Christmas magic moment.

ràs
@Freya Marlowe & @Lilia Arnault
décmbre

Vêtu d'un long manteau noir et d'une écharpe d'Harvard, Benedikt sifflote tandis qu'il patiente, son dos calé contre l'un des murs d'un bâtiment devant lequel il a donné rendez-vous à sa jeune sœur Freya, mais également à Lilia, son ami de toujours. Ses mains gantées enfoncées dans ses poches, il patiente avec sa nonchalance légendaire, tout en offrant quelques "salut" à des étudiants qu'il connait et qui passe à proximité. S'il s'était imaginé que les filles seraient aussi longues, il leur aurait donné rendez-vous dans un café et non pas ici, car il se caille les miches. "Putain, vous êtes relous." Il soupire pour lui-même, se montrant bougon, pour se saisir de son smartphone et se remémorer qu'il ne peut pas écrire dessus avec le bout de ses doigts à cause de ses gants. "Et voilà, j'vais crever d'froid." Bon, il n'est pas du tout un brin bougon, il l'est totalement et définitivement tandis qu'ils envoient des textos séparés à sa cadette et à sa "best friend forever". "Tu fous quoi ? T'es où ?" Même message ayant la même portée, car tout ce qu'il souhaite est qu'elles débarquent toutes deux afin de contribuer aux décorations de Noël de l'université. Heureusement pour eux, ils n'auront qu’à aller en chercher dans un bureau à proximité, d'où le lieu de rendez-vous imposer. Il est heureux qu'ils n'aient pas eu à les confectionner eux-mêmes parce que merde, ça leur aurait pris un temps monstre ! Mais par chance, l'une d'entre elles fait son apparition et le Marlowe lève les mains dans un signe d'Alléluia, il faut dire qu'il aurait pu devenir un grand dramaturge s'il n'avait pas été obligé de marcher dans les traces du restant de la famille.

Christmas magic moment.

ràs
@Freya Marlowe & @Benedikt Marlowe
décmbre

Lilia avait pris son temps pour arriver, savourant le froid piquant de l’hiver qui rosissait ses joues. Elle n’avait pas oublié le rendez-vous, bien au contraire, mais elle avait jugé qu’un arrêt stratégique au café du coin s’imposait – autant pour son propre plaisir que pour calmer les humeurs prévisibles de Benedikt. En traversant les allées bordées d’arbres nus de l’université, elle avait observé les décorations déjà installées, petites touches lumineuses et festives qui contrastaient avec la grisaille ambiante. Lorsqu’elle aperçut Benedikt, figé dans une posture mi-dramatique, mi-gelée, adossé contre le mur, un sourire amusé étira ses lèvres. Elle s’approcha d’un pas tranquille, le bruit feutré de ses bottes sur la neige à moitié fondue annonçant sa présence avant qu’elle ne prenne la parole. «Tu sais Ben, tu devrais peut-être envisager d’investir dans des gants tactiles si tu veux pouvoir râler par texto sans te geler les doigts. Juste une suggestion,» lança-t-elle avec un ton taquin, sa voix teintée de ce calme amusé qui la caractérisait si bien. Elle s’approcha tranquillement, son regard légèrement moqueur se posant sur son meilleur ami d’enfance, dont l’air bougon l’amusait visiblement. «Et puis, tu aurais dû nous attendre dans un café si tu savais que t’étais aussi frileux… mais bon, monsieur le dramaturge adore se sacrifier pour ses nobles causes, n’est-ce pas ?» Lilia tendit la tasse qu’elle tenait. «Tiens, café pour toi. J’ai parié que tu serais de mauvaise humeur, alors je me suis dit que ça pourrait éviter une tragédie grecque.» Elle jeta un coup d’œil autour d’elle. «Freya est encore à la traîne ? Parfait, je peux savourer ce moment où tu me bénis pour ma ponctualité. Profite-en, ça n’arrive pas souvent.» Elle ajusta son écharpe et jeta un regard vers le bâtiment. «C’est quoi, exactement, qu’on doit récupérer pour ces décorations ? Je te préviens, si c’est des guirlandes moches ou des trucs qui clignotent comme des sapins disco, je me désolidarise immédiatement.» lança-t-elle avec un sourire.

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@Benedikt Marlowe & @Lilia Arnault
décembre

