I wanna be your endgame (Carlion #3)

I wanna be your endgame @Orion Griffith & @Carla Lucchese
Cottage, Blue Montain // 14 décembre 2024
tw : aucun
- En tant qu’adepte de nouvelles découvertes, tu n’avais pas hésité un seul instant à participer à ce voyage pour Blue Mountain au Canada. Tu avais également grand besoin de vacances pour te reposer après cette première période de l’année scolaire assez intense avec son lot d’épreuves à surmonter. Ce que tu pouvais retenir de positif c’est ce rapprochement avec Orion, d’autant plus que tu avais définitivement emménager avec lui dans son appartement alors que votre relation n’était même pas encore définie. Tu l’avais laissé gérer la réservation de ce voyage mais tu n’as pas été déçue lorsque tu es arrivé au sein du cottage qu’il avait réservé avec Gabe… Si la présence de ton cousin ne te dérange absolument pas, ce n’est pas le cas de sa petite-amie que tu ne peux pas voir en peinture depuis qu’elle a eu la bonne idée de le tromper durant leur première relation. Par conséquent, tu as préféré te réfugier dans la chambre que tu partages avec l’anglais pour pouvoir bouder dans ton coin et tu as passé la soirée à lire un livre. Ce n’est que lorsque tu as entendu la porte s’ouvrir que tu as levé les yeux vers un Orion qui a eu le droit de se faire fusiller du regard, sans aucun mot avant que tu ne reprennes ta lecture. -

Il est vrai que par souci d’économie, tu avais squatté le logement de Gabe et son épouse, mais tu ne pensais en aucun cas que cela pouvait rendre Carla aussi tendue alors qu’en face, tu constatais une situation différente avec une envie de renouveau. Tu t’étais excusé pour la brune alors qu’elle avait filé dans la chambre et n’avait pas dédié de la rejoindre de suite, peut-être également pour lui faire comprendre ta frustration personnelle. Ce n’est qu’au bout d’une heure que tu montes à l’étage et que tu ouvres discrètement la porte pour remarquer qu’elle était plongé dans un bouquin dont tu n’arrivais pas à lire le titre puisque, dans sa langue natale. Ce regard sur toi t’en donnerait presque des frissons avant qu’un poing ne vienne se coincer dans le creux de ta taille, un soupir l’accompagnant. — Bon… T’as fini de bouder ? Ou tu comptes faire un caca nerveux tout le séjour ? Que tu demandes en restant proche de la porte que tu avais franchi et refermée. Tu n'avais aucunement envie de te prendre la tête aujourd'hui, surtout pas pour des broutilles pareilles en tout cas. Et tu voulais que Carla arrête de faire la têtue parce qu'au final, celle qui était le moins concerné par ces histoires en faisait des caisses tandis que le principal intéressé, lui, avait carrément épousé la fille qu'il aimait...

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Cottage, Blue Montain // 14 décembre 2024
tw : aucun
- Tu l'observe d’un oeil malgré toi, remarquant qu’il a l’air furieux lui aussi même s’il se montre un peu moins dur que toi. Tu peux tout de même remarquer à son attitude qu’il t’en veut pour ta réaction mais tu n’es pas du genre hypocrite, tu préfères dire directement les choses. A l’évidence, tout le monde est déjà au courant que tu n’aimes pas cette Clemence avec qui ton cousin a décidé de se remettre alors qu’elle l’a tout de même trompé et encore… Tu n’es même pas au courant de son mariage secret à Vegas qui risque de te mettre encore plus en rogne, déjà qu’elle couve un môme qui sera un mélange du sang de ta propre famille. Un soupire s’échappe d’entre tes lèvres avant que tu ne poses finalement ton livre à côté de toi, te redressant du dossier du lit où tu étais appuyé. - “Pourquoi? Tu t’attendais à ce que je saute de joie en découvrant qu’on allait passer la semaine avec mon cousin et… elle!” - Tu croises les bras contre ta poitrine sans le lâcher une seule seconde du regard. - “Si la présence de Gabe ne me dérange pas. Je ne peux pas dire la même chose de sa copine!” - Tu te lèves en même temps pour venir lui faire face. Tu te sers un peu de cette raison comme excuse mais la vérité c’est qu’il y en a une autre mais tu es certaine qu’il ne l’a pas comprise. - “Je voulais aussi qu’on soit… tous les deux.” - Tu te mords la lèvre inférieure, comme si cela t’avait demandé un effort surhumain d’avouer ce fait. - “Mais laisse tomber.” - Tu tournes finalement les talons afin de te diriger de nouveau vers ce lit où tu comptes passer le reste de la soirée, en tête à tête avec ton livre qui ne risque pas de décevoir au moins. -

