lost (( tommy & ace #2 ))

Le vent mordait les joues, chargé de cette humidité glaciale qui s’infiltrait à travers les couches de vêtements. Tommy resserra son écharpe autour de son cou et jeta un regard inquiet à l’horizon. Le soleil déclinait rapidement, teignant les sommets enneigés d’une lueur dorée qui s’effaçait déjà derrière un voile de brume. Il sentit une bouffée de panique monter en lui, mais s’efforça de garder son calme. À côté de lui, Ace avançait d’un pas assuré, malgré les circonstances. Chaque respiration lui brûlait les poumons à cause du froid. Ils s’étaient aventurés un peu trop loin dans les hauteurs, laissant la station derrière eux, et la nature impitoyable des Blue Mountains ne leur laissait aucun répit. « Tu crois qu’on est loin de la station ? » demanda enfin Tommy, le souffle court. La neige, épaisse et immaculée, effaçait tout repère. Les arbres, figés dans une immobilité glaciale, semblaient les encercler, leurs silhouettes sombres se dressant comme des géants silencieux. Il resserra les sangles de son sac à dos et reprit sa marche, se concentrant sur chaque pas pour ne pas glisser sur la neige tassée. Le silence pesant de la montagne n’était brisé que par le craquement de la neige sous leurs pieds. Peu à peu, l’obscurité s’épaississait autour d’eux, et Tommy sentit l’angoisse lui serrer la poitrine. Les Blue Mountains pouvaient être traîtres, surtout en hiver. La température chutait rapidement, et ils n’étaient pas équipés pour passer la nuit dehors. « Ace, attend… » souffla-t-il soudain, posant une main sur un tronc d’arbre pour reprendre son souffle. Tommy hocha la tête, mais ses jambes commençaient à trembler, autant de fatigue que de froid. Il inspira profondément, essayant de puiser dans ses dernières réserves.

@Ace Chung

Quelle idée d'merde... C'est la frustration et la colère qui le motivent, plus que le désespoir et la peur. À pourchasser un truc qui s'est envolé, puis en suivant ensuite quelques petits animaux intéressants à observer, ils ont fini complètement paumés. Des mecs qui ont un peu oublié les dangers de la montagne, alors qu'en temps normal ça ne leur ressemblerait pas, de prendre de tels risques. Sûrement que s'ils avaient eu une troisième personne avec eux, ils auraient coupé court à l'idée, non pas pour se préserver eux-mêmes, mais pour éviter des risques inutiles ; mais juste eux deux, ils se sont pas poussés dans la bonne direction. Un peu devant Tommy, Ace s'arrête en l'entendant lui demandant de s'arrêter, et Ace se retourne vers lui pour le regarder. Forcément, l'altitude réduit un peu la quantité d'oxygène disponible, et si l'endurance est un des points forts d'Ace, ça n'en rend pas moins la tâche complexe pour lui. Parce qu'en vrai, de cette pause, il en a besoin. Pas longtemps... Il regarde autour de lui, essaie de repérer quelque chose, de voir aussi si le moindre danger ou crevasse se trouve dans les parages. Par sécurité, il sort encore son téléphone de sa poche ; pas de réseau. S'ils ne rentrent pas rapidement, ils vont avoir de sérieux problèmes, et passer la nuit dehors est juste une terrible idée. Presque un arrêt de mort. Alors il range à nouveau le téléphone dans son étui, puis dans sa poche, le tout bien attaché pour ne pas être perdu en cas de chute, avant de revenir vers Tommy. Faut qu'on avance mec. Même si c'est lentement, faut qu'on bouge. On va ralentir l'allure, mais faut qu'on continue d'avancer. Des mots d'encouragement, avant qu'il ne lui tende le bras pour l'aider à se sortir du léger trou de neige autour de l'arbre. Ils nous reste moins d'une heure avant qu'il fasse nuit noire là. L'ami tiré, Ace vérifie d'abord qu'il ne soit pas déséquilibré, puis se retourne pour reprendre la marche. En plus j'ai envie d'pisser...

