Chuuuut
Elle ne lui avait pas vraiment manqué, cette semaine à Lyssandre, la Reading Period. Même si elle est très différente cette année des précédentes, il n’échappe pas non plus à ces longues heures passées à la bibliothèque, le nez dans des livres d’architectures à faire ses recherches pour divers projets ou devoirs, ou cette année, pour sa thèse. Il avait été prévenu dès le recrutement, que cette première année se voudrait très théorique, très littéraire. Il ne compte déjà plus les ouvrages et les articles qu’il a déjà dû lire ou feuilleter, les heures passées à faire des compte-rendus, à synthétiser des informations qui auront peut-être leur importance dans trois ans. Ou qui d’ici là seront peut-être devenue totalement désuètes. Surprise. Les bibliothèques du campus prises d’assauts par des milliers d’élèves en révision, il peine à trouver une place libre maudissant intérieurement les élèves studieux présents. Est ce que ses ainés l’avaient maudit ainsi les années précédentes ? Etait ce un cycle infini ? Malgré tout, il finit par trouver un petit espace dans lequel s’installer, entre deux étudiantes absorbées par leurs devoirs, ne relevant même pas la tête vers lui alors qu’il s’installe. Une indifférence qui devrait lui aussi le laissé de marbre mais, en constatant l’identité d’une de ses voisines, il ne peut s’empêcher de vouloir se faire remarquer le Wayne. Ses affaires étalées sur la table, il commence à prendre des notes sur sa lecture du moment - l’architecture des châteaux français de la renaissance - donnant volontairement quelques coups de coudes à sa voisine à plusieurs reprises, déviant ainsi son écriture, certains de l’énervée, même si pour le moment, elle ne dit rien.
(Lyssandre Wayne)
I'm scared
I've never fallen from quite this high, fallin' into your ocean eyes.