J'avais rendez-vous avec mon frère et l'une de ses meilleures amies Lilia que je connaissais depuis quelques temps déjà mais, que je voyais pas souvent au final. Ils avaient dans l'idée de participer à la décoration de l'université. Je ne rechignais pas sur cette initiative après tout nous n'en avions jamais l'occasion au Manoir et les maisons étant toujours fermées. J'entendis le son de mon téléphone portable, ouvrant le texto de Benedikt qui semblait déjà ronchonner sur le fait que j'étais quelque peu en retard. Ce qui déclencha un fin sourire sournois en moi. A charge de revanche grand frère, d'habitude c'est lui qui me fait attendre sans arrêt sa venue. Il faisait bien froid dehors à mesure que le mois de décembre avançaient et que les fêtes se rapprochaient. Quand j'arrivais près du lieu de rendez-vous, un peu dans leur dos  j'écoutais la conversation qui se tenait. Je laissais échapper un sourire en coin, j'aimais bien la façon dont Lilia répondait dédramatisant la situation et sa dérision. T'as bien raison Lilia, il râle trop souvent pour rien cette chère tête blonde. N'est-ce pas frérot? Pour une fois c'est toi qui attends ça change! Je passais d'un visage à l'autre munie de mon sourire légendaire. J'étais de bonne humeur et ce même s'il fallait user de mes petites mains pour décorer le hall. Par contre, je vous préviens s'il faut monter sur une échelle en hauteur vous m'oublier. Trop mauvais souvenir avec une échelle une fois si je peux éviter, je préfère.

Christmas magic moment.

ràs
@Freya Marlowe & @Lilia Arnault
décmbre

Un long soupir s'extirpe de ses lippes tandis qu'il patiente toujours le Marlowe. Freya et Lilia ont décidé de le faire attendre et il doit bien admettre ne pas aimer cela. Il doit sans doute même détester le fait de patienter, en finalité. Mais finalement, son amie de longue date fait son apparition et tandis qu'il souhaite déjà ruer dans les brancards, elle lui annonce quelque chose dont il n'est pas informé. "Attends, ça existe vraiment ?" Il ne savait pas que des gants tactiles étaient en circulation. S'il avait su plus tôt, il en aurait acheté. "Et ça tient chaud au moins ?" Quelque peu septique malgré tout, il lève les yeux au ciel à la remarque de la brune. "J'aurais dû faire comédien, c'est ce que tu veux m'dire ?" Quoiqu'il aspirait bel et bien aux arts, avant de se voir dévoiler le cursus qu'il allait devoir suivre, heureux ou non de le faire. "Tu te rattrapes." Il prononce à son intention en se saisissant du café et en avalant d'ores et déjà une gorgée. "Tu éviteras une tragédie, uniquement si je le souhaite." La malice se perçoit dans son regard clair, seulement, il n'a le temps de répondre à rien puisque sa jeune sœur apparaît enfin. "Freya, tu nous as fait attendre !" Mais ce dont il ne se doutait pas, c'est qu'elle a écouté leur conversation. "T'as jamais pu t'en empêcher, de fouiner, toujours, comme ça, n'est-ce pas ?" Il le lui dit avec affection cependant en se rapprochant de sa cadette. "Si t'as pas bien entendu, Lilia pense que t'es toujours à la traîne." Leur offrant un large sourire dévoilant ses dents blanches, il offre une petite pichenette sur le nez de sa Freya, notamment à cause de sa remarque. Il n'y pouvait rien, lui, si elle a décidé de faire le Summer Camp en vacancière plutôt qu'en équipe pour le gagner. "Pas de souci pour l'échelle, je montrais. Et concernant les décorations, vu ce qu'on voit déjà, j'pense pas que ce sera démodé et moche, Lilia. Navré, tu ne pourras pas y couper." Il avale de nouvelles gorgées de son café et leur dit : "aller, on est partie." De sa main libre, il leur fait signe de le suivre.

Christmas magic moment.

ràs
@Freya Marlowe & @Benedikt Marlowe
décmbre

Lilia ajusta son sac sur son épaule, un léger nuage de condensation s’échappant de ses lèvres tandis qu’elle soupirait doucement. L’air glacé semblait la revigorer autant qu’il agaçait Benedikt, et elle trouvait toujours un certain plaisir à observer ses expressions dramatiques dans ces moments-là. «ça sera ton cadeau de Noël alors.» lui dit-elle en parlant des gants tactiles. Lorsque Freya arriva enfin, le regard de Lilia s’adoucit. Elle appréciait la cadette pour son énergie et son humour, bien qu’elle ne manque jamais une occasion de la taquiner. «Ah, voilà la star de l'équipe ! Je me demandais si tu allais te pointer avant qu'on gèle tous sur place.» Elle lance un regard complice à la cadette, avant de feindre l'innocence. «Je n’ai jamais dit que tu étais à la traîne, hein. C'est Benedikt qui interprète tout de travers. Comme d’hab. Mais je n’ai pas oublié ton café non plus.» Elle laisse échapper un rire en voyant la pichenette sur le nez de Freya, puis hausse les épaules d'un air résigné à la mention des décorations. «Bon, très bien. Mais si je vois une seule guirlande clignotante qui ressemble à une discothèque des années 80, je décline toute responsabilité.» Elle emboîta finalement le pas à Benedikt. Le petit groupe se mit en mouvement, leurs pas résonnant sur les pavés humides du campus. Le froid mordait les doigts, mais l’atmosphère restait légère, ponctuée des remarques moqueuses de Benedikt. «Dis-moi, t’as prévu un plan pour survivre à cette journée ou on improvise ? Parce que je sens que ton frère va nous en faire baver.» chuchota la brunette tout en jetant un coup d’œil à la plus jeune du groupe.