Il sait qu’Ace a raison, qu’ils ne peuvent pas se permettre de rester immobiles, mais bordel, quelle idée stupide de s’aventurer comme ça sans plus réfléchir. Il se redresse avec difficulté, la neige s’accrochant à son pantalon détrempé, et lui lance un regard mi-reconnaissant, mi-agacé. « Sérieusement, Ace, tu pouvais pas y aller avant qu’on soit paumés ? » Il y a un petit sourire dans sa voix, malgré tout. L’humour est la seule chose qui lui permet de tenir le coup. Ça, et la présence d’Ace, même si ça l’agace de l’admettre. Sans lui, il serait probablement déjà paniqué, à courir dans tous les sens comme un lapin effrayé. Ils avancent lentement, chaque pas dans la neige demandant un effort considérable. Le froid mord ses doigts à travers les gants, et il sent l’humidité s’infiltrer dans ses chaussures, mais il serre les dents. Pas question de se plaindre davantage. Ace a déjà assez à gérer avec leur situation sans avoir à supporter ses jérémiades. Pourtant, le silence devient de plus en plus lourd, uniquement brisé par le crissement de leurs pas et le souffle court de leurs respirations. Tommy finit par le rompre, incapable de garder ses pensées pour lui. « On aurait dû laisser tomber dès qu’on a vu qu’on avait perdu de vue… peu importe c’était quoi ce truc. Sérieux, c’était quoi, d’ailleurs ? Un putain de renard ? Une chèvre ? »

@Ace Chung

Malgré le froid et l'obscurité, c'est une esquisse de sourire désolé qui se dessine sur ses lèvres à sa question, avec un haussement d'épaules. J'y suis allé, mais ça fait quelques heures. L'humour teintant l'affirmation d'une tentative de dédramatiser la situation, il ne veut pas qu'ils cèdent l'un et l'autre à la panique. Sans pouvoir même observer le ciel, trop gris, c'est d'autant plus important de rester concentré, pense-t-il. Alors ils se remettent en marche, lentement mais sûrement, Ace regardant surtout devant ses pieds et craignant une crevasse surprise ─ même si, normalement, la zone n'est pas supposée en avoir, puisqu'ils viennent de là. La voix de Tommy parvient à ses oreilles, et Ace lui répond, sans pour autant le regarder, préférant conserver son attention sur sa marche. J'sais plus, honnêtement. Mais surtout, je pensais pas qu'on s'était autant éloignés. Ou que les autres nous lâcheraient d'cette façon... Lâche n'est pas vraiment le mot, cela dit. Juste des gens qui passaient par des routes similaires, de loin, et qui ont finalement tracé leur route sans s'occuper des deux grands gaillards ─ qui s'en soucierait ? Mais l'impression d'avoir été abandonné, étrangement, persiste, alors qu'ils continuent d'avancer. Le pied manque de buter sur une roche et Ace soupire en se raccrochant à cette dernière. Super. J'commence à avoir les pieds gelés en plus je crois...

La fatigue commence à se faire sentir, mais ce n’est pas ça qui l’agace le plus. Ce qu’il ressent, c’est une espèce de colère sourde, pas dirigée contre Ace mais contre lui-même, contre cette idée débile qui les a menés ici. Ils auraient dû réfléchir, faire demi-tour avant de trop s’aventurer. Mais à force de jouer les intrépides, voilà où ça les mène : perdus en pleine montagne, avec la nuit qui tombe et une température qui chute à chaque minute. "Faut qu’on continue, mec," lance-t-il, sa voix rauque trahissant un mélange de frustration et de détermination. "On peut pas rester plantés là, c’est la pire idée possible." Il serre les dents. Pas question de céder à la panique. Pas question d’arrêter. "Écoute, c’est pas loin," tente-t-il, sans savoir s’il parle pour lui-même ou pour Ace. "On va retrouver le sentier, c’est sûr. Faut juste qu’on reste concentrés." Le vent commence à se lever, glacial, s’engouffrant dans leurs vêtements et sifflant à leurs oreilles. Tommy jette un regard à Ace."Si on trouve pas un endroit à l’abri dans dix minutes, on va devoir improviser un plan," dit-il, le souffle court. "T’as un briquet ?"

