Sound of silence (Carlion #2)

Sound of silence @Orion Griffith & @Carla Lucchese
Orion's house // 04 novembre 2024
tw : possible évocation d'abus sexuel
- Tu es consciente qu’il ne prêterait pas ses casques à n’importe qui, c’est pour cette raison que tu te sens un peu privilégiée. Bien que tu ne comptes pas non plus en faire un usage personnel puisque tu restes avec lui, tu n’as que le permis voiture donc autant dire que ce n’est pas vraiment utile dedans. - “C’est possible?” - Que tu demandes en haussant un sourcil, un peu surprise qu’il puisse faire une commande d’un casque aussi bien travaillé en un claquement de doigt. - “Après je pense que celui-ci est parfait mais j’imagine que c’est une question de taille?” - Tu l'interroge du regard en même temps, peu certaine de ce que tu avances. Bien que tu te doute que ce soit fait sur mesure dans les sports automobiles à haut niveau. - “Sinon tu sais quoi m’offrir à Noël.” - Tu lui lances un clin d’oeil alors qu’il te prend de court en s’approchant soudainement de toi, tu n’opposes pourtant aucune résistance lorsqu’il t’attire à lui par le biais de ses mains contre le creux de tes reins. Il t’offre un baiser bien trop furtif pour que tu ais le temps de réagir puisqu'il est déjà éloigné lorsque tu réalises ce qu’il vient de se passer. Tu le suis pourtant du regard, pinçant tes lèvres entre elles comme si tu avais l’impression d’avoir rêvé mais tout semble pourtant bien réel.

Tu as un moment d’absence lorsqu’il se met à fouiller dans son armoire. Tu ne sors de tes pensées qu’à sa question que tu ne comprends qu’à moitié mais tu sais qu’il t’a parlé d’un peu de route. C’est à ce moment-là que tu reprends tes esprits pour secouer doucement la tête. - “Non, ne t’inquiète pas. Au pire je te dirais si j’ai besoin de faire une pause.” - Tu t’avances dans sa direction pour prendre la veste afin de l’enfiler, cette dernière étant parfaitement à ta taille… Peut-être un poil trop grand mais ce n’est que très peu visible et pas gênant. - “On pourrait presque croire que tu l’as gardé pour moi.” - Tu viens fermer la fermeture éclair avant que tu ne remarques qu’il était sur le point de s’échapper à son tour pour se préparer également. - “Attends.” - Tu attrapes sa main pour le retenir, à ton tour tu l’attires vers toi pour venir déposer tes lèvres sur les siennes. Un baiser bien plus intense que le sien, tu n’avais aucune envie de rester sur quelque chose de bien trop court à ton goût. A l’évidence, ce ne sera pas le premier baiser que vous partagez sans être ensemble puisque la dernière fois qu’il est venu te rendre visite, ca a également dérapé d’une autre manière. Après un instant, tu te recules de quelques pas pour qu’il puisse partir. - “Tu n’avais pas terminé ce que tu avais commencé tout à l’heure.” - Tu ne peux t’empêcher d’avoir un petit sourire, ton regard cherchant le sien en même temps. -

