baer referma la porte de son appartement d’un geste rapide, le trousseau de clés tintant joyeusement dans sa main. c’était un matin d’automne, un de ces jours où la lumière dorée filtrait à travers les branches dénudées des arbres, peignant les trottoirs de reflets doux. il inspira profondément l’air frais, un sourire effleurant ses lèvres en descendant les trois marches du perron, il ajusta sa veste en jean et observa distraitement les passants. une vieille dame promenait un caniche nerveux, un livreur pressé manœuvrait un vélo trop chargé, et un groupe d’enfants, éclats de rires en cascade, traçaient des zigzags sur le trottoir. rien de remarquable. c’était un de ces jours où ce qu’il voulait c’était de vivre une aventure. une histoire qu’il pourrait raconter. un truc fun. les jours étaient moroses avant l’approche de l’hiver, et l’ambiance chaotique entre les maisons. gamin qui décidait d’acheter une pancarte ou il écrivait « qui veut faire quelque chose de remarquable aujourd’hui ? » avec des paillettes la portant dans la rue en espérant qu’un inconnu serait partant. il ne savait pas encore ce qu’il voulait faire, mais aujourd’hui il voulait ressentir la sensation de ( v i v r e ) -- libre
#libre #rplibre
(Baer Sadler)
éternel recommencement. jour sans fin. à voir les minutes défiler on se demande à quoi ça sert de vivre si notre temps est compter. à ce moment là , autant attendre non? attrendre quoi j'sais pas ( exactement ). que quelque chose se passe. n'importe quoi.