme notre refuge." Un doux sourire s'empare de ses lèvres et lui aussi jette des regards à l'extérieur, bien heureux de passer ce moment avec ses si précieux amis. Qui aurait cru qu'après toutes ses années, ils se retrouveraient ensemble, en étant toujours aussi complice ? Le blond se sait chanceux pour leur amitié. "C'est vrai qu'il est habitué aux merveilles. T'as apporté tout un tas de photos, n'est-ce pas ? T'arrives à plus en prendre des flous avec ton smartphone ?" Il demande à Rainier, assit à ses côtés. Bien sûr, Benedikt adore Simon et il est certain qu'il ressemble énormément à son père. "J'adorerais le voir émerveillé devant les vitrines décorées pour Noël." Auront-ils le temps de le faire ? Quoi qu'elles aient peut-être déjà été dépouillées de leurs décorations, étant donné qu'à minuit, ce sera la nouvelle année. Lorsqu'on leur apporte leur carte, Ben la parcourt du regard et pousse un soupir. "Je ne sais pas." Son index se positionne au niveau de sa tempe, son coude reposant sur la table. Comme de coutume, il s'installe à sa guise, avec sa nonchalance habituelle. "Nous avons trop de choix." Mais il se rend compte qu'il a faim lorsque son ventre le secoue un peu. "Tu choisis quoi, toi, Rain' ?" Lui jetant un regard, le blond termine de prononcer : "si on commençait par un alcool, un apéro ?" Se redressant, il se dit que c'est sans doute la meilleure idée qu'il a eue aujourd'hui.

Ces retrouvailles te faisaient chaud au cœur, car ils t'avaient manqué. Quand bien même tu étais toujours par monts et par vaux, tu avais une existence très solitaire, car les personnes que tu rencontrais au cours de tes déplacements étaient seulement de passage. Tes points d'ancrage étaient rares et tes amis en faisaient partie..Ils avaient été d'un grand soutien lors de ta séparation il y a quelques années et quand tu avais décidé de rester célibataire. Tous tes problèmes n'étaient pas résolus mais tu ne t'étais pas senti aussi épanoui et accompli dans ta vie que ces dernières années. Ta vingtaine avait été quelque peu turbulente car les cartes de ton destin étaient en train de se redistribuer mais tu avais abordé ta trentaine un peu plus sereinement. Tu avais aussi gagné en sagesse et en maturité et tu n'en rayonnais que d'autant plus. "À ton service, madame" Tu dis en t'inclinant profondément, une main sur le cœur. Les salutations faites, il était temps de vous installer à votre table habituelle. Les employés allaient et venaient - tu n'avais pas l'impression de reconnaître un seul des serveurs prése td - mais vos habitudes n'avaient pas beaucoup changé. "C'est vrai qu'il y a quelque chose de réconfortant dans nos habitudes." Tu approuvas vivement, en t'emparant de la carte pour consulter le menu. Ces odeurs, associées à tes souvenirs étaient comme autant de madeleines de Proust et un instant, tu te sentis nostalgique. "Il était trop petit la première fois qu'il est venu mais maintenant il est assez grand pour se rappeler de tout ça." Tu confirmas lorsque Lilia évoqua ton fils. "Il est en train d'apprendre le français et l'anglais en ce moment, et il se débrouille vraiment bien, pour son âge." Tu avais tenu à ce qu'il apprenne ces deux langues en plus de ta langue maternelle. Toi-même tu étais polyglotte, puisque tu parlais au moins sept langues, ce qui était très utile dans ta profession. "Et tu sauras que mes photos ne sont jamais floues, pas plus qu'il y a des doigts qui d'incrustent sur les photos." Tu ajoutas à l'attention de Benedikt. "Tu parles à un pro, là." Et ce n'était même pas de la vantardise de ta part puisque tu avais fait de la photographie ton métier, puisque tu étais devenu photographe-reporter de guerre. "Je vais prendre le saumon, bien évidemment." Les pays scandinaves étaient après-tout réputés pour leur saumon alors tu pouvais bien faire honneur à ton pays d'origine, même si vous étiez davantage spécialisés en hareng fumé et tu doutais que cette spécialité fut servie dans votre restaurant fétiche. "Et pour le plat principal...on a sûrement encore un peu de temps pour choisir, non?" Tu haussas un sourcil tout en continuant de consulter la carte. Tu avais le même vice que tes deux amis puisque tu étais aussi indécis qu'eux quant à ce que tu allais prendre. "Je prendrai un soft pour l'apéro, comme d'habitude." Avec ton traitement tu ne pouvais toujours pas consommer d'alcool, ça non plus ça n'avait pas changé.  

