merry xmas (alwes)

joint à présent roulé. entamé. tu bois une nouvelle gorgée d'alcool qui te brûle la trachée. mais t'aime ça. c'est le but. les effets ne vont pas tarder à s'immiscer en toi. à te posséder. tu laisses faire les choses. tranquillement. inutile de vous précipiter ce soir. la nuit vous appartient et vous allez en faire bon usage. bien mieux ! tu prends le tube et l'apporte directement à tes lèvres. bouffée presque vitale pour toi. t'es accro, wes. et t'as nullement envie d'arrêter maintenant. ta vie est beaucoup trop stressante. tu recraches délicatement la fumée blanchatre dans l'air. t'sais quoi ? dans quatre ans j'ai trente ans, si aucun d'nous n'est casé d'ici là, on s'marie. tête qui se tourne vers elle. illumination, comme si tu venais d'avoir la meilleure idée de l'année. bah ouais, imagine un peu, on aurait une vie libre mais à deux. genre un appart de gros geeks ... et en plus, t'es la seule femme au monde qui accepterais que j'baise pour du fric. tu éclates de rire. vérité profonde cachée derrière cette plaisanterie. tu redoutes le jour où nova l'apprendra. tu vas tout perdre, wes, et le pire c'est que t'en es conscient. - @Alexis Davinson

24 décembre.
tw : vulgarité, drogue, alcool.

@Wes Caldeira — déchire la gorge d'une douceur addictive. l'nectar doré, j'en comprends l'adoration et la fixette sur la courbe d'ses bulles. bien moins que l'odeur alléchante du joint qui fume entre ses doigts, maintenant. boire à la bouteille, c'plus convivial. ça apporte une touche plus nous quand cette petite bourgeoisie concentrée en une seule bouteille. l'joint c'est juste nous, la soirée qui sera bien mieux que ces sourires forcés, que ces envies d'mettre fin à ces festivités fausses. nous, y'a un truc véritable. y'a l'idée qui s'tire de ses lèvres, ampoule au-dessus de son crâne que j'ai vu s'illuminer. mais si lui dans quatre ans a trente ans... j'compte sur mes doigts, réfléchis à mon âge. vingt-sept. j'efface l'destin que j'me réserve à cet âge. grimace un peu à la future gorgée. putaaain wes ça fait encore plus cliché d'noël en mode en fait l'gars avec qui tu vas finir ta vie, c'est ton pote le plus proche. en rire. reprendre un semblant de sérieux après. parce qu'il a pas tort, que j'l'avoue d'une moue presque satisfaite. j'peux accepter énoooormément d'choses parce que j'suis clairement pas un exemple de vertu. genre regarde ma vie. du coup, c'est sûr que là, t'es au summum de la tolérance. hochement de tête avant d'sourire, de refaire un échange. bouteille contre joint? je bouffe la fumée blanche, laisse un soupir d'bon s'échapper. corps qui se détend, s'enfonce dans le confortable du canapé. putain en vrai ce serait méga confortable. toi et moi. on s'connaît genre méga bien ? pause. nouvelle taffe. fumée fait l'tour des poumons quand je parle. j'te fais méga confiance tu l'sais ? même si j'dis pas la moitié d'mes soucis, que j'essaie d'enterrer l'mal pour pas que ça l'touche. mais j'lui souris, lui confesse que j'l'adore, malgré les mensonges sur l'état merdique, souvent.

proposition lancée. et pourquoi pas franchement. t’es déjà persuadé que tu vas finir ta vie tout seul, coincé avec ces femmes qui te dégoûtent. t’essaies d’être convaincant. de prouver que ça pourrait le faire. ça pourrait grave matcher. on est plus à ça près, niveau cliché, vous avez bien donné avec votre téléfilm de noël. tu rigoles avant de pencher ta tête vers le ciel, prendre une grande inspiration dans le tube illégal. mais grave ! tu ne me poserais aucune question sur mes activités et j’te poserais aucune question. jsuis sûr que ça peut le faire. c’est presque rassurant. savoir qu’alex sera toujours dans ta vie d’ici quatre cinq ans. comme ça ou autrement. elle sera là. je sais et c’est réciproque. t’es l’une des personnes en qui j’ai le plus confiance. et c’est vrai. tu sais que tu peux tout lui dire, il n’y aura aucun jugement de sa part. tu attrapes la bouteille et bois une gorgée. mademoiselle … nan madame alexis caldeira … bon on se mariera devant elvis parce que j’ai pas un rond, et tu éclates de rire. ça craint comme vie que tu proposes là, wes. - @Alexis Davinson

24 décembre.
tw : vulgarité, drogue, alcool.

