I'll always be there for you - Khaël

Tu te penches lorsqu'il appuie un peu sur ton épaule... Et tu souris au baiser contre ta tempe. Voilà une douce petite attention qui te fait toujours fondre. Cela te prouve que tout n'est pas perdu. "Je le pense vraiment. Je suis sûr que tu vas réussir dans ton domaine. Tes créations sont... Juste... Magnifique. Du moins, ceux que j'ai vus et j'suis certain que le reste les touts autant." Lui dis-tu avant qu'il ne te parle de ton cours. "J'aimerais... Peut-être l'année prochaine. Ou s'il y a une ouverture avant l'année prochaine pour que je m'inscrive, peut-être avant. Mais avec tout ce qui s'est passé... Ça m'a un peu sorti de l'idée." L'envie est là. L'argent n'est pas un problème... Mais c'est comme si tu essayais de te saboter toi-même. Comme si tu t'empêchais d'avancer. Tu as ce petit rêve d'ouvrir ton propre cabinet et travailler avec les gens qui ont des TCAs, mais aussi, travailler avec ceux qui font du sport ou qui veulent se mettre en forme. Tu as peut-être peur d'échouer en vrai... Peur de ne pas réussir ton rêve et de te laisser tomber.

Tu le regardes, un léger sourire sur les lèvres, mais tes yeux brillent d’une douceur empreinte de sérieux. Ses mots te touchent toujours, sa foi en toi réchauffe cette part de toi qui doute parfois, cette part qui hésite à croire que tu es capable de grandes choses. Tu passes doucement ton pouce contre son épaule, un geste simple, presque machinal, mais chargé d’une tendresse que tu ne cherches même plus à cacher. "- Tu sais, si tu attends toujours que tout soit parfait pour te lancer, tu risques d’attendre encore longtemps," murmures-tu, ta voix douce mais teintée d’une légère insistance. "- Peut-être qu’il n’y aura jamais un moment idéal. Et... ce n’est pas grave, parce que tu n’as pas besoin d’être prêt à 100% pour essayer." Tu t’éloignes un peu, croisant ses yeux comme pour chercher à percer ses doutes. Tu détestes le voir se retenir, se limiter lui-même. Tu as vu tant de potentiel en lui, et c’est frustrant de penser qu’il ne le voit pas toujours avec la même clarté. "- Et même si tu échoues une fois... deux fois... ça ne veut pas dire que tu te laisses tomber. Ça veut dire que tu es humain et que tu te bats." Un sourire plus léger traverse ton visage, accompagné d’un soupir amusé. "- Et au pire des cas, tu pourras toujours te moquer de mes dessins ratés pendant que je bosse sur mes projets, non ? On serait deux à tenter notre chance." Tu recules légèrement, laissant tomber ta main de son épaule, mais pas avant de presser une dernière fois ses doigts dans un geste réconfortant. "- Mais je sais que tu réussiras. Je le sais parce que c’est toi. Et parce que tu veux aider les autres... Peut-être que ça commence par t’aider toi-même, tu crois pas ?"

Geste doux et tendre, sa main sur ton épaule te donne de la chaleur. Un contact rassurent. Son pouce, qui bouge, te donne quelques petits frissons sous le tissu de ton haut. De ses paroles, il essaie de te rassurer et tu trouves ça mignon de sa part. Tu lui souris doucement, écoutant ce qu’il a à te dire sans l'interrompre. “Tu as sûrement raison. Je crois que j’ai seulement peur d’échouer… Ou d’être déçu” tu te tournes vers lui. “C’est ce que je fais, je travaille sur moi… Du moins, j'essaye. Mais… Merci de croire en moi, petit prince. Je dois seulement faire la même chose avec moi.” Que tu continues en venant poser une main sur sa joue. Bordel… Tu as tellement de mal à ne pas le toucher ! C’est plus fort que toi. “Et… Jamais je ne vais rire de tes vieux dessins. Je préfère te soutenir plutôt que de me moquer. Si on est deux à tenter notre chance, on pourra s'encourager mutuellement… Ça peut être motivant” Même si tu sais qu’il blaguait, tu sentais le besoin de lui préciser. Tu lui caresses la joue de ton pouce.

" Bien sûr que tu dois croire en toi, comme moi je crois en toi. Tu peux tout réussir, si tu t'en donne la peine. " Tu inspires doucement, mais ton souffle est tremblant, presque fragile sous la caresse réconfortante de sa main sur ta joue. Ses mots résonnent en toi, chaque syllabe un mélange de douceur et de douleur, parce qu’il touche des vérités que tu n’as jamais osé affronter pleinement. Tu as essayé de rester fort, de ne pas montrer à quel point ces six derniers mois t’ont pesé, mais maintenant, avec lui si proche, c’est comme si les murs que tu avais érigés s’effondraient. Tes lèvres s’entrouvrent, mais les mots semblent te fuir. Tu sens cette boule dans ta gorge, cet étau qui te serre la poitrine. "Jaël…" murmures-tu finalement, ta voix basse, hésitante. Tu déglutis, tes yeux baissant un instant avant de chercher les siens à nouveau, braves malgré la peur qui danse dans ton regard. "Je… Je ne sais même pas comment le dire."