@Rainier de Danemark & @Benedikt Marlowe ✧ Lilia se laissa aller à un sourire doux et complice, ses yeux pétillant de la chaleur d'une vieille amitié qui ne demandait qu'à se raviver. Elle observait Benedikt, toujours aussi imperturbable, tirer la langue une fois de plus, comme s’il n'avait pas changé d’un iota depuis leurs premières rencontres. «Je tiens à affirmer que Ben a l'âge mental de Simon, voire un peu moins même.» Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres, un air à la fois malicieux et attendrissant, comme si le temps n’avait fait qu’effleurer sa personnalité sans vraiment y laisser de trace. Lilia laissa échapper un petit rire sans le vouloir, un peu moqueur, mais sans méchanceté. Elle secoua la tête avec un sourire, en pensant à quel point son ami restait un éternel joueur, peu importe les années qui passaient. Elle lança un regard complice à Rainier avant de se tourner à nouveau vers lui, un éclat de bienveillance dans les yeux. «Tu es incorrigible, vraiment.» Mais derrière sa taquinerie, un fond d’affection se cachait. Elle savait que c’était là l’une de ses caractéristiques, celle qui ne changerait jamais, peu importe le temps qui filait. Une fois à l'intérieur du restaurant, la brunette observa la salle du regard, comme si elle cherchait un instant à s'imprégner de la nostalgie des lieux, avant de revenir à ses deux amis. «Il est grand maintenant… c’est fou comme le temps passe vite. Et il apprend vite, apparemment.» Son sourire se fit encore plus doux, presque maternel, alors qu’elle pensait à l’enfant qu'il élevait, aux hommes que ses deux amis sont devenus, et à tout ce qui avait changé. Elle sourit à la blague du jeune blond avant de s'en détourner brièvement pour saisir la carte et y jeter un coup d'œil. «Tu te laisses aussi tenter par le saumon Ben ?» Elle haussa un sourcil, prenant une petite pause, comme si elle réfléchissait à ce qu'elle pourrait choisir pour le plat, mais la remarque de Rainier était pertinente. «Effectivement, on a le temps !» Un sourire malicieux s'étira sur ses lèvres, et elle tourna à nouveau la tête vers Benedikt qui proposait un apéro. «Je me laisserai bien tenter par un bon vin, si tu m'accompagnes Ben.» Ajouta-t-elle en penchant légèrement la tête sur le côté, ses yeux brillants d'enthousiasme.