Ce n’était en rien étonnant de ta part de fuir la situation alors, lorsque tu avais réalisé que ce baiser n’était pas que dans ton imaginaire, tu avais tout de suite tourné la conversation sur cette veste stupide qui devait se trouver dans un placard. Et tu t’étais affairé à le trouver, bloquant ton esprit sur ce vêtement pour ne plus penser à ce que tu avais provoqué. Fièrement, tu tendis alors le blouson accompagné d’un sourire satisfaisait et comble le vide potentiel avec cette question sur la route. Tu savais gérer les longs trajets, pour toi, ce n’était pas un souci puisque la formule 1 t’avais apprit à rester alerte à des vitesses surhumaines et ce pendant plusieurs heures. Mais Carla, elle, était sûrement plus habituée au confort luxueux d’une bonne voiture. En fait, tu aurais pu lui proposer de partir balancer ainsi, mais, entre le trafic et les silences pesants qui pourraient s’installer entre vous, tu avais effectivement préféré le deux-roues. — Y’a pas de radio dans les casques, alors faudra que tu me fasses un signe au cas où tu voudrais t’arrêter pour quoi que ce soit. De toute façon, il faut que je fasse le plein d’essence avant qu’on ne décolle. Que tu souffles en la laissant attraper la veste et en l’essayant. Tu ne pouvais que l’admirer avec cet infime sourire presque invisible en commissures de lèvres… Elle était si belle, si douce que s’en était désarmant. Toi, tu comptais récupérer quelques affaires dans ta chambre, mais ce n’était sans compter sur sa vivacité d’esprit et ce baiser qu’elle finit par t’offrir en retour du précédent. Comme pour te montrer qu’elle ne t’aurait pas repoussé pour plus. Ta main revient se poser contre sa joue, profitant de cette délicate valse de vos muqueuses l’une contre l’autre avant que tu ne la sentes se reculer, peut être à contrecœur. Tu ne détachais pas ton regard d’elle et ses paroles te découchèrent un nouveau sourire, plus amusé, plus radieux. — Il est vrai… Puis marquant une courte pause, tu inspires profondément, ta main passant dans tes boucles brunes avant que tu ne t’échappes dans la chambre pour récupérer ton casque et une veste puis, tu fis un détour par la salle de bain rapidement avant de revenir vers elle, les mains encore dégoulinantes de quelques gouttes d’eau. — C’est bon, j’suis prêt, j’ai tout sur moi. On peut y aller ? Que tu souffles au travers de ton casque, visière ouverte. T’étais à l’aise là-dedans et ça te faisait du bien de pouvoir sortir un peu avec la jeune femme.

Une fois la porte de l’appartement fermée, vous étiez descendus jusqu’aux garages par l’ascenseur et tu avais aidé Carla à s’installer sur la moto encore sur sa béquille. L’aidant par la suite a bien attaché le casque, tu avais baissé sa visière puis tu étais monté sur le véhicule, le reculant doucement en indiquant à la brune de s’attacher aux petites poignées qu’elle avait sur le côté pour le moment. Il ne vous fallut pas bien longtemps de route pour simplement vous arrêter à une station-service et tu relèves la visière une fois le moteur arrêté pour tirer la pompe et remplir le moteur. — Ça va ? T’as pas eu trop peur ? Que tu lui demandes en pivotant légèrement la tête vers l’arrière pour qu’elle t’entende. — Quand on sera sur l’autoroute, tu t’accrocheras bien à moi parce que ça va aller beaucoup plus vite.

Sound of silence @Orion Griffith & @Carla Lucchese
Orion's house // 04 novembre 2024
tw : possible évocation d'abus sexuel
- Pour le moment, ce baiser est sûrement la seule chose que tu peux lui offrir de plus ou moins intime. Tu sais pourtant qu’en temps normal, ca aurait pu déraper en moins de temps qu’il ne faut pour le dire car il y a une tension contre laquelle tu es incapable de lutter. Tu ne te sens pas prête de franchir une autre étape, tu as même la crainte que ce blocage reste trop longtemps mais tu te mets sûrement la pression pour rien. C’est tout de même encore récent pour que tu puisses supporter le moindre contact contre ta peau qui est couverte par tes vêtements. Orion a déjà des droits que d’autres n’ont pas et c’est sûrement grâce au fait qu’il apaise tes nuits par sa présence. Après ce baiser, tu ne peux t’empêcher de le regarder comme une idiote avec un air d’enfant qui vient de faire une bêtise mais pourtant tu ne regrettes absolument pas. Tu préfères ne rien dire cela dit, hochant simplement la tête sur le fait qu’il allait falloir lui faire comprendre d’une manière ou d’une autre si tu souhaites t’arrêter. - “Je te taperai sur l’épaule.” - Tu le laisses ensuite se diriger vers sa chambre pour qu’il se prépare à son tour. De ton côté, tu restes un instant figé en te mordillant la lèvre inférieure en repensant à ce baiser.