@Ace Chung

Se redressant avec un soupir, il ne répond pas de suite à Tommy, mais n'en pense pas moi ; il leur faut continuer d'avancer, encore. Pour ne pas être pris par le froid, l'obscurité, le vent et perdre la direction vers laquelle ils avancent. Transpirer n'est pas idéal non plus, alors il leur faut se ménager, mais la nécessité de bouger prime sur le reste. Puis il s'arrête et tend l'oreille, essayant de capter les bruits ; T'es sûr que c'est pas l'vent qui nous fait entendre des choses ? Incertain de son côté, il a pourtant bien eu l'impression d'entendre aussi du bruit de son côté. Ce qui le dérange, c'est l'absence de lumière. Branche pétée enjambée, Ace fait l'inventaire mentalement de tout ce qu'il a dans son sac. Briquet... j'ai aussi deux bouteilles d'eau... une trousse de premier secours et des barres de céréales. Doit m'en rester deux ou trois, j'en ai toujours en rab. Alors qu'ils avancent, la neige se fait un peu moins épaisse, semble diminuer en hauteur. C'est moi ou on se rapproche du sol ? Genre la neige me semble plus basse ? Peut-être un signe qu'ils approchent du sentier... ou marche dessus ? Attends, j'ai peut-être encore la lampe que j'avais dans c'foutu hôtel... Tu peux fouilles dedans ? J'me baisse. Un souvenir de quand il s'était retrouvé coincé avec Olive dans cet espèce d'hôtel hanté. S'abaissant pour poser les genoux au sol, il laisse à Tommy le soin de fouiller dans le sac. Toujours plus pratique que s'il devait perdre deux minutes à le faire tomber pour ensuite le remettre sur ses épaules. C'est une grosse lampe normalement, ça éclaire vachement mais il doit pas rester masse de batterie. S'il en reste...

Tommy hoche la tête en écoutant Ace, ses yeux scrutant l'obscurité qui les entoure. Le froid commence à pénétrer sa peau malgré les efforts pour avancer, mais il sait qu’ils n’ont pas le luxe de s'arrêter trop longtemps. Le vent glacial leur mord la peau, et l’épaisseur de la neige sous leurs pieds est devenue presque insupportable, ralentissant leur progression. Il peut sentir son cœur s’accélérer, pas de peur, mais de la tension qui monte, de cette nécessité de garder leur cap. "Je suis pas sûr, mais il me semble aussi avoir entendu quelque chose", répond-il doucement à Ace, tout en scrutant l’horizon sombre, inquiet. Le vent est un murmure constant, mais il y a quelque chose d’étrange dans cette nuit. Quelque chose de plus que juste l'air qui souffle. Ils n'ont pas le choix, ils doivent avancer, mais l’idée de perdre la direction les hante. Puis, lorsque Ace mentionne la lampe, Tommy se baisse rapidement, fouillant dans le sac avec détermination. Ses mains sont déjà engourdies par le froid, mais il sait qu’ils ont besoin de lumière. Chaque minute qui passe sans réponse est une minute de plus dans l'incertitude. Il fouille rapidement, touchant les bords de la trousse de secours, les barres de céréales, jusqu'à ce qu'il sente quelque chose de plus volumineux au fond du sac. "Je crois que je l'ai !" dit-il en tirant la lampe. Le silence est total, le bruit du vent leur seul compagnon. Ses doigts s'occupent du bouton de la lampe, cherchant à la faire fonctionner, un soupir impatient s’échappant de ses lèvres. "Allez…", marmonne-t-il, agitant le bouton. Il lève la lampe vers le ciel, mais aucune lumière ne surgit. Le soulagement qui aurait dû se former reste bloqué. Il fronce les sourcils, s'apprêtant à recommencer. "C'est vraiment pas l'idéal", dit-il, plus pour lui-même. "Si elle fonctionne pas… on devra s’en sortir à l’instinct." Dans un dernier effort, il essaie à nouveau. Un faible faisceau de lumière apparaît, tremblant d'abord avant de se stabiliser dans un faisceau qui se répand sur les environs. Ils peuvent enfin voir un peu mieux autour d'eux, mais la neige, les arbres, tout semble identique. "On se rapproche de quelque chose", dit-il finalement, voyant la neige moins épaisse autour d’eux. "Regarde. On avance dans la bonne direction, je pense." Il essaie de garder la voix calme, mais le doute persiste. Où est-ce qu'ils vont, exactement ? Tout est devenu flou. La neige moins haute, le terrain plus plat, il n'y a pas de doute, mais le manque de visibilité, le silence étrange, et ce qui semblait être un bruit de pas plus tôt, créent une tension palpable entre eux. "On continue à avancer. Reste vigilant. On n’est pas sortis d’affaire", dit-il, la détermination dans sa voix.

