Sound of silence (Carlion #2)

Sound of silence @Orion Griffith & @Carla Lucchese
Orion's house // 04 novembre 2024
tw : possible évocation d'abus sexuel
- La journée a été longue en plus d’être un véritable cauchemar pour toi. A choisir, tu aurais préféré rester encore quelques jours dans ce cocon que tu t’étais créé chez Orion mais malheureusement tu ne peux pas te permettre de louper les cours trop longtemps, trois jours étant déjà de trop dans une année de médecine. Le problème c’est que tu n’as pas réussi à te concentrer comme il se doit sur les récits de tes professeurs, sans cesse avec des flashbacks qui te reviennent en tête mais surtout tu te sentais oppressé avec le monde autour de toi. Tu as tenté de faire comme si de rien mais tes camarades ne sont pas dupes, ils ont bien vu que tu n’es pas la Carla solaire de d’habitude. Tu as prétexté que ce n’était rien de grave, juste de la fatigue et ils n’ont pas posé plus de questions.

Ton dernier cours terminé, tu t’es empressé de rejoindre l’appartement d’Orion. Tu avais prévu de revenir chez toi ce soir mais tu n’aimes pas l’idée de te retrouver seule mais à la fois, tu n’aimes pas non plus être aussi envahissante avec le brun. Tu oublies pourtant cette pensée lorsque tu franchis la porte de son appartement et qu’il est déjà là, les yeux rivés sur sa console de jeu. Tu laisses tomber ton sac au sol pour te diriger rapidement vers lui, venant t’asseoir au sol pour glisser ta tête contre ses genoux et sous ses mains qui tiennent la manette pour qu’il puisse continuer de jouer. Tu ne dis rien, tu tentes juste d’oublier l’enfer d’aujourd’hui à ses côtés parce qu’il parvient toujours à t’apaiser d’une certaine manière. -

La journée pour toi avait été plutôt courte, tu n’avais eu que quelques heures de cours dans la matinée et tu avais passé le déjeuner en compagnie de Gabe et quelques potes de fac à toi avant de rejoindre ton véhicule. De primes abords, tu t’étais dit qu’un petit tour dans un centre commercial serait sympa, pas forcément pour acheter quoi que ce soit mais simplement faire du lèche-vitrines. Mais tu avais conduit inconsciemment jusqu’à ton logement et ayant la flemme de faire le trajet à pied, tu avais fini par monter chez toi. T’avais balancé ton sac à dos sur le lit, où traînait une petite peluche sur le côté droit du matelas. Un sourire t’avait tiré les commissures avant que tu ne retires tes chaussures et les enfermes dans le placard de la chambre où encore une fois, quelques affaires de Carla trônait là, comme si tu ne vivais pas seul ici. Tu n'étais pas habitué à avoir quelqu’un à la maison, mais avec tout ce qui s’était passé, tu savais qu’elle serait mieux ici que seule, à paniquer à l’idée que l’esprit de cet enculé ne vienne la hanter.

Après plusieurs minutes, tu étais revenu dans le salon, t’affalant devant ta console pour lancer un jeu de voiture. Ce n’était pas trop étonnant puisque ta PlayStation était blindée que de ça et tu n’avais pas envie de jouer en ligne, même si Gabe t’avait demandé de le rejoindre sur F1-24. Tu entendis plus tard le bruit des clés ouvrir la serrure et tu penches légèrement la tête de côté pour remarquer la silhouette de ton ex. Tu te déconcentres sur l’écran, la sentant venir poser sa tête sur tes genoux, d’un geste délicat, tu glisses une main dans sa chevelure puis tu finis par appuyer sur un bouton et mettre le jeu en pause dans la foulée. — Tu n'as pas l’air trop heureuse de cette journée… Ça va ? T’as besoin de parler ? Que tu dis, posant la manette sur le sofa et lui souriant alors qu’elle finit par croiser ton regard.

Sound of silence @Orion Griffith & @Carla Lucchese
Orion's house // 04 novembre 2024
tw : possible évocation d'abus sexuel
- Sortir d’ici ce matin avait été une véritable épreuve mais ce n’était que le début d’une longue journée car la suite a été bien pire. Tu n’as pas cessé de penser à ce moment où tu allais enfin pouvoir rentrer chez Orion, un endroit où tu te sens en sécurité. Une bulle rassurante que tu t’es crée depuis ce soir où tout a basculé, à tel point que tu n’as aucune envie de revenir dans ton studio. Tu te sens bien auprès de lui, il parvient à mettre des pansements sur tes plaies même si le chemin va être long pour que tu puisses t’en remettre complètement. Tu te permets de fermer les yeux un instant, appréciant simplement sa présence ainsi que le silence malgré le son de son jeu mais qui finit par s’arrêter bien rapidement. Tu comprends qu’il a mit sur pause ce dernier pour pouvoir t’offrir toute son attention, ce que tu n’avais pas demandé en tentant de ne pas le déranger justement. - “Tu pouvais continuer…” - que tu souffles doucement. Tu te redresses en même temps pour croiser son regard, ne pouvant t’empêcher de lui rendre son sourire malgré le fait que ce n’est pas le plus sincère.