@Wes Caldeira — c'qu'un foutu cliché. l'genre à faire rougir les plus gros admirateurs des rom-com qu'on bouffe à longueur d'journée sans s'en rendre compte. mais elle est pas désagréable cette proposition quand j'suis certaine d'jamais savoir aimer d'manière correcte. de pas savoir adorer comme les grands amoureux. meh c'est juste la glorieuse fin d'notre film. j'en rigole, mais ça rapporterait une bonne liasse d'billets à la fin du scénario. une fin prévisible mais qui fait chaud au cœur. une évidence qui charme. quelques gorgées d'l'or liquide, c'pas assez fort mais on commence juste en beauté. l'rêve putain d'avoir quelqu'un qui genre te juge pas, t'pose que dalle comme question. c'est bon, marie moi quand t'auras trente ans. pas penser au destin des ving-sept d'mon côté. juste accepter la propal. pas comprendre la question qu'il m'donne aussi facilement mais j'lui souris, lui donne un léger coup d'coude. c'est taquin, mais les mots touchent. propose l'union d'vant elvis, et moi ça me fait rire aussi. vas-y j'ferais un effort d'robe t'inquiètes. j'ai pas un rond non plus mais pour elvis j'suis prête à tout. bonne vanne. j'récupère comme une gamine capricieuse l'joint. lui donne la bouteille. fumée fait l'tour du pif, des poumons, avant d'être recrachée en petits cercles quand j'balance la tête en arrière. en vrai c'quoi se marier ? une bague ? vivre ensemble ? un accord sur l'engagement ? j'peux te jurer fidélité easy si tu me le demandes. perso j'me plie à l'autre. que j'confesse. laisser l'autre gérer les termes d'la relation. suivre, simplement. sûrement pourrie, ma méthode.

tu éclates de rire. t'es heureux là, wes. tu sais que les choses avec nova avancent tout doucement. tu profites de chaque instant avec elle, en sachant que c'est peut-être provisoire. tes proches vont tous relativement bien. t'as pas trop de souci à te faire. et t'es là, à refaire le monde avec alexis. t'adore ça. elle est toujours réceptive à tes conneries. marche dedans. en rajoute toujours un peu plus. t'inquiète, j'peux voler une robe à l'une de mes clientes.. j'en ai déjà deux en tête qui font plus ou moins la même taille que toi. le même gabarit. sourcils qui se froncent à sa demande. à toutes ses questions dont tu n'as absolument pas les réponses. tu bois une nouvelle gorgée de champagne. une bague ouais, vivre ensemble aussi.. j'peux pas te demander d'être fidèle si moi j'baise pour du fric.. ça serait hypocrite d'ma part. mais j'ferais des heures supp et je t'emmènerais visiter le monde. y'a un endroit que tu veux visiter ? tourne la tête vers elle en attendant sa réponse. - @Alexis Davinson

24 décembre.
tw : vulgarité, drogue, alcool.

@Wes Caldeira — l'a toujours eu l'bon délire. facilité à m'embarquer dans son cerveau qui balance les bonnes idées à une cadence où j'ai toujours su m'caser. son rire, c'est contagieux. m'fait marrer aussi. toujours plus simple quand il est dans l'coin. c'est sûrement qu'on appelle la bonne alchimie. rien d'plus qu'une amitié aussi simple. d'rires, d'idées niquées pour la moitié des gens qui s'pensent dans la raison. propose d'voler les fringues à ses clientes, et j'penche la tête vers lui, revendication prête à s'barrer de mes lèvres. j'veux que ça mette en valeur c'magnifique cul que j'travaille tous les jours avec mon vélo volé, ok ? avoir l'air presque sérieuse. la tête qui se hoche, plusieurs fois, d'manière lente. en accord avec moi-même. même si ça a l'air d'une bonne blague. puis on cause d'mariage. d'la valeur, de ce que ça veut dire, alors j'fixe le plafond, termine ma taffe. réflexion longue. mmmmmh... un sourire. amusé. tête que j'penche encore vers lui. amsterdam. pour l'art, hein. pas que. il l'sait. y'a aussi les restaurant d'spongebob qui donne la dalle. et j'fixe l'joint qui fume. une pensée qui traverse l'crâne. rosslare harbour. en irlande. juste pour voir. marqué sur l'dossier d'adoption. mais j'me préserve d'le dire. découvrir la terre natale. pour aucune raison, pure curiosité. on la fait où, notre lune de miel ? que j'dis en échangeant encore l'joint et la bouteille. quelques gorgées, l'attente d'sa réponse. son choix est très important aussi.

quoi de mieux qu'une robe volée pour aller avec un corps sculpté par un vélo volé. c'est toute l'histoire de ta vie, le vol. t'as encore recourt à cette pratique. petits soucis de cleptomanie évidents. t'as toujours volé, tu ne comptes pas t'arrêter maintenant. dès que l'occasion se présente, tu le fais. un besoin presque vital. bien souvent, tu revends ce que t'as pris. ou alors c'est les cadeaux de noel de tes proches. pour manger ou picoler. tous les prétextes sont bons pour céder à cette douce et rassurante illégalité. évidemment, que tu confirmes en levant ton doigt en l'air. confirmer les non dits. si vous allez à amsterdam, ce n'est clairement pas pour l'art ou pour le paysage. tête qui se tourne vers elle. ah ouais ? pourquoi tu veux aller là bas ? curiosité piquée. tu ne saurais même pas où aller. le monde est tellement vaste. putain j'en sais rien.. un pays chaud parce qu'ici, il caille sa mère. bali ? tahiti ? ou un truc du genre. t'imagine, on aurait une suite avec une vue magnifique sur la mer. on baiserait là, les pieds dans l'sable, tu éclates de rire en t'étalant, posant tes pieds sur la table basse. ta maniaque de soeur va râler, c'est sur. - @Alexis Davinson

24 décembre.
tw : vulgarité, drogue, alcool.