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rabaissement familial  
@Lilia Arnault & @Rainier de Danemark

Benedikt était le même, du moins, dans sa façon de taquiner ceux qu'il aime. Il fallait donc qu'il commence par Lilia qui ne l'avait pas mis en avant comme elle l'avait fait pour Rainier. Bien sûr, à sa langue tirée, il répond de la même manière et à sa réplique quant à son âge mental inférieur à celui de Simon, il ne peut s'empêcher de laisser un rire passer la barrière de ses lèvres. Le blond aime ses instants en toute simplicité, comme s'ils n'avaient aucune pression sur les épaules. C'est comme s'il était démis de sa fonction d'être un "Marlowe" afin d'être simplement lui ; Benedikt. "La prochaine fois, ramène-le avec toi. Je pourrais jouer avec lui comme bien que j'sois plus jeune que lui en âge mental." Puis il tire une seconde fois la langue à Lilia avant qu'ils ne rentrent dans le restaurant dans lequel ils ont leurs habitudes. Titillant à présent Rainier avec sa nonchalance habituelle, le directeur général de la filiale le fixe avec amusement, ses cheveux d'ores et déjà désordonné à force d'y passer sa main. "Qui ? Moi ? J'suis incorrigible ?" Il se désigne du doigt et fait mine d'être des plus surpris avant de dire à l'intention de Rainier : "et moi, j'sais toujours pas faire de photos sans que l'on voie l'un de mes doigts. Tu penses que j'suis un cas perdu d'avance ?" Le fixant, il se dit que soit Rainier sera capable de l'aider à corriger ce défaut, soit il devra éternellement recommencer ses photos. "C'est vrai qu'il grandit vite." Il se rappelle Simon lorsqu'il n'était qu'un bébé et se dire qu'à présent, il a déjà six ans et qu'il apprend deux langues en simultanée, c'est invraisemblable. "S'il tient autant de toi qu'on l'a toujours pensé, il pourrait parler autant de langues que toi, voir davantage." Ce qui ne l'étonnerait pas dans le fond. "Vous avez été voir les galeries du coup cette année ?" Afin que ses mirettes brillent fac aux illuminations de Noël. Bien sûr, Ben est passé brièvement devant, mais il n'a pas pris le temps de les admirer. Il n'en a pas eu le temps, trop de travail, bien qu'il soit à Paris. Lorsque Lilia le ramène à l'instant présent, il secoue la tête négativement. "Pas de saumon pour moi. J'pensais à une salade au fromage de chèvre et aux noix, quelque chose de léger pour débuter." De plus, il adore cela. "Ouaip, on peut voir ensuite pour le plat de résistance." Affichant un large sourire, comme à son habitude, il acquiesce aux mots de Lilia. "Okay, ça me va. Je t'accompagne pour du vin et RainRain boit un soft." Déposant sa carte devant lui, il fait signe à l'un des serveurs de venir à leur table. 

Tu souris doucement en voyant Lilia et Benedikt se chamailler comme des enfants. Cela te fit sourire plus large quand Lilia compara l'âge mental du blond à celui de ton fils. Tu ris en secouant la tête. "Je ne me prononcerai pas pour cette fois." Parce que en réalité il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre et leurs chamailleries donnaient le ton de vos retrouvailles, pleines de complicité et d'insouciance malgré les années qui passaient. "Mais promis je viendrai avec lui, que je puisse trancher le débat." En réalité tu ne savais pas quand sera la prochaine fois, si ça allait être le mois prochain, dans six mois ou plusieurs années, que vos emplois du temps respectifs aient pu concorder était en soi miraculeux. Tu écoutais Benedikt râler à propos de ses doigts qui traînaient sur ses photos et tu lanças à ton ami un sourire carnassier, qui contrastait très nettement avec ton air angélique habituel. "Coupe le doigt qui traîne et le problème sera réglé." Tu plaisantais, bien sûr, en réalité tu disais cela pour taquiner le blond. Qui aime bien châtie bien, après tout. Ton sourire ne quittait pas ton visage lorsque le Marlowe suggéra que ton fils pourrait parler plus de langues que toi. "S'il apprend aussi l'espagnol et l'italien ce sera le