Tu n’aimes pas montrer tes faiblesses mais c’est difficile de rester forte en ce moment, c’est sûrement ce que tu pouvais vivre de pire dans ta vie. - “C’était… Affreux.” - Tu te mords la lèvre inférieure, préférant être honnête avec lui car tu es persuadée qu’il ne pourrait pas te croire. Il te connait tout de même un minimum malgré le fait que vous vous êtes séparés depuis quelques mois. Il est certainement l’une des personnes qui te connaît le mieux au passage. - “J’étais beaucoup mieux ici.” - Tu finis par te lever maintenant qu’il a les mains libres, prenant un peu plus tes aises pour venir t’asseoir sur ses genoux en entourant tes bras autour de sa nuque. - “J’ai besoin d’un câlin…” - Tu poses en même temps ta tête contre son épaule. Tu sens déjà un certain réconfort, comme s’il parvenait à effacer tous les mauvais souvenirs de la journée pour les remplacer par quelque chose de plus agréable. -

Claquement de langue dans une négation, tu avais simplement posé tes yeux un instant sur le téléviseur avant que ceux-ci ne viennent se poser sur le haut du crâne de Carla. Tu savais qu’elle n’était toujours pas dans son assiette par rapport à toute cette histoire et, au fond de toi, tu sentais ce besoin de la surprotéger, mais, en même temps, tu ne voulais pas passer pour le gars étouffant. Alors quand elle t’avait dit vouloir rester sur le campus pour réviser, tu l’avais laissé faire, en laissant pourtant ton mobile en sonnerie au cas où elle aurait besoin de toi. — T’inquiètes pas pour ça, c’est juste un jeu. Que tu souffles, continuant de papouiller doucement sa chevelure brune.

Tu la regardes avec cet interrogateur, lui demandant silencieusement comment avait pu se passer sa journée avant qu’elle n’avoue avoir eu du mal à être à l’extérieur et tu déglutis légèrement désolé de ne pas avoir été là pour elle. Mais qu’est-ce que tu aurais pu faire de bien utile ? Après tout, au fond de toi, tu savais qu’elle devait réapprendre à être autonome, ne plus dépendre de toi pour pouvoir reprendre une vie presque normale. — Alors, il fallait rester ici... Que tu murmures doucement, sans la blâmer de quoi que ce soit. Tu la regardes se relever et finir par s’installer sur tes cuisses. Renforçant ton appui sur le sol, tu glisses une main délicate autour de sa taille pour l’attirer un peu plus contre toi et ainsi, tenter de la réconforter un peu plus. Tu n'étais pas le mec le plus doué avec les mots. Tu ne savais jamais si tu étais trop franc ou pas assez, si tu pouvais blesser quelqu’un ou non alors, tu te ravisais de la moindre remarque, la laissant poser son menton contre ton épaule. Ta seconde main se planquant contre la courbure des reins, tu gardes une respiration calme pour qu’elle essaye de se calquer dessus. — Pourquoi tu ne m’as pas appelé ? Je serais venu te récupérer à moto et on serait partis faire un tour en dehors de la ville.