@Ace Chung

Lampe en galère, il est pas surpris. La faute à sa mémoire, qui lui a fait oublier de la recharger avant de partir en expédition. La pensée stupide qu'il en aurait pas besoin, sûrement, l'a fait oublier l'importance de cette lampe. Mais faut qu'ils avancent quand même, et ils ont pas le temps de s'apitoyer sur le sort de cette pauvre lampe. Pas grave. On continue. Mais par chance, alors qu'il s'apprête à repartir, Tommy parvient à la faire fonctionner. Oh. Légère surprise pour Ace, qui n'y croyait plus. Aidés de la lampe, ils peuvent reprendre leur route, et l'anxiété, bien que toujours présente, se faire un peu moins présente. Peut-être que la seule présence d'un faible faisceau lumineux aider à redonner espoir, et ce sentiment se confirme alors qu'ils l'impression de voir un semblant  de passage humain recouvert de neige se manifester. Ace ne renchérit pas sur les paroles de Tommy, préférence économiser son souffle ; ce n'est qu'après de bonnes et longues minutes qu'il s'arrête à nouveau. Bon, j'vais tenter un truc. Peut-être stupide. soupire-t-il. Mais paumés pour paumés, autant tenter le diable. Les mains se présentent devant sa bouche qu'il découvre de son masque, et d'un coup, il se met à hurler. HEEEEEEEEEYYYYYYY !! Nouvelle inspiration. Y'A QUELQU'UUUUUUUN !? Puis le silence. Pendant quelques secondes. Jusqu'à ce qu'un semblant de voix semble lui parvenir. T'as entendu comme moi !? demande-t-il en se tournant vers Tommy. Puis, à nouveau, il crie. CONTINUEZ DE CRIER !! ON ARRIVE !! Avant de reprendre la marche. Vite, avant qu'ils se barrent ! ... et malgré l'envie de courir, la neige l'en empêche de toute façon.

