CORY PARK › song min-gi

un deuxième petit monstre après Klaus, il ne se souvient pas réellement du début de son existence. ce n'est qu'avec l'arrivée de sa petite sœur qu'il se rend compte qu'il a trouvé sa meilleure amie pour la vie. si le grand frère est le protecteur, celui qui le protège alors qu'il ne s'en rend pas encore compte, la plus petite est celle avec qui il s'entend le mieux et avec laquelle il va faire le plus de bêtises étant jeune. › deux trop petit pour comprendre ce qu'il se passe, il fait aveuglément confiance au plus grand. il ne jure que par lui et même à l'école quand on lui pose la question quant à ses parents, le seul nom qui parvient à ses lèvres est "Jaemin". il grandit avec lui qui s'occupe de la plupart des corvées à la maison, venant même à faire les devoirs avec lui. la petite sur les talons, il se souvient tout de même avoir fait des petites conneries à ses côtés avant de se faire tirer les oreilles. tic et tac, rien ne pouvait les séparer. avec l'insouciance de l'âge, il était persuadé que rien ne pouvait leur arriver. quant aux parents, il les considérait comme deux étrangers toujours en vadrouille. il ne comprenait même pas pourquoi ils rentraient des fois. autant qu'ils restent là où ils étaient. › trois au lycée, le caractère de Cory s'étoffe un peu. il a un peu plus de répondant et enchaîne quelques heures de colle. il teste les limites jusqu'à se faire remonter les bretelles par son grand frère. s'il n'a pas froid aux yeux d'habitude, rien que de voir Klaus en colère a le don de l'apeurer. il essaye de faire le fier, mais il a les guibolles qui flageolent rien qu'en croisant son regard. c'est également à cet âge qu'il se rend compte à quel point le grand porte beaucoup de choses sur ses épaules. beaucoup trop. entre la maison et le fait qu'il commence à travailler si jeune, il comprend peu à peu que leur vie de famille n'est pas normale et qu'il n'est pas censé avoir autant de responsabilités. ça l'effraie un peu, mais son frère est une force de la nature à ses yeux. alors les bêtises restent moindres, que quand elles n'engendrent pas de trop grosses répercussions. › quatre la peur au ventre de se séparer de Klaus, il l'encourage tout de même à aller faire son service militaire en Corée. il a entièrement confiance en lui et est fier de le voir prendre son envol pour cette nouvelle expérience. sauf qu'en attendant, c'était lui le grand désormais. il n'était pas aussi serein dans ce rôle et craignait de ne pas être assez bien. s'il avait réussi à finir le lycée, il ne s'attendait pas à voir débarquer les parents et leur lot de problèmes. fallait que ça tombe sur lui alors que son frère était à l'étranger. ni une ni deux, et surtout pour protéger la plus petite, ils quittent ensemble la maison de leur enfance pour trouver un appartement miteux payé par le faible revenu de leur boulot en temps partiel respectif. s'il s'est tenté aux études supérieures brièvement, il a très vite abandonné pour travailler à temps complet et faire en sorte que la scolarité de sa sœur se passe sans qu'elle n'ait à se préoccuper de l'argent. même s'il haïssait son taff de serveur, de rentrer à la maison à des heures tardives en sentant la friture, il ne voulait qu'un environnement à peu près sain pour elle. essayant par tous les moyens de cacher le harcèlement des parents. › cinq le retour tant attendu du héros. il ne souhaitait que ça et regrettait presque de devoir lui dire ce qu'il s'était passé en son absence. mais il ne cachait rien à son grand frère et lui avoua tout une fois passé leurs retrouvailles. il n'en fallut pas plus pour que les choses s'accélèrent. si le cadet n'avait pas eu le courage, il était soulagé que Klaus ait pris les bonnes décisions au bon moment. et encore plus ravi d'habiter à trois sans avoir une menace permanente qui rôde autour d'eux. de nouveau boosté comme jamais, il pouvait enchaîner les services dans le fast-food où il travaillait sans sourciller. il était heureux. › six surpris fut-il de découvrir les espoirs cachés de Klaus. Havard ? qu'il ne dise rien de plus, c'était une évidence que les plus petits allaient tout faire pour qu'il y rentre. même si ça ne passait que par des encouragements, très insistants ma foi, ils n'allaient certainement pas lâcher l'affaire. il avait aussi le droit au bonheur et surtout d'accéder à la prestigieuse université qui le faisait rêver depuis tant d'années. maintenant que le calme était revenu, c'était le bon moment pour postuler. la nouvelle ne tarda pas à tomber et tous les trois fêtent alors cette incroyable nouvelle en bonne et due forme. › sept en attendant, Cory avait trop longtemps laissé la question de sa nationalité planer sans s'en occuper sérieusement. l'âge limite arrivant à grands pas, il fallait qu'il prenne rapidement une décision. service militaire ? très peu pour lui. courageux mais pas trop non plus. et de toute façon sa vie était ici, avec son frère et sa sœur. décision faite, il prend donc la nationalité américaine. si son prénom d'origine est Taewon et que seule sa fratrie l'utilise, pour le reste des mortels se sera Cory. › huit après le calme la