Ce n’est que quelques minutes plus tard qu’il te sort de ta rêverie lorsqu’il est enfin prêt. Tu ne tardes pas à le suivre jusqu’à sa moto, le laissant te guider pour monter sur cette dernière puis pour enfiler ton casque correctement. Tu le remercies avant qu’il ne prenne la route, tes mains se maintenant fermement aux poignées qui se trouvent des deux côtés. Tu peux déjà ressentir la liberté que procure cet engin malgré la faible vitesse pour le moment mais le plaisir n’est que de courte durée car il s’arrête rapidement à une pompe à essence. Tu en profites pour descendre un peu avant d’entamer les choses sérieuses. - “Peur? N’importe quoi.” - Tu as un petit rire à ses mots. Une fois le plein effectué, tu reviens derrière lui et cette fois tu n’hésites pas à venir glisser tes bras autour de sa taille. - “C’est dans mes compétences. Ca ne changera pas de quand je m’endors contre toi.” - Tu as un sourire amusé malgré le fait qu’il ne puisse pas le voir. C’est ainsi que tu te retrouves sur l’autoroute reliant Boston à Providence, certainement à plusieurs reprises en excès de vitesse mais sans aucune crainte. Au contraire, tu aimes cette sensation qui te libère d’un poids en finissant de mettre derrière toi cette mauvaise journée. Tu t’accroches tout de même fermement à lui, calant parfois ta tête non loin de son épaule. Tu te sens terriblement bien et tu sais que c’est grâce à lui, encore une fois. Tu ne remarques même pas la route qui défile rapidement et ce n’est que lorsqu’il arrive sur un parking que tu réalises que c’est déjà terminé. Tu n’as même pas regardé les panneaux pour voir où il t’a emmené. - “J’ai réussi à tenir finalement.” - Que tu lances fièrement avant de descendre de la moto, prenant tout de même le temps de t'étirer un peu. Tu retires ensuite ton casque en secouant la tête pour remettre correctement tes cheveux. Tu observes ensuite autour de toi, remarquant ce canal ainsi que ces quelques bâtiments au loin. - “Où est-ce qu’on est?” - Ton regard se tourne de nouveau dans sa direction. -

Tu acquiesces doucement de la tête à ses paroles. Tu savais que tu pouvais avoir confiance en Carla et qu’elle ne serait pas cette passagère chiante qui te déconcentrerait de ta route pour une raison quelconque autre qu’un besoin pressant ou simplement une envie de se reposer. Tu avais fini par rouler jusqu’à la station-service la plus proche et t’assurer qu’elle serait à l’aise sur le trajet, bien que visiblement, elle avait l’air d’avoir apprécié la petite balade à vitesse de croisière. Tu lâches un petit rire alors que tu sens ses mains entourer ta taille. Baissant les yeux doucement sur ses mains, tu te disais que tout ceci devait la rassurer et lui changer les idées. Tu glisses ta main sur la sienne, bien que couverte par un gant, dans le seul but de lui rappeler que tu étais là et après avoir remis ta carte bleue dans ton porte-feuille, tu reprends la route direction Providence. Tu savais que c’était un peu loin de Boston mais tu savais également que sortir de cet environ pourrait la ressourcer mentalement. Alors que tu tentais de garder une vitesse raisonnable, mais n’ayant pas les yeux sur le compteur, tu avais sûrement dépassé les limitations à plusieurs reprises. Carla ne t’ayant fait aucune remarque durant le chemin, tu finis par ralentir en arrivant aux abords de la ville, puis, te gares sur un parking non loin du bord de mer où le soleil commençait doucement à quitter l’horizon, teintant le ciel d’orange voire même de rose.

Descendant du véhicule, tu retires ton casque, passant ta main dans tes boucles brunes pour les secouer et leur faire reprendre une forme correcte. — Ça va surtout que je ne devais pas être à 120 sur l’autoroute, autant, tu aurais fini par vraiment t’endormir. Que tu souffles en posant le casque sur la moto, farfouillant ensuite dans tes poches à la recherche de ton paquet de cigarettes et ton briquet. Coinçant l’un des tubes entre tes lèvres, tu la regardes elle aussi retirer son casque, ce petit air pensif sur ta bouille alors que pendant une fraction de seconde, tu t’imaginais les nombreuses sorties que tu pourrais faire avec elle. Allumant la clope que tu mordillais doucement, tu lui accordes un nouveau sourire tandis que tu ouvres le top-case pour y ranger son casque, n’ayant de la place que pour un. — Providence chaton. On est dans le Rhode Island. On profite un peu, on mange ici puis on repart dans la nuit. Tu espérais que ça pouvait lui faire plaisir et puis, Providence avait ce côté européen, méditerranéen que tu aimais bien avec même des gondoles sur le canal. — On mange italien ce soir ? Si ça te convient évidemment.

