call it, touch it ─ Amyace #3

Pas mécontent de pouvoir à nouveau sortir à moto, c'est bien plus rapidement que part les transports en commun qu'il parvient à se rendre jusque chez Amy. Une soirée qu'il espère parviendra à lui changer les idées, et peut-être un peu débloquer cette sensation étrange de vide ressentie depuis quelques jours. Sans surprise, c'est avec le sourire qu'elle l'a accueilli, sourire qu'il lui a rendu. Le casque et la veste laissés à l'entrée, Ace retrouve le confort d'un intérieur chauffé, et c'est avec un regard curieux qu'il observe l'intérieur de son habitat, non sans souligner la cuisine dans laquelle il devra cuisiner lesdites pâtes. Tu veux vraiment que j'te cuisine à manger pour ce soir ? Le regard taquin, le sourire en coin, comme s'il avait depuis le début douté de cette proposition. Après tout, son offre avait été une soirée où elle choisit le programme de A à Z, et qu'il doit se laisser guider sans poser de question. Bien curieux de connaître ton fameux programme. Les bras se croisent, et il porte toute son attention sur la rouquine en attendant les fameuses directives à suivre.

@Ace Chung ✧ La jeune rousse l'avait accueilli avec chaleur, son sourire s'élargissant à la vue d'Ace. Lorsqu'il s'interrogea sur l'idée de cuisiner les pâtes, elle esquissa un léger rire, un mélange de malice et de défi. Puis, secoua doucement la tête à sa remarque. «Eh bien, si je t'ai demandé ça, c'est pas parce que je pense pouvoir rivaliser avec toi en cuisine, hein. T’as vu, j’ai même pas essayé de prétendre avoir des standards.» Elle haussa les épaules avec une désinvolture assumée, avant d’ajouter avec un air faussement solennel. «C’est juste que j’aime bien l’idée de te voir en chef cuisinier dans ma cuisine. Ça te va comme début de programme ?» Elle s’appuya contre le bord du comptoir, un sourire taquin accroché aux lèvres. «Et puis, c’est toi qui as dit que je choisissais tout ce soir, non ? T’es déjà en train de négocier ?» Elle ponctua sa phrase d’un regard espiègle tout en glissant une main dans sa chevelure rousse, avant de lui faire signe de se mettre à l’aise. Elle s'approcha alors d'un meuble pour en sortir deux verres et une bouteille de vin rouge soigneusement sélectionnée, avant de jeter un regard en coin. «D’ailleurs, on commence par ça. Pas allergique j’espère. Et pour le programme, patience, tu verras bien…» Un clin d’œil ponctua sa phrase, juste de quoi éveiller encore plus sa curiosité.

Le sourire en coin s'accentue à mesure qu'Amy parle, s'explique, et Ace voit déjà un peu le tableau se dessiner. Beaucoup de taquinerie, encore, et ça n'est pas pour lui déplaire. De la légèreté, du flirt, sans prise de tête et songer aux drames du quotidien. Elle sait pas ce qui se trame dans sa vie, et lui ne sait pas ce qui se passe dans la tienne ; une pensée qui le rassure et l'aide à se sentir plus détendu en sa présence. Ses dents se dévoilent dans un sourire amusé et il s'approche, avant d'attraper la bouteille de vin rouge. Tu veux commencer fort dis donc... Et il repose la bouteille avec un léger soupir, le regard un peu désolé. Malheureusement, j'suis en train de prendre un traitement, et l'alcool et les médocs font pas bon ménage. Donc je vais devoir me contenter de simple. Mais tu peux en profiter pour deux si ça te tente, ça m'fera plaisir. Puis il s'échappe en direction de la cuisine. Bon ! Des pâtes donc ? Faut que je porte un tablier pour avoir l'air... sérieux et sexy peut-être ? Pour renforcer l'idée, Ace attrape le bas de son pull et le remonte jusqu'à le passer par dessus sa tête et le retirer. Un simple t-shirt blanc couvrant maintenant sa peau, il lance le pull sur le dossier d'une chaise voisine mais sans lâcher Amy du regard. J't'écoute. Quelle tenue ?