tempête, les démons du passé ressurgissent. l'habitude de les envoyer bouler mais la situation devient très vite pesante quand les parents se pointent carrément au travail. ce jeu du chat et la souris dure un moment, jusqu'à ce que la nouvelle tombe : double suicide. même pas de tristesse, c'est un mélange de colère et de soulagement qui irradie l'esprit de Cory. énervé qu'ils leur aient fait subir tant de choses alors qu'ils n'avaient rien demandé. soulagé qu'ils soient enfin débarrassé de cet épée de Damoclès au-dessus de leur tête qui menaçait sens cesse de tomber. Mais il était catégorique quant à leur décès et ne s'en voulait même pas de penser que c'était pour le meilleur. › neuf les problèmes derrière eux, Cory pouvait enfin se concentrer sur ce qu'il voulait réellement : reprendre ses études. son début de première année dans le supérieur avait été un désastre, alors il voulait retenter sa chance à maintenant vingt-deux ans et des brouettes. grandement inspiré par la voie qu'avait emprunté son frère, il tenta également Harvard. plein d'ambition, il ne se laissa pas abattre et mit toutes les chances de sont côté pour mener à bien son projet, en plus de vouloir rendre fière toute la famille. et il réussit, porté par cette motivation d'être enfin libre. › dix la raison pour laquelle il avait choisi médecine était simple : depuis son plus jeune âge, il s'est toujours intéressé à divers sports pour évacuer son trop plein d'émotions. plus qu'un simple hobby, c'était devenu une passion pour le monde sportif. au début il se voyait peut-être dans l'analyse de statistiques, mais s'occuper et aider les sportifs à une remise en forme efficace le tentait de plus en plus. et surtout, depuis son bénévolat dans l'association, il hésitait également avec la rééducation. il ne se fermait aucune porte. de toute façon, il allait devoir emprunter le même chemin quel que soit sa décision finale. aujourd'hui, il entame sa troisième année de médecine. › onze c'est qu'il en a testé des sports ! arts martiaux, athlétisme, natation, escalade, tennis... mais rien ne l'a jamais fait autant vibrer que le basketball. très grand supporter des Celtics, c'est son sport par excellence. sur le terrain, ses un mètre quatre-ving-quatre l'aide grandement dans son rôle d'ailier fort : percuter la raquette et aller marquer. il aime d'ailleurs tout autant la défense que l'attaque, pendant laquelle il est tout de même moins sûr de lui. quoiqu'il en soit, il est allé très vite s'inscrire chez les Crimsons dès son entrée à l'université. même s'il ne jure que par le ballon orange, ça ne l'empêche pas de bouffer des émissions sur tous les sports possibles et imaginables. il pratique également à de rares occasions la callisthénie au grand air avec quelques potes. c'est pas encore parfait, mais il voit déjà quelques résultats. › douze maintenant totalement dégoûté par la vue d'un simple burger, il a quitté son taff de serveur en fast-food pour aller travailler comme vendeur en boutique de vêtements. avec le sport, la mode est une autre de ses passions. rares sont les fois où il ne se démarque pas avec ses outfits originaux et ses cheveux qui restent rarement de la même couleur longtemps. › treize adorateur de soirées, il en rate rarement quand l'occasion se présente. et dans ces moments-là, il n'y va pas de main morte. alcools et cigarettes, c'est le seul moment où il se laisse autant aller. l'heure des excès, on peut même quelques fois l'observer danser. et c'est qu'en plus il n'est pas si mauvais. il a déjà essayé les joints et d'autres substances plus exotiques, mais il n'en raffole pas particulièrement et s'abstient souvent d'y toucher. mais bon, on peut pas savoir avant d'avoir testé. dernièrement, il se laisse aussi trainer en soirée techno. boum boum dans les oreilles. › quatorze très gros gamer, ça martèle fort les touches du clavier quand il a un peu de temps libre. il joue un peu à tout mais, contrairement à son frère, c'est une véritable quille en FPS. ça ne l'empêche pas d'y jouer, mais il se fait souvent rétamer le cul. et il pense sincèrement que Klaus fait exprès de lui mettre la misère. il préfère de loin les MMO ou les jeux narratifs, même s'il rage presque à chaque fois. on sait qu'il joue quand on entend que lui dans l'appart. et pourtant, il n'y connait absolument rien en pc et profite toujours de la présence de Klaus pour le sortir de ses mésaventures numériques. vous n'avez jamais vu autant de blue screens en une seule vie. › quinze amateur de sensations fortes, il apprécie particulièrement les parcs d'attractions ou les expériences inhabituelles comme le saut à l'élastique ou en parachute. ça va de soi, la bucket list est assez longue. nouveau centre d'intérêt : l'urbex. pas encore assez déterminé pour en faire tout seul, il attend qu'une bonne opportunité s'offre à lui. › seize à s'y méprendre, on pourrait croire que beaucoup de choses lui passent par-dessus la tête. en réalité, son cerveau trie les informations aléatoirement et il se rappelle plutôt des choses futiles que des choses importantes. genre le repas de la cantine plutôt que la date de rendu de son devoir par exemple.