Sound of silence @Orion Griffith & @Carla Lucchese
Orion's house // 04 novembre 2024
tw : possible évocation d'abus sexuel
- Providence était un bon choix, tu savais que tu ne serais pas déçue en lui faisant confiance concernant la destination. Tu es encore en Amérique mais pourtant tu as comme l’impression d’être revenue en Europe notamment avec ces gondoles qui donnent un air d’un Venise mais en beaucoup plus large. Bien que tu ne retournes que très peu au sein de ton pays natal, ce dernier te manque tout de même. Tu sais pourtant que tu ne retourneras jamais définitivement là-bas, souhaitant garder à tout prix cette distance que tu as créé avec ta famille pour ne pas te retrouver dans des conflits que tu ne souhaites pas- “C’est un très bon choix ainsi qu’un très bon programme. " - Ta mauvaise journée semble déjà loin derrière toi. Tu es de nouveau sorti de ton cocon pourtant mais tu ne ressens pas la même chose que ce matin parce qu’en vérité ce n’est pas uniquement dans son appartement que tu te sens en sécurité mais surtout auprès de lui. Après avoir observé l’horizon un instant, tu te retournes dans sa direction pour voir cette cigarette entre ses lèvres. Tu ne peux t’empêcher de lever les yeux au ciel, n’aimant pas cette mauvaise manie qu’il a malgré que ce n’est pas si souvent. C’est pourtant le genre de truc qui t’agace pour sa santé étant donné que cette dernière n’est pas la meilleure mais tu n’as pas non plus envie de jouer les relous, pas aujourd’hui en tout cas. - “Tu aurais pu t’occuper les lèvres d’une manière plus saine.” - Que tu ne peux t’empêcher de lancer malgré tout. Il y a évidemment un sous-entendu dans tes mots mais que tu n’assumes absolument pas puisque tu préfères le contourner pour prendre la direction du centre-ville en suivant les panneaux qui indiquent ce dernier. Il parvient pourtant à retenir ton attention lorsqu’il te parle d’un restaurant italien, c’est qu’il sait exactement comment te faire plaisir. Tu te retournes donc dans sa direction, continuant pourtant de marcher à petit pas à reculons. - “Mh… Je suis d’accord mais tu as intérêt à bien choisir l’adresse.” - Tu lui lances un petit clin d’oeil. Il sait que tu es une critique assez dure concernant les plats avec lesquels tu as grandi donc il n’a pas intérêt de se tromper sinon tu risques d’être déçue. Tu es pourtant persuadée qu’il a déjà dû se renseigner sur la question pour éviter de se retrouver dans cette situation justement. -