Tu ne comprenais vraiment pas pourquoi Carla s’entêtait à être aussi sur la défensive en ce qui concernait la petite Pastor. Toi, tu trouvais que c’était une fille gentille et qui avait l’air de rendre heureux ton pote, c’est tout ce qui comptait. Ces histoires de tromperies ou Dieu sait quoi, devaient être des sujets qui ne devaient rester qu’entre Gabe et Clémence. S'ils avaient décidé de se remettre ensemble, ça ne regardait qu’eux. Tu passes ta langue sur tes lèvres alors qu’un soupir s’y échappe dans la foulée, roulant des yeux par la même occasion pour montrer alors ton mécontentement vis à vis de la situation. — Roh… Carla, c’est bon, laisse ton cousin faire sa vie tranquille. Que tu souffles d’un ton légèrement agacé, ta langue claquant délibérément sur ton palais alors que tu enfouissais tes mains dans les poches de ton jogging. Tu ne rentres toujours pas dans la pièce, voulant rester au maximum loin des ennuis, mais tu laisses tes yeux se balader sur l’Italienne avant de hausser les épaules. — Je sais, mais je ne peux pas me permettre de payer autant pour un chalet et bon, je voulais que tu aies un minimum de confort pour les vacances. Donc quand Gabe m’a parlé de ça, j’ai pas cherché plus loin. Et puis tu n'avais pas envie de réfléchir au dernier moment, t’aimes pas du tout les organisations de dernière minute, normalement, quand tu bossais encore comme pilote de formule 1, tout était pris en charge par tes équipes, tu te contentais seulement d’apparaître au moment convenu. — De toute façon, t’es pas obligée de supporter Clémence à longueur de journée, mais, je vois que ça la peine que tu l’évites autant quoi.

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Cottage, Blue Montain // 14 décembre 2024
tw : aucun
- Tu aurais dû te douter qu’Orion serait du côté de ton cousin en ce qui concerne sa relation avec Clemence. Il y a encore quelques semaines tu ne savais même pas que les deux se connaissaient mais maintenant tu as comme l’impression qu’ils sont comme cul et chemise. - “Tu me demandes de le laisser faire les mêmes erreurs? C’est pas toi qui va devoir ramasser les pots cassés après… Enfin peut-être que si un peu mais je l’ai déjà fait une fois et autant te dire que ce n’était pas une mince affaire.” - Tu tentes de ne plus t’intéresser à lui, de reprendre ta lecture où tu t’étais arrêté mais tu es incapable de le faire tant qu’il est encore devant toi. Tu passes une main sur ton front avec un air de désespoir lorsqu’il te donne des explications sur le fait qu’il ait choisi de prendre un chalet en commun avec Gabe et sa copine. - “Mais pourquoi tu ne m’as pas demandé? Enfin tu sais que…” - Tu t’arrêtes finalement dans ta lancée, devenant soudainement beaucoup plus calme alors que tu sembles enfin comprendre ce qu’il voulait faire. Tu te redresses pour venir t’asseoir sur le bord du lit. - “Tu voulais t’en occuper tout seul?” - Tu te mords la lèvre inférieure, réalisant qu’il avait tout de même fait les choses avec une bonne intention à la base et que tu as un peu tout gâché en réagissant ainsi. Il avait souhaité faire les choses bien et non pas se retrouver dans un hôtel miteux. - “Ok… Je vais faire un effort mais ne me demande pas d’être super copine avec elle, c’est impossible. Je suis désolé d’avoir réagi ainsi… Je suis contente qu’on soit ici, tous les deux, c’est le plus important en réalité.” - Tu as une petite moue adorable alors que tu tends une main dans sa direction. -

