Her parents asked if I love their daughter, I said that I am nothing without her ft. Lilia (28.11)

Her parents asked if I love their daughter,
I said that I am nothing without her.

Lilia's place, Cambridge
evening, Thursday 28th of November
none

Affirmation de beau-papa lorsque Ji-hun avoua que ça avait été l'offre qui le motiva, n'en fut pas moins vrai qu'ainsi il pourra rester auprès de Lilia, et il ne s'en cacha pas. Doigts qui trouvèrent une raison de la toucher tout en restant discret, mèche tombée qu'il replaça dans la coiffure qu'elle avait. Yeux qui ne cessèrent de la regarder après, parce que malgré les mois passés il trouvait toujours son visage parfait, pensée brève qu'aucune barrière ne les arrêterait, pas même les démons de son passé, encore moins la distance qui aurait pu les séparer, ni ses parents qui semblaient être motivés par le fait de lui trouver un homme qui saura la mériter. Points gagnés, mais rien n'était encore joué et l'asiatique était bien conscient que le chemin sera long avant que la pleine confiance soit donnée. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de s'imaginer la marier, construire avec elle un foyer et la voir enfanter de son premier héritier, leurs sangs différents en lui couler, A.D.N. qui portera fièrement les gènes de sa Corée. Lilia servit les plats apportés et Ji-hun entama un autre sujet sur lequel échanger. Il plut au père, il semblait être fier de pouvoir parler de ses affaires. Approbation toutefois réclamée, Ji-hun n'eut d'autre choix que d'affirmer pour ne pas risquer de le vexer. Il apporta toutefois une variante à son idée, parce qu'il ne voyait pas mentir juste pour faire plaisir. Je ne vois aucun mal à partager ses créations dans le monde entier, l'Orient a aussi besoin de se renouveler, il confirma ce qui avait été dit, d'autant que le continent exportait vêtements et accessoires aussi, s'adapter au pays dans lequel on se voit de plus en plus s'implanter reste une bonne carte à jouer, adapter les patrons en gardant une part de ce qui touche à la tradition intéresse les consommateurs en majorité. Parce qu'ils restaient conservateurs et ne comptaient pas changer pour l'heure. Ses semblables voyaient d'un mauvais œil la mondialisation, surtout lorsqu'on dénaturait ce qu'ils avaient créé après de nombreuses invasions à la sueur de leur front. Mais vous le savez déjà, avec cette phrase il savait qu'il n'empiètera pas sur tout le travail qu'il avait fourni jusque là et ne froissera pas le père de Lilia. Et la mère approuva, parla de la culture qu'elle admirait à chaque fois. Merci de votre intérêt, son sourire ne put trahir l'honneur qui le traversait, les États-Unis d'Amérique m'ont permis de beaucoup évoluer aussi. Compliment renvoyé en toute simplicité. Il y a du bon dans le fait de se mélanger, il osa tenter, rapport avec le couple que Lilia et lui formaient suggéré avec subtilité. Les cultures et les niveaux sociaux pouvaient cohabiter si les personnes savaient se respecter. Le ton employé avait de quoi persuader. Ne tardez pas à manger, il proposa de commencer, main légèrement levée pour pointer ce qui pourra les sustenter, Lilia est vraiment douée pour cuisiner et s'est donnée du mal pour nous préparer le plat de ce soir, ce serait dommage de ne pas honorer ses efforts. Il ne pourrait se nourrir que de ses plats, encore et encore.

@Lilia Arnault & @Ji-hun Hwang
mise en page par (c) lovebug

@Ji-hun Hwang ✧ Lilia resta un moment à écouter son compagnon parler, fascinée par la façon dont il réussissait à répondre à son père sans jamais se dérober tout en évitant de froisser son ego. Elle savait combien son père valorisait l’ambition et l’intelligence, et Jay semblait cocher toutes les cases. Pourtant, ce qui la toucha le plus fut la subtilité avec laquelle il avait évoqué leur couple, sa main frôlant doucement la sienne sous la table alors qu’il abordait le sujet de l’importance des mélanges culturels. Lorsqu’il détourna l’attention vers le plat qu’elle avait préparé, un léger rouge lui monta aux joues, mais elle conserva un sourire calme. C’était exactement le genre de transition qu’elle espérait : légère et pleine de tact. «Merci Jay,» murmura-t-elle, ses yeux rencontrant brièvement les siens avant qu’elle ne reporte son attention sur la table. Prenant une bouchée de son plat, elle releva discrètement les yeux vers ses parents, à la recherche de leur réaction. Voir son père et sa mère s’échanger un regard d’approbation discret lui procura un profond soulagement. Elle n’aurait pas pu rêver meilleur scénario : Jay gagnait du terrain sans jamais forcer, et ses parents semblaient doucement l’accepter dans leur univers. «Je suis contente que ça vous plaise,» dit-elle finalement avec douceur, adressant un sourire à tous les convives avant de reprendre sa propre dégustation, le cœur léger pour la première fois depuis le début de la soirée.