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Orion's house // 04 novembre 2024
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- Tu es certaine d’avoir fait le bon choix en revenant ici, les choses auraient été différentes si tu serais revenue au sein de ton studio vide d’une quelconque présence. Tu avais besoin d’être rassurée, de retrouver ce cocon qui vient doucement se refermer autour de toi en même temps que ses bras protecteur et rassurant. Tu as l’impression que plus rien ne peut t’arriver désormais Tu secoues doucement la tête à ses mots, bien que tu as dû te faire violence pour te rendre à l’université, tu n’avais pas d’autres options envisageables. - “Il le fallait… Je ne peux pas me permettre de louper les cours, deux jours c’est déjà trop et j’ai une tonne de travail à rattraper.” - Raison pour laquelle tu es revenue plus tard que prévu, même si tu as continué de te faire du mal par la même occasion. Il faut dire que tu as trop peur d’être distraite par l’anglais lorsque tu es ici et tu n’as aucune envie que le schéma de votre première relation se reproduise à nouveau… Bien qu’à l’heure actuelle, tu n’es même pas capable de mettre un mot sur cette dernière. Tu l’aimes encore, c’est une évidence mais tu n’es pas certaine d’être prête à reprendre quelque chose, tu ne veux pas le blesser une seconde fois. Tu relèves doucement la tête lorsqu’il te parle d’une balade à moto, c’est vrai que tu n’avais pas songé à cette option qui aurait pu te faire le plus grand bien. - “Je n’ai pas pensé à le faire et puis… Je n’ai pas non plus envie de te déranger, tu en fais déjà assez pour moi ces derniers temps.” - Tu viens déposer un doux baiser contre sa joue, non loin de la commissure de ses lèvres. - “Merci encore d'ailleurs, de bien vouloir continuer à me supporter aussi.” - Malgré que ta voix soit un peu faible en comparaison de d’habitude, elle est aussi sincère. Tu ne sais pas comment tu aurais pu faire sans lui, une chance que Cassie l’ait appelée ce soir-là car tu ne sais pas si tu l’aurais fait de toi-même. -

Carla semblait si fragile, si délicate dans ces instants de faiblesse et pourtant, tu admirais au fond de toi la force avec laquelle elle avait abordé cette journée. À sa place, tu te serais sûrement enfermé dans ta bulle, ce cocon réconfortant que tu te serais créé le temps d’un moment, reprendre pied et faire face à la réalité. Depuis ton accident, tu vivais un enfer intérieur que tu ne voulais pas partager. Tu ne voulais pas mettre un poids supplémentaire sur les épaules de quelqu’un d’autre. Tu te contentais d’avaler des médicaments, et de travailler ton mental pour rester alerte. Pourtant, tu sentais que tu devais être fort pour elle, comme si votre relation passée avait pris une tournure différente bien que tu ne voulais pas mettre de statut officiel dessus, toujours cette peur au ventre que tout s’arrête du jour au lendemain. Ta main sur sa taille venait frotter doucement le tissu qui la recouvrait dans un mouvement rassurant et tu venais affirmer ses paroles d’un raclement de gorge. — Ouais, j’comprends ton point de vue. Puis alors qu’elle relève la tête, tu lui accordes un sourire timide, tes yeux verts se plissant doucement. Tu la trouvais sublime, presque sortit d’un magazine de beauté. Elle avait ce charisme et cette prestance naturelle qui te déstabilisait constamment et tu laisses un léger rire de faire entendre à se baiser. Une envie soudaine de venir glisser tes lèvres sur les siennes, tu te ravises alors que ta main brûlante se cala sur sa joue. — J’vais pas te laisser toute seule Carlita. Pas après tout ce que tu as vécu. Ça serait stupide de ma part. Puis tu décales une de ses mèches de cheveux derrière son oreille tendrement. — Tu voudrais faire quelque chose aujourd’hui ? Sortir tous les deux, ou un truc du genre ? Sauf si tu préfères rester ici ? Tu ne voulais pas la forcer en quoi que ce soit, mais il fallait avouer que cette petite balade à moto ne serait pas négligeable. Et puis si ça pouvait lui changer les idées alors, tu l'emmènerais sûrement dans un petit restaurant sympathique, lui offrir de quoi se délecter et oublier cette journée de merde...

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Orion's house // 04 novembre 2024
tw : possible évocation d'abus sexuel
- Il est possible que ce soit stupide de ta part de réagir ainsi, de privilégier les cours à ta santé mentale mais tu n’as aucune envie de devoir refaire une année à cause de ce qui est arrivé. Il est hors de question que tu offres ce plaisir à l’enfoiré responsable de ton malheur, bien que tu n’es même pas certaine qu’il soit encore en vie à l’heure actuelle après avoir entendu le récit de ta meilleure amie. C’est également quelque chose qui te tourmente l’esprit car tu as la peur au ventre qu’il soit retrouvé et que Cassie se retrouve derrière les barreaux par ta faute. Sa main contre ta hanche te rassure pourtant dans tes mauvais songes, bien que tu sois toujours aussi surprise de supporter son contact. - “Je ne sais pas si ma journée a été très productive mais… J’ai essayé au moins et demain ca ira mieux.” - Que tu lances d’une voix déterminée. Tu n’as pas d’autres options possibles à l’évidence. Ton regard se pose sur son visage et plus particulièrement sur ce sourire timide qu’il t’offre et qui le rend particulièrement craquant. Tu as l’impression de tomber amoureuse une fois de plus à chacun de l’un d’entre eux, sans parler de son regard si bienveillant qu’il a envers toi. C’est difficile de résister à cette alchimie, celle que tu n’as jamais ressenti avec aucun autre homme. Tu te mords doucement la lèvre inférieure lorsqu’il pose sa main contre ta joue, te plongeant dans le vert de ses yeux par la même occasion. - “Tu n’es pas obligé. J’ai l’impression de t’envahir un peu trop.” - Tu as un petit sourire gêné malgré toi. C’est pourtant une sacrée contradiction entre le fait que tu n’as aucune envie de partir d’ici mais que tu n’as pas non plus envie de le déranger non plus. Tu réfléchis un instant à sa proposition avant d’hocher doucement la tête. - “Je veux bien qu’on aille faire un tour en moto. Emmène- moi où tu veux.” - Tu te redresses doucement, non sans rompre le contact avec lui puisque tu viens prendre sa main dans la tienne pour l’entraîner avec toi. Avec lui, tu n’as aucune crainte d’affronter l’extérieur. -

