le goût des étoiles (( tomine #4 ))

La chaleur douce du chalet contrastait avec la morsure glaciale de l'air nocturne qui s'était installée au sommet des Blue Mountains. Par la fenêtre, le monde semblait recouvert d'une épaisse couverture d'hiver scintillante, la neige s'étendant à perte de vue, et les guirlandes du marché de Noël illuminant encore les pentes au loin. Dans le salon, seul le crépitement du feu dans la cheminée brisait le silence. Tommy était affalé sur le canapé, un plaid enroulé autour de ses jambes. Ils avaient ramené une boîte de gâteaux artisanaux achetés auprès d’un vendeur jovial, et s’étaient régalés plus tôt dans la soirée. Mais maintenant, quelque chose n’allait pas. « Je crois… je crois que je ne me sens pas très normal, » dit Tommy, fixant le plafond comme si les réponses aux mystères de l’univers y étaient inscrites. L’ancien soldat se redressa brusquement, mais le mouvement lui donna la sensation étrange que son corps mettait une éternité à le suivre. « Attends… et si c’était pas des gâteaux normaux ? »

@Eline Senna

- Après une journée à l’extérieur, tu avais hâte de pouvoir retrouver la chaleur du chalet pour te réchauffer un peu. Bien que c’est agréable de se promener dans la neige, il n’en reste pas moins que c’est un peu trop froid à ton goût et encore plus pour une fille comme toi avec des origines brésiliennes. Tommy décide de se réfugier sous un plaid près du feu et de ton côté tu décides de prendre une douche chaude. Tu reviens dans le salon après cette dernière qui a été peut-être un peu trop longue aux yeux du métisse mais tu en avais grandement besoin. Tu avais enfilé un pyjama chaud, délaissant l’idée d’être attirante ce soir pour privilégier la chaleur. Tu hausses un sourcil à ses mots, venant t’asseoir à ses côtés. - “Tu as peut-être attrapé un coup de froid dehors?” - Tu te redresses pour t’agenouiller sur le canapé en venant dans sa direction en même temps pour poser une main contre son front pour avoir une estimation de sa température. - “Tu n’as pas l’air d’avoir de fièvre mais je ne pense pas que ce soit la composition des gâteaux voyons…” - Tu ne peux t’empêcher d’avoir un petit rire à cette idée absurde. -

Tommy lève les yeux vers Eline avec une expression faussement vexée, ses lèvres formant une moue exagérée. "Eh, mes théories sont peut-être farfelues, mais elles méritent qu’on les prenne au sérieux," rétorque-t-il, un éclat amusé dans le regard. Il laisse sa main sur son front, profitant de la chaleur de son contact, et esquisse un sourire en coin. "Cela dit, je préfère ton diagnostic. Si tu dis que c’est pas grave, alors je te fais confiance, docteur." Il attrape sa main avant qu’elle ne la retire et y dépose un baiser, son regard se faisant un peu plus tendre. Puis, il la tire doucement pour qu’elle vienne s’installer sous le plaid avec lui, comme pour capturer un peu de la chaleur qu’elle semble dégager naturellement. "Allez, viens-là." Il l’attire contre lui, ajustant le plaid pour qu’il les recouvre tous les deux. Sa main trouve instinctivement le bas de son dos, traçant de petits cercles lents. "T’es bien au chaud, là ?" demande-t-il en posant son menton sur le haut de sa tête, sa voix légèrement étouffée mais douce. "Parce que moi, avec toi comme bouillotte, je pourrais passer la nuit ici sans problème." Le crépitement du feu emplit la pièce, et Tommy laisse échapper un soupir d’aise. Il dégage une main pour attraper une tasse de chocolat chaud posée sur la table basse à côté de lui. "Tiens, t’en veux ? Promis, j’ai pas mis de trucs bizarres dedans. Juste du lait, du chocolat… et peut-être une pincée d’amour, mais ça, c’est indétectable." Il rit doucement à sa propre plaisanterie avant de déposer un baiser sur le sommet de sa tête.

