Libérée... délivréeeee (naimon)

@Fallon Hardley -- t’es ailleurs. ou peut-être pas. peut-être trop présent, trop vivant. chaque détail t’assaille. sa bouche qui revient chercher la tienne, ses mains qui s’accrochent à toi, son souffle qui brûle dans l’air glacé. elle est belle, bordel. crue, entière. elle est elle-même, et c’est tout ce qu’il te faut. rien de plus. rien de moins. et toi, t’es foutu. t’le sais. t’sais pas pourquoi, mais c’est elle. c’est ses yeux, ses foutues émeraudes qui t’appellent, qui t’ensorcellent. c’est son parfum, ce mélange de douceur et de chaos, une odeur qui s’imprime dans ta tête, dans ta peau. c’est sa manière d’être, libre, sauvage, insaisissable. elle est tout c’que tu veux. tout c’que t’as jamais osé demander. un putain d’aimant. et toi, t’es attiré, incapable de résister. ton sang cogne dans tes tempes, un feu qui monte, qui t’dévore. quand t’as envie, t’as envie. et là, c’est violent. c’est viscéral. t’sens tout, trop. son odeur, sa chaleur, son foutu corps contre le tien. t’es excité. à vif. chaque fibre de toi réclame plus. tes mains glissent sur elle, la tiennent, la serrent. fermes. intenses. y’a rien d’hésitant chez toi. t’ouvres ton manteau d’un geste brusque, le zip qui grince, mais t’en as rien à foutre. t’es bouillant. littéralement. besoin de respirer, de laisser sortir ce foutu feu qui t’consume. tes lèvres quittent les siennes, juste pour replonger. sur sa mâchoire, son cou, sa peau qui t’obsède. t’laisses ta langue, tes dents marquer chaque centimètre. chaque baiser, chaque morsure résonne en toi. t’peux pas t’arrêter. un grognement t’échappe, brut, animal. t’la veux. là, maintenant. tes mains trouvent ses hanches, puis son dos. t’te cales, un instant. juste assez pour que tes muscles se tendent. et tu bascules. doucement, mais fermement. t’la fais tomber avec toi, dans la poudreuse. la neige crisse, mord sa peau, mais toi t’es brûlant. t’es au-dessus d’elle, tes yeux ancrés dans les siens, sombres, fiévreux. sans lâcher un centimètre. tes lèvres, tes dents, tout en toi continue de chercher sa peau. sa gorge, son épaule, tout ce qu’elle t’offre. et toi, t’prends tout. tes mains descendent. trouvent son manteau. sans un mot, sans une hésitation, t’attrapes le zip et t’l’ouvres. un geste brusque, sans vergogne. t’la dévoiles un peu plus à l’air glacé, à ton feu. et toi, t’plonges encore. incapable d’reculer. incapable de vouloir autre chose qu’elle.

@Naim Wolford/tw ; ras for the moment

Je ne comprends absolument rien à ce qui est en train de se passer. Nos lèvres brouillent mes sens. Tes lèvres s’égarent le long de mon visage, sur ma bouche, lentement, j’entrouvre les miennes, nos langues jouent ensemble, avides, je sens tes mains qui remontent sur ma peau. Je frissonne. Passe mes bras autour de ton cou, me serre un peu plus contre toi… Jusqu’à ce que je sente mon corps valser et s’écraser dans la poudreuse. L’écharpe se dérobe de mon cou, dans la foulée tandis que mes cheveux s’éparpillent un peu dans la neige. Toi au-dessus de moi, je te fixe. Agrippe ton regard avec une telle intensité, que mes billes ont ce reflet translucide, comme un verre. — On pourrait nous voir. Ma propre lippe vient se glisser contre ma canine aiguisée. Et alors ? Peut-être suis-je en train de t’offrir un moyen de revenir à la raison ? De faire marche arrière ? De prendre la fuite si tu en as envie. Mes yeux suivent tes doigts, ceux qui décident de la suite. Manteau qui s’ouvre et qui dévoile un peu plus. Rien d’extravagant. Un crop top manches longues à col roulé.