Tu faisais en sorte de la rassurer le plus possible, lui faire comprendre que tu ne lui voulais aucun mal et tu serais parfaitement compréhensible si elle te repoussait légèrement en te sentant un petit peu trop tactile. Elle était en droit d’avoir son espace vital et de se rapproprier son corps de la manière qu’elle voulait alors, tu restais délicat dans tes gestes et dans tes paroles. La tête qui se penche doucement sur le côté, tu esquisses un énième sourire avant que tu ne l’attires un peu plus près de toi, venant simplement poser tes lèvres sur son front. — Ce n'est pas trop grave si tu n'as pas fait tout ce que tu voulais, tu as essayé et c’est le principal ! Et puis toi-même savais à quel point c’était compliqué de reprendre une vie normale, une routine perpétuelle avec la peur de tout. Tes épaules se haussent dans un rapide mouvement. Tu pouvais la comprendre et pourtant, tu avais l’impression que dans l’histoire, c’était toi qui étais envahissant. Pourtant, à l’époque, tu aurais tellement voulu avoir quelqu’un comme ça pour t’épauler, te faire savoir que la vie était faite de hauts et de bas, mais qu’il fallait toujours se relever par la suite en fallait la peine. Tu lâches un petit rire à ses paroles, grimaçant légèrement de façon amusée avant que tu ne cales ton dos contre le canapé dans une position plus détendue. — Je n'ai pas de copine, pas d’obligations, j’ai des potes compréhensifs donc t’en fais pas. Que tu murmures avant de caresser tendrement la courbure de sa taille. — Même si je ne suis pas certain que Gabe comprenne pourquoi tu vis chez moi en ce moment. Et une fois qu’elle accepta la sortie, tu te redresses toi aussi, gardant sa main dans la tienne. Attrapant alors un casque que tu avais gardé de tes années de pilotes, tu finis par le lui tendre et lui sourit à nouveau. — Par contre, même si je te trouve magnifique comme ça, il faudrait mieux que tu enfiles un jean et des baskets. Et pendant ce temps je coupe la console et je cherche où on peut aller ! Parce qu’à moto, il était plus facile pour vous de partir en banlieue bostonienne et découvrir de nouvelles choses. Et bon, t’avais quand même envie de la faire profiter, lui changer les idées. — Tu veux sortir plutôt côté plage ou plutôt dans les terres ?