Il aurait préféré éteindre son cerveau, ne pas réfléchir à ce qui les entoure — la neige lourde qui semble étouffer le moindre bruit, les ombres projetées par le faisceau vacillant, le froid mordant qui s’infiltre jusque sous ses vêtements. Il hoche la tête rapidement en réponse à la question d’Ace, son souffle court à cause de l’altitude et de l’effort. Il a bien entendu. Pas besoin de mots inutiles. Ils doivent se concentrer. Les bottes s’enfoncent profondément dans la neige à chaque pas, ralentissant leur progression, mais il n’a pas l’intention de s’arrêter. Pas tant qu’ils n’auront pas trouvé cette voix. "Fais gaffe à pas t’épuiser," finit-il par lancer entre deux respirations. Ce n’est pas une critique, plus une tentative maladroite de veiller sur lui. Tommy sait qu’Ace a tendance à aller jusqu’à l’extrême, mais s’il tombe, tout ça sera pour rien. Le faisceau de la lampe tremble encore, mais il se stabilise un peu alors qu’ils continuent de marcher. La neige épaisse semble absorber tout son éclat, mais ça reste mieux que rien. Ils avancent lentement, les hurlements d’Ace résonnant dans l’air gelé, entrecoupés de longs silences. Chaque pause est un test de patience, une attente oppressante pour entendre une réponse. Et puis, il y a ce bruit. Faible, presque noyé dans le vent, mais distinct. Une voix. Pas claire, mais bien là. Tommy s’arrête net, le cœur battant. "Ouais, y a quelqu’un," dit-il, la voix basse mais urgente. Il attrape Ace par le bras pour capter son attention. "C’est pas loin. Mais faut faire gaffe, la neige, ça joue des tours avec les sons." La fatigue commence à peser sur ses épaules, Tommy le voit bien, mais il admire la détermination avec laquelle ils avancent. Les hurlements reprennent, coordonnés cette fois. Tommy ajoute sa propre voix à celle d’Ace, chaque mot projeté dans l’espoir que leur écho atteigne quelqu’un, n’importe qui. Leurs appels se mêlent à la nuit, tandis qu’ils continuent à marcher, leurs pieds traçant un chemin irrégulier à travers la neige épaisse. Finalement, à travers le brouillard qui se lève légèrement, une silhouette semble se dessiner à l’horizon. Tommy plisse les yeux, incertain. Est-ce une illusion ? Un jeu d’ombres ? "Là," souffle-t-il, tendant le bras pour indiquer la forme floue à Ace. "Dis-moi que tu vois ça aussi." Le métisse inspire profondément, prêt à crier à nouveau, mais il est coupé par un nouveau bruit, plus proche cette fois. Des pas. Lourds, irréguliers. Quelqu’un approche, ou peut-être… quelque chose ? Tommy sent l’adrénaline s’emparer de lui, ses muscles tendus sous l’effet du stress. Il ne sait pas à quoi s’attendre, mais une chose est sûre : ils ne sont plus seuls.

@Ace Chung

Arrêté dans son élan par une prise ferme sur son bras, Ace tourne la tête vers Tommy, et entend sa remarque. Il a raison. L'impatience se calme, sans forcément disparaître. Juste tempérée, pour ne pas qu'il agisse avec précipitation et se retourne contre lui. S'il ne répond pas à son ami, c'est surtout parce que le son de sa réponse s'est perdu dans l'air et que lui-même ne s'est pas entendu lâcher un simple "ouais". Mais ils reprennent la marche, à deux, alternant pour crier afin de ne pas s'épuiser. Et quand la silhouette se dessine, pointée par Tommy, Ace concentre son attention sur son point désigné, et commence effectivement à voir une silhouette se détacher se l'obscurité. Très légèrement. J'le vois. Mais c'est flou... Et alors que la silhouette se rapproche, les sens d'Ace se concentrent entièrement sur ce qui approche... encore, lentement... jusqu'à dévoiler finalement un homme avec un sac sur son dos, plus haut que lui, donnant des airs un peu bossus et monstrueux. On nous a signalé l'absence de deux personnes ! Venez, c'est par là ! Pas besoin de présentations visiblement, et Ace s'étonne surtout qu'on ait signalé son absence ; c'était pas comme si quelqu'un l'attendait au cottage. Il jette un regard rapidement à Tommy, puis emboite le pas de l'inconnu qui a déjà repris la route vers un lieu sûr. Y'a que vous ? qu'il demande d'une voix forte à l'inconnu. Deux autres gars sont partis aussi, ils sont sur le chemin du retour. On s'dépêche, y'a une tempête prévue d'ici heure ! Une tempête, rien que ça.