cas, en effet." Tu faisais bien sûr allusion à vos voyages en Amérique du Sud et surtout en Sicile. Tu ne parlais ni l'espagnol ni l'italien et cela s'était montré particulièrement handicapant lorsque vous avez participé au summer camp. Tout en discutant de choses et d'autres tu avais fini par arrêter ton choix de boisson pour l'apéro. Tu aurais bien pris du cidre mais c'était une boisson qui contenait de l'alcool, malheureusement pour toi. Tu haussas un sourcil lorsque Lilia proposa de prendre du vin. "Pourquoi je ne suis pas étonné?" Tu dis à l'attention de la seule femme de votre trio, bientôt imitée par le blond qui opta également pour du vin. "J'avais envie de cidre mais comme je n'ai pas le droit à l'alcool un bon vieux jus de pomme me semble être un bon compromis." Ton choix de boisson fait, le serveur repartit avec votre commande vers le bar. En attendant que les boissons furent apportées, on déposa devant vous plusieurs coupelles contenant des olives dénoyautées, des tartinades diverses et variées, des cacahuètes et une planche de charcuterie - des choses que vous ne trouviez pas aux États-Unis en somme. "Ça faisait un bail que je n'avais pas mangé de fromage aussi bon!" Tu dis avec enthousiasme en prenant un morceau de camembert dans lequel tu croquas avec avidité. "Alors? Vous avez réussi à prendre une décision?" Tu t'enquis, en les regardant alternativement. Tu pensais partir sur le magret de canard toi aussi, comme pour faire honneur à tes racines du côté de ton grand-père, originaire du sud ouest.  

@Rainier de Danemark & @Benedikt Marlowe ✧ Lilia éclata de rire lorsque Benedikt suggéra à Rainier de ramener Simon la prochaine fois pour voir qui était le plus mature entre eux. Elle n'avait pas pu s'empêcher de réagir à la blague de Benedikt, un éclat de rire franc secouant ses épaules. «Oh, mais bien sûr, Simon gagnerait haut la main !» s’exclama-t-elle, toujours hilare. Rainier, en revanche, préféra ne pas se prononcer sur la question, laissant le débat en suspens. Puis la conversation dévia sur les fameuses photos ratées de Benedikt, et Rainier, sans perdre son sang-froid, proposa avec une nonchalance évidente de couper le doigt. La jeune femme éclata de rire une nouvelle fois, son regard amusé se posant sur Benedikt. «C’est vrai, Ben, tu crois que Camille t’aimerait encore si tu n'avais plus de doigt ?» lança-t-elle, un sourire espiègle aux lèvres. La conversation changea alors de ton lorsque Rainier mentionna que son fils apprenait déjà plusieurs langues et qu’il allait sans doute surpasser son papa dans ce domaine. Lilia hocha la tête avec une admiration sincère. «C'est impressionnant,» murmura-t-elle, fière comme jamais. «Il deviendra polyglotte comme sa tata Lilia.» Elle se redressa légèrement, une légère lueur d'orgueil taquine brillant dans ses yeux. Puis, le jeune blond de la bande évoqua les galeries de Noël, et Lilia secoue la tête. «Non, toujours pas cette année. Trop occupés, aussi. Mais on pourrait y aller ensemble un soir si vous voulez.» Lorsque la carte des vins arriva, Lilia choisit soigneusement un vin à partager avec Benedikt, et haussant les épaules, elle expliqua, tout en sourire. «Je suis à Paris, je me dois de profiter du bon vin, non ?» Elle jeta un regard complice à Benedikt, qui acquiesça. Alors que les boissons arrivaient à leur table, plusieurs coupelles contenant chacune des délices, olives, tartinades diverses et une planche de charcuterie furent déposées devant eux. Lilia se servit une petite portion, savourant l'instant avec plaisir. «Toujours aussi délicieux ici,» murmura-t-elle, le sourire aux lèvres, avant de se concentrer sur le menu. Rainier, l’air détendu, posa la question pour le plat. Lilia, un petit air songeur, répondit finalement. «Je pense que je vais prendre le magret de canard, ça me fait envie. Et vous ?» Elle se redressa légèrement, l'enthousiasme dans la voix, avant de plonger à nouveau son regard dans le menu pour confirmer son choix.