Le déluge de la luge (eden)

@Eden Harris/tw ; ras for the moment

bonnet sur la tête, les mains enveloppées dans des gants garnis de polaire en leur intérieur. cigarette qui fume entre les lèvres alors que les pieds s'enfoncent dangereusement dans la poudreuse fraiche. adossé contre la façade du chalet, les yeux s'émerveille devant le paysage blanc illuminé par le soleil et le ciel bleu. lunettes de soleil qui n'aurait pas été de refus. mégot que tu écrases et jettes dans la poubelle pour partir à la conquête de la montagne. se promener entre les arbres et pourquoi pas, profiter du calme ambiant sans que.. quelqu'un te rentre dedans. manque de chance, après trois pas, luge qui finit dans ton tibia. le regard qui se relève vers une blonde, presque aussi blanche polaire que la neige, les yeux brillants à l'image de la couleur de son tour de cou. sourire poli, forcé. le pied appui sur la luge pour la relevé e l'attraper d'une main. — il faudrait peut-être penser au permis luge.. souffles-tu en la dévisageant. — fallon, hm ? les idées remises en place, le sourire moins crispé, reconnais la jeune femme après quelques secondes.

@Eden Harris/tw ; ras for the moment

Fronçant les sourcils en prenant une moue assurée, un sourire en coin se peint sur mes lippes désirant ardemment glisser sans dommages. Alors je bondis en avant et abaisse ma croupe, les fesses sur l’assise, penchant un peu l'avant de mon corps pour glisser à toute vitesse. Petit bémol, je ne sais point comment m’arrêter. Pire encore, je sors totalement de la piste pour glisser sur cette pente à travers les arbres. — À l’aideeeeuuuh ! Hurle-je à plein poumon, agrémentant mes paroles d'un grognement digne de ce nom. Ou presque. Les jambes élevées de chaque côté à tenter de freiner ma course. Mais en vain, je ferme les paupières alors quand ma luge s’écrase contre quelque chose ou quelqu'un et me fait valser sur le côté. Corps à plat ventre enfoncé dans la poudreuse blanc. Mon rire encore jeune et cristallin s'élève tandis que je m'extirpe de ma prison enneigée, m'ébrouant un peu pour retirer la neige, les joues douloureuses, tant je riais. Mon prénom attire l’attention, prunelles se lèvent sur toi, découvrent tes traits. Beau garçon, pour une charmante chute ridicule que je viens de faire. — Eden ! Le regard qui suit ton geste, luge à présent kidnappée dans tes mains. — J’aurais pu faire mieux comme première impression... Je suis désolée pour tes jambes. Maladresse un jour, maladresse toujours. — Je ne savais pas comment arrêter ce truc... Les doigts retirent quelques flocons encore bloqués dans mes mèches.