@Ace Chung ✧ Amy, captant le sous-entendu derrière ses mots mais refusant de laisser l’ambiance s’alourdir, lança avec un sourire taquin «Pas d’alcool pour toi ? Bon, au moins je suis sûre que tu ne mettras pas du vin dans la sauce, on a échappé au pire !» Elle accompagna sa réplique d’un clin d’œil, détournant habilement la conversation pour lui laisser le choix de rester léger. La jeune rousse observa ensuite la scène, un éclat amusé brillant dans ses yeux alors qu'il retirait son pull avec une nonchalance étudiée. Appuyée contre le plan de travail, les bras croisés, elle prit un instant avant de répondre, laissant le suspense planer. «Hm... sérieux et sexy, tu dis ?» Un sourire étira doucement ses lèvres. «Je pense qu’avec toi, ça vient naturellement, pas besoin de forcer.» Elle fit un pas en avant, attrapant un tablier qui traînait sur une chaise pour le lui tendre, puis fit mine de le détailler de haut en bas, comme si elle jugeait une œuvre d’art. «Je vais pas mentir, tu serais encore plus sexy avec le tablier et sans le t-shirt. C’est presque criminel.» Elle éclata doucement de rire avant de secouer la tête, un peu moqueuse, mais surtout amusée. «Mais attention, hein, maintenant t’as mis la barre haut. Si tes pâtes sont pas à la hauteur de cette tenue, je vais être déçue.» Un clin d’œil accompagna ses paroles avant qu’elle ne recule à nouveau pour lui laisser le champ libre. «Sérieusement, fais comme chez toi. Moi, je vais prendre un verre de cette bouteille et je te servirai un verre d’eau classe, genre dans une coupe, pour rester dans l’ambiance. Ou du jus ou autre, tu m’dis ce que tu préfères dans ce cas.» Dit-elle en s’attelant à la tâche.

Comme à chaque fois, elle n'est pas avare en compliments. Un trait qu'il apprécie, définitivement, et il n'en pense pas moins à son égard d'ailleurs ─ certainement la rousse la plus sexy de Boston, mais s'il se garde de lui dire maintenant, peut-être qu'il le lui dira plus tard dans la soirée. Et comme elle-même l'invite à le faire, pas de raison de se gêner ; elle lui temps le tablier qu'il attrape, et le dépose sur le plan de travail voisin. Ses bras se lèvent pour attraper le t-shirt et en un geste fluide, il le fait glisser glisser jusque dans ses mains, se retrouvant ainsi le torse dénudé. Peut-être que tu saurais me préparer un... mocktail, ou une petite boisson improvisée qui soit moins chiante que de l'eau ? Le tablier récupéré, il passe la lanière du haut par dessus sa tête. Du sirop, de l'eau gazeuse ou autre... Bombant légèrement le torse pour se redresser, il finit le noeud dans son dos puis son corps se relâche avec un soupir. L'espace d'une seconde, il profite qu'Amy lui tourne le dos pour jeter un coup d'oeil, rapide, à sa chute de reins ; son regard se détourne ensuite alors que le sourire s'accentue subtilement. J'vois que t'avais déjà préparé l'essentiel... Casserole sortie, le sachet de pâte à côté, Ace s'en approche pour y jeter un coup d'oeil. Rien de bien méchant. Tout une mise en scène pour juste des pâtes, en vrai ça l'amuse ; alors autant poursuivre avec humour. Première étape, commence-t-il en attrapant la casserole par la queue, y mettre de l'eau. Robinet ouvert, l'eau coule abondamment, remplissant le contenant tranquillement. Quelques secondes après, il coupe, puis la pose sur la plaque. Quelques bip bip après, l'eau commence à chauffer. Reste à savoir si tu préfère saler ton eau pour tes pâtes ou si tu sales une fois qu'elles sont cuites... voire pas du tout. Délaissant la casserole un instant, il revient vers son hôte pour récupérer sa boisson, sans la quitter elle du regard, pourtant. Maintenant... comment tu veux occuper le temps d'attente ? Sans préciser qu'il a baissé la puissance de la plaque, pour que ça mette un peu plus longtemps.