@Eline Senna

- Tu lèves les yeux au ciel à ses mots, persuadée qu’ils ne peuvent pas mettre n’importe quoi dans les gâteaux que les marchands vendent sur les marchés de Noël. Il doit juste avoir pris un coup de froid à l’extérieur étant donné que les températures sont basses et la neige n’aide pas, c’est pour cette raison que la chaleur de l’intérieur de ce chalet est réconfortante. L’extérieur est magnifique bien sûr mais un compromis entre les deux, c’est parfait. - “Je ne suis pas médecin mais je pense que ca ira mieux d’ici quelques minutes, c’est l’air de l’extérieur qui te joue des tours!” - Tu as un petit sourire amusé alors que tu te laisses entraîner dans le canapé pour venir te réfugier dans ses bras mais surtout sous le plaid. Tu comptes bien garder la chaleur que tu as obtenue grâce à la douche. - “Oui c’est parfait. Je ne compte pas bouger avant un moment si ca peut te rassurer.” - Tu gardes tout de même une main à l’extérieur du plaid, la même qui vient attraper le chocolat chaud qu’il te tend. - “Parce que d’habitude tu mets des trucs bizarres dans ce que tu me donnes? Je me doutais bien que j’avais eu une potion d’amour pour tomber amoureuse de toi.” - Tu te mets à rire avant de boire une gorgée de son chocolat qui fait du bien. Tu te redresses d’ailleurs pour venir attraper un gâteau du paquet qu’il a déposé sur la table basse. - “Je vais même goûter un biscuit pour te prouver qu’il est tout à fait normal.” - Avec assurance, tu viens croquer dans ce dernier en haussant les épaules après quelques minutes comme s’il était tout à fait normal. - “Oui c’est ce que je me disais.” - Ton regard se pose sur lui, avec un sourire amusé sur les lèvres. -

Tommy observe son sourire en coin, incapable de retenir le sien. Sa réplique sur la potion d’amour le fait rire doucement, un son grave et chaleureux qui emplit la pièce. "Ah, tu m’as démasqué," dit-il, feignant un air coupable tout en levant les mains en signe de reddition. "C’était soit une potion d’amour, soit du chocolat chaud ensorcelé. Visiblement, l’un des deux a fait son effet." Il la regarde croquer dans le biscuit avec cette assurance désarmante, son regard captivé un instant par la chaleur dans ses yeux. Il tend une main pour attraper un des biscuits à son tour, mais son attention reste surtout sur elle. Quand elle lui lance ce sourire amusé, il se sent pris dans un doux piège qu’il n’a aucune envie d’éviter. "T’as beaucoup de courage, tu sais," plaisante-t-il, croquant dans un biscuit à son tour. "Parce que si jamais c’est ça qui me rend malade, on saura que t’es complice." Il se cale un peu plus contre elle, ajustant le plaid autour de leurs épaules comme s’il essayait de créer une forteresse de chaleur et de douceur pour eux deux. Sa main se glisse naturellement autour de sa taille, un geste instinctif, simple mais terriblement intime. "Mais t’as raison, c’est sûrement juste le froid," admet-il après un moment, son ton un peu plus calme. "L’air glacé, ça joue sur tout. Mais je vais survivre, t’inquiète pas. Surtout si tu restes là pour me surveiller." Il la regarde boire une nouvelle gorgée de chocolat chaud, son expression paisible presque hypnotisante. La lueur du feu danse dans ses yeux, et il se surprend à penser que ce moment est parfait, sans besoin de plus. Ni de mots, ni de gestes. Juste elle, lui, et cette chaleur partagée. "Et pour le compromis dont tu parlais," ajoute-t-il avec un sourire tendre, "je dirais que t’es pile ça pour moi. Un équilibre parfait. Ni trop froid, ni trop chaud. Juste… parfait." Sa voix est sincère, un peu plus douce qu’à son habitude, et il détourne légèrement les yeux, presque gêné d’avoir laissé échapper un aveu si direct. Mais il se détend aussitôt, serrant doucement son épaule contre lui, savourant cet instant où le monde extérieur semble à des kilomètres de distance.