Contrairement à elle, tu étais toi, au courant des choses concernant la vie amoureuse de Gabe, pourtant, ce n’était pas de ton ressort de lui balancer les choses si son cousin n’ouvrait pas sa bouche. Tu racles ta gorge dans un soupir, ne comprenant pas vraiment cet entêtement incessant qu’elle pouvait avoir sur la Monégasque. — C’est arrivé une fois. Ils se sont pardonnés, ils ont mis les choses de côtés et tu devrais en faire autant Carlita… Gabriel est heureux comme ça et tu devrais respecter ses choix. Tu n'as pas envie d’imposer quoi que ce soit à la jeune femme, elle est assez grande pour savoir ce qu’elle avait envie de faire, mais tu savais au fond de toi qu’elle devrait faire un effort au risque de voir sa famille partir en petits morceaux pour des broutilles si puériles. Tu entres finalement dans la pièce, fermant la porte derrière toi pour éviter que vos discussions ne se fassent entendre. Pas besoin non plus que tout le monde participe à la conversation. — Je sais, mais j’ai voulu faire ça pour toi, pour te changer les idées. Que tu confesses avant de te poser sur le bord du lit, les bras croisés contre ton torse avant que tu ne prennes une grande inspiration. — Je ne te demande pas de devenir sa meilleure amie non plus, mais au moins de la tolérer. Elle est vraiment gentille quand tu apprends à la connaître. Elle a proposé de nous prendre un chalet si vraiment, tu ne voulais pas rester ici, mais je voyais bien que ça emmerdait Gabe. Puis comme tu dis, on est quand même tous les deux. Tu ricanes doucement avant d’attraper ses jambes et les passer au-dessus des tiennes. — Et après, c’est moi qu’on dit chiant dans la vie… Vraiment, j’ai trouvé pire ! Pinçant doucement sa joue, tu finis par prendre une position un peu plus détendue sur le matelas.

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Cottage, Blue Montain // 14 décembre 2024
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- Tu hausse doucement les épaules, peu convaincue par ses explications. Tu sais que Gabe est assez grand pour faire ses propres choix désormais mais tu as tendance à être un peu trop protectrice alors que ce n’est que ton cousin. Il faut dire que dans ta propre branche tu n’as qu’un seul grand frère et là les rôles sont inversés donc tu as été élevé ainsi. Il va pourtant falloir que tu te rendes à l’évidence que cette fois, il n’écoutera pas ton avis mais tu espères qu’elle ne lui fera pas de mal une nouvelle fois. - “Je crois que je n’ai pas le choix n’est-ce pas? Il n’a pas l’intention de la lâcher de toute façon mais il ne viendra pas se plaindre en me disant que j’avais raison dans quelques mois.” - Tu lèves la tête avec un soupçon d’assurance, comme si tu étais persuadée de ce que tu avançais. Le fait est que tu penses que les filles qui ont trompé une fois le feront forcément une autre fois voir même plusieurs. Ton regard se tourne vers lui alors qu’il parvient à t’apaiser d’une certaine manière, tu réalises que c’était un peu mal venue de ta part alors qu’à la base il avait prévu cette semaine pour toi. - “C’est adorable de ta part… J’en ai besoin.” - Tu poses un instant ta tête contre son épaule. Il continue sa tentative de te convaincre de laisser une chance à Clémence mais pour le moment, tu n’es pas capable de le faire. Il va te falloir encore un peu de temps pour lui accorder une once de confiance. - “On verra.” - Tu es un peu sèche mais tu n’as plus envie d’évoquer ce sujet. D’autant plus qu’il commence à prendre les choses un peu plus à la légère en tentant un rapprochement. Tu te laisses faire alors que ton bras se glisse dans son dos pour te maintenir à lui. - “Je pensais que tu étais au courant que j’étais pire que toi. Je ne suis pas italienne pour rien.” - Tu as un petit rire avant que ta main libre ne vienne glisser sur sa joue, ton regard venant s’ancrer dans le sien. -