@Ace Chung ✧ La jeune étudiante ne se gêna pas pour le regarder faire, ses yeux suivant le mouvement fluide alors qu’il retirait son t-shirt. Elle haussa un sourcil, un sourire joueur accroché à ses lèvres. «Quelle vue...» murmura-t-elle, presque pour elle-même, mais suffisamment fort pour qu’il l’entende.  Puis, avec une nonchalance feinte, elle se tourna finalement vers le plan de travail pour commencer à préparer son mocktail, l’air de rien. «Allez, je vais te faire une boisson digne de ce nom. Parce qu’après un tel spectacle, tu mérites bien ça.» Sa voix, légère et taquine, résonna alors qu’elle s’activait, un sourire toujours au coin des lèvres. Puis, elle haussa les épaules. «Les deux, évidemment. Je sale au début et à la fin, parce qu’il n’y en a jamais assez pour moi.» Elle ponctua sa phrase d’un regard faussement innocent, avant de lui tendre sa boisson alors qu’il s’approchait doucement vers elle. La tête légèrement penchée sur le côté, elle ne put s’empêcher de le taquiner. «Comment occuper le temps d’attente… Eh bien je pourrais te faire un quiz sur les pâtes pour tester tes connaissances culinaires ? Genre, citer trois sauces italiennes traditionnelles en moins de dix secondes.» Elle le pointa du doigt avec une expression faussement sérieuse. «Je blague.»  Elle s’appuya contre le bord de la table et ajouta avec un sourire complice «Ou bien, on pourrait juste continuer de voir à quel point t’es photogénique en tablier. Sérieusement, je suis sûre que t’aurais ta place dans un magazine. Tu veux que je te fasse une photo pour ton CV de chef cuistot ?» Ça l’amuserait de garder des clichés de lui en tablier. Mais elle se rapprocha dangereusement de lui et tenta une autre idée. «Ou encore, puisque tu a fait un bon boulot avec la casserole, je pourrais te remercier avec un massage ici ?» Faisant face à Ace, la jeune rousse entoura doucement son cou de ses bras, ses doigts glissant jusqu’à sa nuque qu’elle caressa avec tendresse, tandis qu’elle se hissait sur la pointe des pieds pour combler la différence de taille entre eux.

Difficile de faire celui qui n'entend pas, ou est indifférent aux compliments. Il reste quelqu'un avec de l'égo, qui aime quand on le flatte, surtout quand le contexte s'y prête très bien et là, en l'occurrence, c'est le cas. Face à elle, la boisson tendue dans sa direction, il l'attrape d'un geste lent et tranquille, reflétant son envie de juste profiter et savourer la soirée. Il porte la boisson à ses lèvres pendant qu'elle réfléchit, sans la quitter du regard, le visage se décalant légèrement ; puis il repose le faire en se passant la langue discrètement sur sa lèvre inférieure, récupérant quelques dernières traces du breuvage. Mh-hm. laisse-t-il entendre à sa taquinerie. Puis il s'approche, et elle passe ses bras autour de son cou. Les mains d'Ace n'attendent pas pour venir se placer en douceur sur ses hanches, la rapprochant encore un peu de lui. Un massage de la nuque ? Juste là ? Pas suffisant. Même si un bon début, elle lui fait suffisamment comprendre qu'elle est capable de plus, et peut-être qu'elle attend simplement son feu vert pour se risque à le toucher davantage. Avec une légère pression de ses mains sur ses hanches, Ace la contraint à reprendre appui sur ses pieds, à plat. Tu peux te permettre d'être gourmande. Les mots sont soufflés alors qu'il se penche légèrement vers elle. Libérant ses hanches de ses mains, ces dernières attrapent les siennes pour les retirer de sa nuque... et les repose sur lui, au niveau de son torse. Une main est légèrement glissée par dessus le tablier pour remonter jusqu'à sa clavicule, avant de la guider à son épaule chaude malgré la nudité. Y'a que le cou qui est une zone interdite. Précaution, pour éviter d'avoir à faire face à une mauvaise surprise. Toujours pas remis de l'incident, même deux mois après.

@Ace Chung ✧ Amy le laissa guider ses mains sans résister, ses doigts se posant sur son torse avec une légèreté presque hésitante, bien qu'un sourire amusé trahisse son air faussement sage. «Gourmande, hein ?» murmura-t-elle, levant les yeux vers lui avec cette étincelle malicieuse qui ne la quittait jamais vraiment. Son regard glissa brièvement vers son cou, mais elle respecta la limite qu’il venait de poser, n’insistant pas, comme si elle avait parfaitement compris. «D’accord, je prends note : le cou, zone interdite.» Elle laissa sa main remonter doucement sur son épaule, ses doigts glissant sur sa peau chaude. «Heureusement pour toi, il reste pas mal d’autres endroits intéressants...» Elle se pencha légèrement vers lui, réduisant encore la distance entre eux, avant d’ajouter dans un souffle taquin. «Mais t’auras peut-être besoin de me dire lesquelles sont autorisées.» Amy laissa ses mains glisser lentement sur ses biceps, ses doigts effleurant la courbe de ses muscles avec une appréciation non dissimulée. Il était bien foutu, c’était indéniable, et l’idée de découvrir chaque parcelle de sa peau lui traversa l’esprit avec une pointe de malice. Elle releva les yeux vers lui, un sourire espiègle étirant ses lèvres. «Et le tablier, alors ? J’ai le droit de l’enlever, ou ça fait partie des zones protégées aussi ?» demanda-t-elle, un mélange de taquinerie et de défi dans la voix, ses mains continuant leur exploration tranquille comme si elle savourait chaque instant.