@Eline Senna

- Tu prends le risque de manger les mêmes biscuits, persuadée que ce n’est pas la cause de son mal être. Dans le pire des cas, tu seras malade avec lui. Bien que ce serait tout de même dommage pour le reste des vacances mais rien qu’être dans la chaleur de ce chalet te convient amplement. Ce serait plutôt pour Tommy que ce serait difficile de rester trop longtemps entre quatre murs, lui qui est souvent incapable de tenir en place mais il fait des efforts dernièrement. Preuve est qu’il n’a pas décidé de t’entraîner en haut d’une montagne aujourd’hui et que vous êtes de retour dans votre petit cocon à la tombée de la nuit pour une soirée tranquille. - “Je savais que j'aurais dû me méfier dès le début, tu avais tout prévu.” - Tu as un sourire amusé, cette histoire ressemblant étrangement à celles que tu peux lire à ta fille le soir mais le fait est qu’il s’agit de la réalité. Ce n’est pas pour autant qu’elle n’est pas belle, au contraire tu trouves qu’elle est parfaite car il s’agit de la tienne. Tu as rencontré Tommy dans des circonstances bien plus dramatiques mais tu ne regrettes absolument rien, si ce n’est que tu aimerais que ton frère soit encore parmi vous. - “Ou plutôt je pourrais plaider contre toi pour dire que tu m’as piégé.” - Tu as un petit rire avant de venir te blottir un peu plus dans ses bras, tu en profites pour fermer les yeux un instant alors que tu ne peux t’empêcher d’avoir un sourire qui se dessine sur tes lèvres à ses mots. A la base, le métisse n’était clairement pas l’homme le plus romantique mais autant dire qu’il est relativement différent désormais. - “J’adore quand tu me fais des déclarations comme ca…” - Une main se pose contre son torse, venant glisser une main sous son t-shirt afin de pouvoir profiter de sa chaleur. En même temps, tu en profites pour caresser sa peau du bout des doigts. - “Je t’aime…” - que tu murmures doucement, savourant ce moment simple mais intense à la fois. -  

Tommy laissa échapper un petit sourire, les mots qu’elle venait de prononcer flottant dans l’air comme une douce mélodie, et sa main se posa naturellement sur son dos, la serrant plus fort contre lui. Il sentait la chaleur de son corps contre le sien, et c’était tout ce qui comptait. Il la regarda un instant, appréciant sa façon de s’installer contre lui avec une simplicité qui le touchait profondément. "Je n’ai pas prévu tout ça, tu sais," répondit-il avec un léger sourire. "C’est juste que… tu es ma chance, tu as ce truc qui rend tout plus beau, plus simple, même quand c’est un peu… compliqué." Il marqua une pause, ses doigts effleurant doucement ses cheveux. "Je suis content que tu sois là, vraiment. Je sais que ça n’a pas toujours été facile, mais…" Ses mots se perdirent dans la chaleur du moment. C’était plus que l’ordinaire, plus qu’une simple soirée tranquille. C’était la promesse d’un futur construit à deux, et il ressentait ce lien, profond, ancré. Depuis quelques mois, il se rendait compte qu’il ne voulait rien d’autre que d’être ici avec elle. Il se souvenait du temps où il fuyait les engagements, où il n’aurait jamais cru que le calme et la stabilité pourraient l’apaiser, mais tout était différent avec elle. Il avait changé. Quand elle s’approchas un peu plus et glissa sa main sous son t-shirt, il frissonna légèrement, mais c’était un frisson agréable. Il pouvait sentir chaque mouvement de ses doigts sur sa peau, chaque caresse effleurant son torse. Ses yeux se fermèrent un instant, se perdant dans cette douceur qu’elle lui offrait sans retenue. "Je t’aime aussi…" murmura-t-il en réponse, sa voix plus grave et intime, chaque syllabe vibrante d’émotion. Il était sincère, chaque mot un reflet de ce qu’il ressentait au fond de lui. Il ne s’était jamais imaginé dans une telle situation, à savourer ces moments de tendresse après tout ce qu’il avait traversé, mais avec elle, tout semblait naturel, comme si c’était la suite logique des choses. Loin des tumultes de la vie, loin des drames, de la souffrance, il était là, près d’elle, et c’était tout ce qui comptait. Pas de montées d’adrénaline, pas d’aventures extrêmes ce soir. Juste eux deux, dans ce cocon de chaleur et de calme. "Tu es tout ce dont j’ai besoin," ajouta-t-il d’une voix plus basse, un souffle presque inaudible. Ses mains se glissèrent dans ses cheveux, se perdant dans la douceur de sa chevelure, profitant pleinement de ce moment où le monde extérieur semblait s’éteindre, où seul l’instant présent avait de l’importance. Il ferma les yeux et se laissa aller à ce moment de pure intimité, profitant de la chaleur de son corps contre le sien, du silence apaisant autour d’eux. Peu importait ce qui s’était passé avant, ou ce qui viendrait après. Ce soir, c’était elle et lui, unis dans un calme bien mérité.

@Eline Senna