— Carla, laisse-le, vraiment. Je t’assure qu’il est heureux comme ça et qu’elle lui fait plus de bien que tu ne veuilles l’accepter. Que tu pousses dans un petit soupir, tentant encore une fois de bien faire voir sa belle-cousine sous un meilleur jour. Ils n'étaient certainement pas prêts de se séparer ces deux zigotos alors, il fallait bien qu’elle fasse avec, même si, elle ne le savait pas encore. — Et non, je ne pense clairement pas qu’il la quittera de ci-tôt donc s’il te plaît, essayes de passer au-dessus de ça. Tu rumines beaucoup trop cette histoire alors que ça ne nous concerne pas. Haussant les épaules, tu viens doucement presser ses tibias entre tes doigts dans un geste tendre, essayant de détendre l’atmosphère du mieux que tu puisses. Ce n'était pas vraiment facile quand tu avais une femme avec un fort caractère de tête de mule en face de toi, mais tes ricanements semblaient l’aider à oublier un peu la relation amoureuse que pouvait entretenir son cousin. — Profites-en alors, parce que je ne pourrais pas t’emmener en vacances aussi souvent que je le souhaiterai ! L’argent n’était pas vraiment un problème si on comptait les Pounds qui roupillaient dans ton compte en banque, mais tu préférais ne pas y toucher, préférant assurer ton avenir et te contenter de justifier l’argent que tu gagnais avec les courses illégales par un emploi fictif dans une pizzeria. Un sourcil qui s’arque à sa dernière phrase, tu secoues alors négativement cette dernière, mimant un épuisement mental indéfectible. — J’me disais bien que t’avais le même caractère que le patron de la pizzeria ! Tous casse-couille ces Italiens, j’te jure ! Et te voilà reparti à la rigolade avant que Carla ne glisse sa main sur ta joue, te faisant déglutir légèrement. — Tu veux faire un truc aujourd’hui ? Ou tu comptes bouquiner toute la journée ?  

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Cottage, Blue Montain // 14 décembre 2024
tw : aucun
- Mine de rien, il est tenace lorsqu’il le veut et il sait te tenir tête. Il a la chance d’être l’un des seuls capables de le faire sans que tu ne l’envoies chier, même si c’est déjà arrivé lors de votre première relation. Il a l’air persuadé de ce qu’il avance concernant le couple de ton cousin et tu espères qu’il n’est pas au courant de quelque chose dont tu ne l’es pas. Bien que dans le fond, il y a déjà ce bébé qui va les lier de manière définitive l’un à l’autre. - “Tu sais, à partir du moment où il s’agit de mes proches, je me sens concerné. Mais passons pour aujourd’hui… Je n’ai plus envie d’en parler et ce n’est pas ce soir que tu parviendras à me faire changer d’avis. Bien que c’est une bonne tentative l’english.” - Tu as un petit sourire amusé. Tu aimerais que les vacances avec lui se passent sur une note légère, tu n’as pas envie de te prendre la tête pour des bêtises et encore moins quelque chose qui ne concerne pas votre propre histoire. Le départ était pour le moins foireux donc il faut que tu parviennes à améliorer cela désormais. - “Ce n’est pas grave. Je le ferai à ta place.” - Tu lui lances un clin d’oeil. C’est étrange comme tu as l’impression que vous êtes de nouveau un couple vu comment il parle du futur et que tu ne cherches pas à le contredire. Il n’y a pourtant rien d’officiel, si on oublie le fait que tu vis avec lui depuis un peu plus d’un mois maintenant et que vous êtes toutes les nuits collés l’un à l’autre. Il y a également quelques baisers échangés mais qui n’ont pas abouti à plus. Tu ressens donc le besoin de mettre des mots sur cette relation que vous entretenez, au risque de poursuivre ainsi durant des semaines. - “Malheureusement pour toi, je ne compte pas t’abandonner du jour au lendemain donc tu vas encore devoir supporter ce caractère longtemps.” - Tu caresses doucement sa joue à l’aide de son pouce alors que tu jettes un oeil à la fenêtre qui donne vers l’extérieur. - “Je veux rester ici pour l’instant, avec toi… Je crois qu’on a besoin de parler de nous.” - Tu poses de nouveau les yeux sur lui, tu doutes que le moment soit bien choisi mais au moins tu pourras mettre les choses au clair dans ta tête. -