Her parents asked if I love their daughter,
I said that I am nothing without her.

Lilia's place, Cambridge
evening, Thursday 28th of November
none

Ji-hun était un bon orateur et savait mettre en avant ses valeurs, alors lorsqu'il fut question de la culture tant moderne que traditionnelle du sud de la Corée, il profita de ces paroles pour mettre en avant ce que les États-unis d'Amérique avaient pu lui apporter, et rappeler qu'il y avait du bon dans la mixité. Entendu, et peut-être cru, il n'en parla plus, mit en avant les qualités de cuisinière de Lilia comme il le put. Tout le monde se concentra alors sur le plat, que de compliments fusèrent ci et là et les sujets de conversation s'enchaînèrent tout au long du repas. Ils furent principalement tourner sur le présent et l'avenir, mais l'Asiatique tut ce que sa dulcinée et lui comptaient devenir, parce qu'il était encore trop tôt pour le dire, il ne voulait pas voir sa bien-aimée accuser les coups si on venait à les contredire, si on tentait de le leur interdire. Trop tôt pour l'instant, quelques preuves lui restaient à faire pour s'assurer être le grand gagnant, et heureusement il était patient. Passés au dessert, elle parut bien plus détendue l'atmosphère, la bouteille de vin se vidant pour ce faire, malgré sa santé Ji-hun ne refusa aucun verre, pour satisfaire l'envie d'être accompagné par le père. La soirée finit par se terminer, l'Asiatique s'assura qu'une voiture était en bas pour les emmener, aucune prise de risques inutile pour leur sécurité. La main de la maman serrée doucement, l'accolade amicale avec l'étudiant et à la poigne de beau-papa il répondit bravement, ne le laissa pas contrôler la prise de celle-ci si aisément. Au plaisir de vous revoir, Monsieur, il fit en le regardant dans les yeux, le sourire chaleureux. Il laissa la jeune femme saluer ses parents et, une fois fait, posa une main sur sa taille en s'avançant. Reposez-vous bien, il leur souhaita, dernier signe de tête qu'il adressa et la porte derrière eux se referma. Il laissa durant quelques secondes le silence les entourer et heureux finit par tourner le visage de côté pour la regarder, le pouce caressant la finesse à laquelle sa paume s'était accrochée. Tout compte fait... c'était moins pénible que je l'avais redouté, il osa avouer en être soulagé.

@Lilia Arnault & @Ji-hun Hwang
mise en page par (c) lovebug

@Ji-hun Hwang ✧ Le dîner s'était déroulé dans une ambiance étonnamment détendue. La conversation avait continué avec fluidité, sautant d’un sujet à l’autre sans le moindre malaise, comme si tout le monde trouvait instinctivement le bon ton. Le dessert, un clafoutis aux cerises préparé avec soin par Lilia, avait fait l’unanimité. Entre les compliments adressés à son talent culinaire et les rires échappés de la tablée, elle n’avait pu s’empêcher de sourire fièrement, son cœur gonflé de satisfaction. Finalement, l’heure des au revoir arriva. Jay, impeccable comme toujours, serra la main du père avec assurance, salua chaleureusement la mère et échangea une accolade amicale avec le frère de Lilia. De son côté, elle prit le temps de serrer chacun de ses proches dans ses bras, les remerciant à voix basse pour leur présence. Une fois la porte refermée derrière eux, elle resta un instant immobile, le souffle court, avant de se tourner vers Ji-hun. En silence, ils se glissèrent à l’intérieur de leur appartement. La jeune brunette s’appuya contre la porte, les épaules relâchées, un sourire de soulagement éclairant son visage. Le poids de la soirée semblait s’être envolé, remplacé par une douce satisfaction. Avant de laisser échapper un rire léger lorsque son homme lui confia sa pensée, tournant son visage vers lui avec un sourire taquin. «Je crois même que tu t’es plutôt bien débrouillé,» répondit-elle doucement, une lueur de fierté dans le regard. Elle posa sa main sur la sienne, la chaleur de sa paume contre sa taille lui offrant une sensation de réconfort. Il avait traversé la soirée avec une aisance qu’elle ne pouvait qu’admirer, naviguant avec subtilité entre la politesse, l’affirmation de soi, et cette pointe d’humilité qui le rendait si attachant. «Ils t’ont apprécié, tu sais,» reprit-elle, le ton sincère. «Mon père n’est pas du genre à distribuer ses sourires si facilement. Et toi... tu as réussi à le faire parler de ses affaires sans qu’il ne paraisse sur la défensive.» Elle secoua doucement la tête, un peu amusée. «Et puis, tu n’as pas reculé devant les verres qu’il t’a servis. Je ne sais pas si je dois te féliciter ou te gronder pour ça...» Un léger rire se fit entendre avant qu’elle ne posa sa tête contre son épaule, savourant un instant cette proximité. Il avait raison, la soirée s’était mieux déroulée qu’elle ne l’aurait imaginé, et elle savait qu’il en était l’artisan principal.