Sound of silence @Orion Griffith & @Carla Lucchese
Orion's house // 04 novembre 2024
tw : possible évocation d'abus sexuel
- Il ne cesse d’être rassurant envers toi et autant dire que c’est plaisant de te sentir soutenu. Tu pensais que cette journée était un échec mais il a raison, tu as fais de ton mieux et c’est le plus important. A l’évidence, tu ne peux pas non plus faire comme si de rien était et reprendre ta petite vie comme si de rien du jour au lendemain… ce serait l’idéal mais c’est malheureusement impossible. Tu ne peux t’empêcher d’avoir un petit rire lorsqu’il évoque Gabe, tu n’avais pas songé à ce que pourrait penser ton cousin de cette histoire mais ce n’est pas comme s’il est très présent en ce moment. Il est plutôt dans son propre petit cocon et tu ne peux pas lui en vouloir, c’est le pouvoir de l’amour même si tu ne comprends toujours pas sa décision de retourner avec son ex qui l’a trompé. - “C’est vrai… Enfin, je ne lui en ai pas parlé pour ma part et je préfère qu’il ne soit pas au courant de ce qui est arrivé. Il va falloir trouver une version crédible.” - Tu grimaces un peu, persuadée que ca risque d’être compliqué. Il semble bien connaître Orion d’après ce que tu as compris et il en est de même en ce qui te concerne donc il risque de ne pas être dupe. Une fois debout, tu récupères le casque qu’il te tend, analysant ce dernier sous toutes ses formes face à toi. - “Je pense que je vais l’adopter.” - Tu lui lances un petit clin d’oeil, sachant qu’il garde ces derniers précieusement car c’est tout ce qui lui reste de ses années où il était pilote. Dans un sens, tu ne vas pas te plaindre qu’il ne le soit plus car tu n’es pas certaine que tu aurais réussi à supporter d’avoir sans cesse peur pour lui vu la vitesse de ses voitures. Tu n’es pourtant pas la dernière lorsqu’il s’agit de sensation forte mais ce n’est pas pareil lorsque cela concerne tes proches. A sa remarque, tu baisses les yeux vers ta tenue. - “Oui c’est vrai. Je dois avoir ca, enfin j’espère.”  - Tu te diriges dans la chambre de ce dernier pour fouiller dans ton sac de vêtement que Cassie t’a ramené et il se trouve qu’elle a pensé à tout puisque tu as également une paire de chaussure confortable tel que des baskets. - “Comme tu veux. Surprends moi.” - Que tu lances en criant un peu plus fort pour qu’il puisse t’entendre de l’autre pièce. Tu enfiles rapidement un jean ainsi que des baskets, faisant un détour par le bureau pour remplir la gamelle de ton lapin. Tu reviens après quelques minutes dans le salon. - “Je suis prête.” - Avant de récupérer le casque, tu t’attaches les cheveux avec une queue de cheval basse pour pouvoir l’enfiler correctement. - “Ca va comme ca?” - Tu lèves les yeux dans sa direction pour être certaine qu’il soit bien mit parce que ce n’est pas vraiment ton domaine à toi. -

Tes yeux se posent sur ce casque que tu avais depuis un certain temps, un modèle spécial que tu avais porté pour l’un des Grand Prix de Suzuka. Tu ne te souvenais pas vraiment l’année, ta mémoire te jouait encore des tours, mais, ces couleurs roses-violettes t’avais parues plus adaptée pour Carla plutôt que ton favoris, celui d’un jaune presque vert néon serpenté de taches noires. Tu hausses un sourcil, aspirant dans une gêne faussement amplifiée avant de laisser un rire t’échapper. — Hmm… J’peux toujours demander une réplique si ça peut te faire plaisir ? Tu étais pourtant sérieux dans tes paroles. Si elle voulait partager un petit bout de toi pendant vos balades à moto en ayant quelque chose d’adapter pour elle, tu ne lui refuserais pas ! Enfilant tes baskets, tu finis par couper la console ainsi que le téléviseur, et ranger un peu le bordel que tu avais laissé traîner. Lui demandant où elle voulait aller, tu finis par sortir ton téléphone de la poche et scroller à la recherche d’un endroit sympa, tu étais tombé sur plusieurs trucs et tu avoues ne pas trop savoir ce que tu pourrais choisir, mais tu voulais voir avec la douce Italienne ses préférences. Alors que tu comptais lui poser la question, tu la vis réapparaître et tu ne pus contenir un large sourire bien que sa tenue soit des plus banales. En fait c’était surtout l’idée de la voir porter ton casque qui te ravissait et d’un hochement de tête, tu te rapproches d’elle. Passant ta main contre ses reins, tu l’attires à toi avant de rapidement poser un baiser sur ses lèvres. Peut-être que tu regretterais dans quelques minutes, mais tant pis, tu étais dans un mood assez satisfait et, ça aussi, ça te faisait plaisir. — Nickel, j’vais voir pour te trouver une veste dans les placards. Je dois en avoir gardé une de quand j’étais plus jeune, tu auras moins froid et elle t'ira parfaitement. Et te détachant d’elle, tu ouvris le placard de l’entrée, farfouillant un peu à la recherche de cette dite veste de moto avant de réaliser que tu n’avais pas demandé quelque chose. — Tu t’en fous si on fait une heure de route ? Enfin, de base, c’est une heure et quart, mais on devrait y être en une heure. Sortant la tête du placard alors que tu brandis le vêtement tant cherché, une simple veste noire en cuir, tu lui souris comme si tu n’avais pas abordé le fait de rouler un poil au-dessus de la limitation de vitesse. Et puis de toute façon, vous alliez prendre l’autoroute. Sinon tu avais une autre idée, ça ne dépendait que d’elle.