retour en arrière. les mots provoquent vagues sur vagues. pince la lèvre dans une morsure nerveuse. détourne l’attention, les yeux ailleurs. les mots brutaux, font faillir la cage thoracique. froideur habituelle revient habiller tes prunelles. et, même quand tes paumes se posent sur moi pour faire renaître le fossé. matérialiser la cassure. acté l’échec. remonte à la gorge, noue le noeud dans la trachée. silencieuse. les azurs dans le vide de l’autre côté. de profil. te laisse enfoncer le clou comme tu sais si bien le faire. encaisse. et, quelque part, t’avais raison. j’attendais trop de toi en sachant d’avance que je finirais dans le mur. les canines qui pincent plus fort la pulpeuse. empêchent la haine d’imploser. - d’accord. signe le sceau d’une fin abrégée. soufflé. presque sans son. - l’seul truc que j’regrette.. les yeux retrouvent ton visage quelques secondes. - c’est de t’avoir donné un peu d’moi. tiraille, la vérité amère. elle qui brûle la gorge. à me souvenir d’avoir baissé ma garde quand j’suis censée retenir la leçon. dos de la main passe sur le bout du nez. reprends la marche, rapide, en direction du cottage.
(Lena Castiglia)
Let me be thereI can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;