Cherche encore à t’évader du chaos de Boston. Tu as accepté de séjourner un week-end à Newport Beach avec Sana. Tu passes le portail de la villa, les valises tirées d’une poignée ferme. Une valise dans chaque main, la sienne et la tienne. Le soleil tape doucement sur ta nuque et l’air salé s’infiltre dans tes narines, t’arraches un bref soupir de satisfaction. Ton regard parcourt la façade blanche de la villa. Les grandes baies vitrées reflètent l’océan à l’arrière. — Pas mal, hein ? Tu souffles en direction de Sana sans t’arrêter. Tu t’avances vers l’entrée et lâche les valises une seconde pour attraper les clés dans ta poche. Tu déverrouilles la porte d’un geste sec, la pousse du bout de l’épaule et entre en balançant les valises à l’intérieur. — Bienvenue au Paradis ou quelque chose comme ça ... L'amusement brille dans tes yeux quand tu te retournes vers Sana. Tu comptes bien lâcher prise ici.
(Amore Morelli)
Le cœur blindé comme un—, j'fais le vide et le plein d'essenceJe vis c'qu'il n'fallait pas qu'je pense, j'me décris noir et plein de tensions J'ai les mains sales et plein de sang, je prie que mon âme soit moins étanche La colère et haine, le manque d'attention, toujours les mêmes vices, les mêmes penchants.