Cette fois-ci, tu n’avais pas oublié ton briquet dieu sait où dans ton appartement. Un jour, peut-être, tu les retrouverais tous sous un meuble en déménageant et tu aurais une belle collection de briquet bic d’un peu toutes les couleurs. Faisant rouler ton doigt dessus, tu finis par laisser cette flamme aux teintes bleutées griller le bout de la cigarette, inspirant profondément la nicotine avant que tu ne baisses les yeux vers Carla qui te fit une remarque esquivée sur ta consommation. Les épaules qui se soulèvent dans un mouvement de nonchalance, tu comptais te pencher légèrement et venir poser tes lèvres sur les siennes, mais voilà qu’elle tourne les talons et s’éloigne de toi. Petit soupir qui se fit entendre, tu finis par récupérer ton casque et mettre une chaîne sur la roue avant de ta moto pour finir par la rattraper en quelques pas seulement. Une fois à sa hauteur, tu évoques le restaurant italien à tes risques et périls alors que tu savais pertinemment que si elle n’aimait pas le restaurant, elle se transformerait en critique culinaire. Mais tu avais envie de lui faire retrouver cette petite part de l’Italie qui manquait à sa vie, sans pour autant y mettre un pied. La dernière fois que toi, tu y avais mis les pieds, c’était pour un Grand Prix de formule 1, il y a bien longtemps et toi-même, ça te manquait cette ambiance chaleureuse et familiale. Tirant sur la cigarette qui se rapetissait petit à petit, tu la coinces entre tes doigts avant de reprendre la parole. — J’suis pas suicidaire Carla ! Je n'ai pas envie de crever en t’emmenant dans un truc dégueulasse. Que tu lâches, tirant une nouvelle bouffé de nicotine avant d’écraser cette dernière contre un lampadaire sans pour autant la jeter. Un minimum de respect pour la nature quand même. Tu attendrais de voir une poubelle pour jeter tout ça. — Mais j’ai réservé une table au Andino’s pour ce soir avant de partir. J’espère que tu te régaleras, c’est le mieux noté de la ville ! Et si elle n’était pas contente elle pourrait insulter les restaurateurs et mettre un avis négatif sur Internet. Enfin, tu jettes la cigarette terminée puis tu attrapes son poignet doucement, sans trop la brusquer puis glisses ta main dans la sienne. — Et arrêtes de t’échapper comme ça, sinon je retourne à la moto et je t’abandonne ici…

Sound of silence @Orion Griffith & @Carla Lucchese
Orion's house // 04 novembre 2024
tw : possible évocation d'abus sexuel
- Il te connait assez pour savoir que ce serait presque une mission suicide de t’emmener dans un restaurant italien qui n’est pas à la hauteur. Bien que tu as déjà mis les pieds dans certains d’entre eux qui étaient loin d’être au top en dépit des commentaires positifs qu’ils avaient. Cela dit ce sont des critiques d’Américains pour la plupart donc forcément, ce ne sont pas les meilleurs juges  et tu préfères te faire un avis toi-même. - “De crever?” - Que tu répètes en haussant un sourcil, comme si tu avais l’air aussi impitoyable lorsqu’il s’agissait de la nourriture liée à tes origines. Il est vrai que tu es peut-être un peu extrême mais tu n'iras pas jusqu’à le jeter dans le fleuve, d’autant plus que tu as besoin de lui pour rentrer à Boston. - “Je trouve que tu es un peu dur avec moi.” - Tu abordes une petite moue adorable avant de finalement avoir un petit sourire amusé. Tu continues de marcher en arrière alors qu’il te rejoint assez vite étant donné que tu fais des petits pas pour justement ne pas être trop en avance. - “Tu avais déjà tout prévu petit malin… Mais d’accord, je te fais confiance. Je sais maintenant que tu n’as pas envie que je balance ton corps à l’eau donc je suis certaine que tu ne vas pas prendre le moindre risque.” - Tu lui tires la langue pour le provoquer un peu au passage. Tu le vois qui s’approche un peu plus de toi pour venir se saisir de ton poignet avec délicatesse, te faisant ainsi stopper dans ton élan. Ta main se glisse naturellement dans les siennes, tes doigts venant s’entremêler aux siens. Vu de l’extérieur, il est évident que vous avez tout d’un couple mais la vérité c’est que c’est un peu plus compliqué. Il faut dire que c’est de votre faute si c’est le cas, vous êtes incapable de faire les choses dans la simplicité et puis c’est tellement mieux de jouer l’autruche plutôt que d’avouer ce que vous ressentez l’un pour l’autre. - “Quoi?” - Tu prends un air choqué alors que tu viens tâter tes poches de pantalon, remarquant que tu n’avais même pas ton téléphone sur toi puisque tu l’as oublié dans ton sac de cour. - “Non, hors de question que tu m’abandonnes ici. Je n’ai même pas de téléphone.” - Tu viens ainsi te mettre face à lui, le stoppant dans sa lancée pour venir entourer ton bras libre autour de sa nuque afin de t’accrocher à lui. - “Je vais rester comme ca pour être certaine que tu ne cherches pas à m’égarer quelque part. C’est ton plan parce que tu en as marre de moi c’est ca?” - Ton regard cherche le sien en même temps, te la jouant un peu drama queen sur les bords. -