@Wes Caldeira — moitié d'mes fringues sont l'fruit d'un vol. pas dans les magasins. pas dans les grandes enseignes. c'juste un bout d'chacune de personne qui est d'passage. une veste, un haut, rien qu'une chaussette histoire d'me souvenir d'une présence éphémère. sûrement que l'pull porté ce soir est pas l'mien. un d'ceux d'un gars qui est venu un soir, qui m'a rencontré juste l'temps d'me voir rager ou discuter. à défaut, cette robe sera l'une d'celles qui a partagé un peu d'intimité avec l'ami, dont j'ricoche sur les bonnes idées avec un pouce levé au ciel. parce qu'il gère. aucune déception, jamais. sa curiosité est piquée, et moi j'réfléchis en fixant l'vide. peut-être que j'zone out, assez pour oublier d'répondre sur l'moment. j'ai entendu dire que c'était canon. j'veux voir ça d'mes yeux. les racines y sont plantées, quand j'ai pas la gueule d'une irlandaise d'pure souche. sait pas, saura jamais. faut faire croire autre chose. quelques gorgées pendant qu'il cause, avec une moue convaincue. ouais qu'on arrête d'mourir de froid. j'vois le but. hiver bouffe la peau. ça fait éclater les pores. ça fout un coup aux poumons. et j'le regarde. ah on devra baiser ? putain ce sera une première pour nous. que j'me marre en l'disant. à m'enfoncer un peu plus dans le canapé, boire encore quelques gorgées. intimité jamais partagée, faut croire que l'mariage unit. j'commence à avoir la dalle. on bouffe ? que j'demande sans intention d'bouger pourtant. trop bien installée. semblant d'paix.

c’est peut être canon mais c’est isolé, y a genre rien à voir là-bas ? tu t’interroges. sa réponse est plus que surprenante. tu ne sais pas pourquoi elle a sorti cet endroit qui est quand même trop précis pour être le fruit du hasard. tu éclates de rire. tu t’y vois déjà, sur le sable fin et chaud. les doigts de pieds en éventail. le soleil qui vient réchauffer délicatement ta peau et cette eau turquoise. une eau transparente qui laisse deviner où sont les poissons. le rêve. évidemment qu’on va baiser … j’veux grave de la complicité avec ma femme. j’veux que ça soit chaud, torride, passionnel, fusionnel même. tu fais le tour des adjectifs mais c’est comme ça que tu imagines ton futur mariage avec une femme. un mariage peut être pas d’amour car tu penses encore ne pas en être digne mais un mariage intense. à sa remarque, tes mains claquent sur tes cuisses. ouais allez, ça va être trop cuit. tu lèves ta carcasse et te dirige jusqu’au four où tu enlèves tout ce qu’il y a dedans. tu dresses deux assiettes. j’ai pas besoin d’aide merci, que tu dis pour la taquiner alors qu’elle n’a rien demandé. tu charges les assiettes au maximum. dinde, légumes, féculents, foie gras, toasts. tu mélanges tout mais tu t’en tapes, t’as juste la dalle. - @Alexis Davinson

24 décembre.
tw : vulgarité, drogue, alcool.

@Wes Caldeira — aucune confession à faire l'jour de noël. aucune confidence sur l'goulot du champagne. juste un regard dans l'vide et l'idée que y'a quelqu'un qui regrette pas la présence d'une gamine. gorgée, léger reniflement, haussement d'épaules. meh si y'a rien, ça fait office d'recharger ses batteries nan ? que j'dis avec un sourire sur la tronche. faire croire que faut bien recharger les batteries à force d'tourner à vive allure dans l'espace. peut-être dans l'fond que sa destination donne la même idée balancée, l'charnel en option. pas réellement négociable, et j'écoute. les adjectifs qui s'cumulent. à pencher légèrement la tête, plus fort qu'moi de tenter d'imaginer la scène entre nous. d'vouloir savoir si la connexion serait réellement là. ouais t'veux un mariage intense. l'genre de truc où même si y'a pas d'amour, t'sens quand même que y'a une bête d'attachement. l'comprendre quand pourtant j'ai toujours vu cet union comme une porte d'sortie à cette famille qui peut plus m'encadrer. mais sa valeur est sûrement plus belle. dalle s'manifeste, et il se lève le premier. m'taquine et j'lève l'pouce, la tête penchée en arrière pour le regarder. coool j'peux jouer le rôle du mari flemmard. au boulot femme ! ça m'fait rire. mais je pose la bouteille sur la table basse avant de venir l'aider comme une gamine bien éduquée. chercher les couverts. trouvés dans un tiroir. fourchettes, couteaux, et j'embarque la première assiette. on bouffe dans le canapé ? les pas y amènent déjà. puis au pire on lavera si y'a une merde qui arrive.