Le contact de ses mains sur sa peau est agréable. Ses gestes, doux, effleurent à peine son épiderme, provoquant de discrets frissons agréables, et tandis qu'Amy prend un peu plus ses aises, autorisant ses mains à glisser sur ses bras, Ace repose ses mains sur ses hanches. Il en épouse les courbes avec ses mains, pleinement, la paume et les doigts s'étalant sur elle pour une meilleure prise. La proximité diminue encore, si bien qu'en une avancée minime, les corps se toucheraient et les lèvres se rencontreraient ; mais ils ne franchissent pas ─ encore ─ cette étape, et seuls les souffles se mélangent. Tu as le droit de l'enlever, je t'en empêcherai pas. J'ai rien à cacher, en dessous. Pas honte, pas timide ; encore moins pudique. Son corps est une de ses fiertés, et il n'a pas à en rougir ; et si elle lui a demandé d'indiquer quelles parties de son corps sont autorisées au toucher, lui ne se gêne pas pour effleurer la cambrure de sa chute de reins depuis la pointe de ses doigts, partant du bas pour remonter dans son dos, en même temps que ses paumes suivent la montée jusqu'au bas de ses côtes. Une caresse sur sa taille, qui n'a rien de discrète ou de timide. J'ai pas d'autre zone interdite... que ce soit les bras... le torse... le dos... les cheveux... ou même les fesses... Puis son sourire s'agrandit très légèrement, dévoilant ses deux canines singulièrement plus longues. C'est pas comme si j'étais venu avec l'idée ferme de garder mes fringues sur moi jusqu'à la fin de la soirée. L'aveu simple et direct, sans détour. Si ce n'est pas une obligation de tomber le tablier à ses yeux et qu'ils peuvent passer une bonne soirée sans aller jusque là, il n'est ni dupe, ni prude, et encore moins un saint ; alors si l'occasion de pécher lui est offerte, il le fera.

@Ace Chung ✧ La jeune étudiante ferma les yeux un instant, laissant échapper un souffle plus profond lorsque les doigts d’Ace glissèrent sur sa peau avec une précision presque déconcertante. Chaque caresse, lente et appuyée, semble allumer un feu sous son épiderme, faisant frissonner tout son corps. Encore plus lorsqu’il effleura la cambrure de son dos, remontant le long de sa colonne vertébrale. Amy arqua alors un sourcil en entendant sa remarque sur le tablier, un sourire intrigué jouant sur ses lèvres. «Ah, vraiment ? Pas du genre à garder tes fringues, hein ? Ça me plaît !» souffle-t-elle, le ton mi-amusé, mi-provocateur. Elle ne se fait pas prier ; ses mains quittèrent ses bras pour saisir les bords du tissu avec une lenteur volontaire, presque taquine, avant de tirer doucement pour le lui retirer. Lorsqu’elle dévoila son torse et ses pectoraux, ses yeux glissèrent sur lui, un éclat appréciateur dans son regard. Elle laissa ses doigts effleurer la peau nue, suivant la courbe de ses muscles avec une légèreté qui frôle l’insolence. «Pas mal du tout,» murmura-t-elle, presque pour elle-même, son sourire s’élargissant. Puis, la jeune rousse laissa échapper un rire discret, presque imperceptible, ses yeux bleus fixant Ace avec un mélange d’amusement et de défi. «Oh, vraiment ? Les fesses aussi ! Ça me donne envie de les toucher alors.» murmura-t-elle en inclinant légèrement la tête, son regard brillant d’une curiosité calculée. Ses doigts continuent leurs mouvements lents, effleurant sa peau, remontant légèrement sur ses épaules avant de redescendre en douceur, presque comme pour tester la véracité de ses paroles. «Et tu es venu avec quelle idée alors ?» Son souffle chaud effleurant sa mâchoire alors qu’elle lui murmurait d’une voix douce.