Tu prends une inspiration plus profonde, mais elle tremble encore, et tu passes nerveusement une main dans tes cheveux avant de reposer ton regard sur lui. "Ces six mois… ils ont été si longs, Jaël." Ta voix se brise légèrement sur ses mots, mais tu continues, même si c’est douloureux. "Je sais qu’on avait dit qu’on avait besoin de temps, de distance. Que c'était pour se retrouver… Mais moi… Moi, je me suis perdu sans toi." Tu t’arrêtes, déglutissant une nouvelle fois. Tu sens les larmes menacer de monter, mais tu les retiens encore, juste assez pour pouvoir continuer. "Je sais que c’est moi qui ai dit qu’on devait prendre une pause. Et je… je le pensais à ce moment-là. Mais… Je te vois là, et je me rends compte que je ne veux plus de cette distance. Je ne veux plus de pause. Je veux… Je veux qu’on revienne."  Ta voix faiblit, se brisant sur la fin. Tu détournes un instant les yeux, ton pouce venant frotter nerveusement contre ta paume. "Je sais que j’ai peur aussi. Que rien ne sera jamais parfait. Mais… je crois que ce serait pire de ne pas essayer. Parce que toi… parce que nous, ça compte, Jaël." Une larme glisse finalement sur ta joue, silencieuse, tandis que tu baisses légèrement la tête, incapable de le regarder dans l’immédiat.

Tu lui as souri à nouveau face à ses paroles. Son encouragement te réchauffe. Ils te donnent la petite pousse nécessaire dont tu as besoin. Tu es maintenant décidé à reprendre ton cours où tu l’as laissé. Surtout, s’il est à tes côtés.
Tu laisses ta main tomber pour continuer à préparer le bouillon, mettant tout dans la casserole avant qu’il ne prononce ton prénom. Tu tournes la tête vers lui, mais lorsque tu vois son regard, tu lui donnes toute ton attention. Tu crois déceler un peu de peur, ce qui t'inquiète légèrement. Tu l’écoutes sans interruption, attentif à ses mots. Tu comprends ses mots… Tu t’es senti tellement dévasté lorsqu’il t'a demandé de faire une pause. Tu as eu peur aussi. Peur qu’il ne veuille plus de vous. De cette relation… Mais vous voilà aujourd’hui là, l’un pour l’autre. Tu as répondu présent lorsqu'il t’a demandé de venir aujourd’hui et tu le ferais toujours… Peu importe.
Tes yeux s'illuminent, ton cœur se met à battre un peu plus fort face à sa déclaration. “Je suis perdu sans toi aussi, Khol.” Que tu lui dis en venant essuyer la larme qui coule sur sa joue. “La vie ne fait aucun sens sans toi à mes côtés.” Que tu continues, même si tes paroles font un peu… Cheesy. “Je le veux moi aussi… J’attendais seulement que tu sois prêt, mon cœur” que tu dis en venant coincer son menton entre tes doigts. Tu lui redresses pour qu’il puisse te regarder. Un sourire tendre s’affiche sur ton visage. “Je te veux à mes côtés, Khol. Je veux redevenir ton copain… Et qui sait… Peut-être qu’un jour, ce sera plus.” Parce que tu veux te marier avec lui… Un jour… Quand le moment sera le bon.

Tu ne peux retenir plus longtemps les larmes qui dévalent sur tes joues, silencieuses d'abord, puis accompagnées de sanglots que tu ne cherches même plus à contenir. Jaël reste là, sa main toujours sur ton menton, ses yeux ancrés dans les tiens, et tu sens une vague d'émotions te submerger. "Je... je t'en ai tellement voulu, Jaël," murmures-tu entre deux sanglots, ta voix brisée par la douleur que tu portes depuis si longtemps. "Quand tu as pris le volant ce soir-là… Je te faisais confiance. Je pensais que tu serais prudent, pour toi, pour nous. Et après l'accident… Quand je me suis réveillé à l’hôpital et qu’on m’a dit que je ne pourrais pas marcher pendant des semaines…" Ta voix se brise complètement, et tu détournes les yeux un instant, incapable de soutenir son regard. "Je crois que j’ai autant haï cette situation que toi, mais surtout… surtout moi-même pour avoir cru que tout irait bien, de n'avoir rien vu. " Tu inspires profondément, essuyant tes joues d’un geste tremblant, même si les larmes continuent de couler. "Ces trois mois passés allongé… À ne rien pouvoir faire, à te repousser chaque fois que tu voulais me parler ou même me voir. Et ensuite… apprendre à marcher de nouveau, à retrouver un semblant de normalité. Ça m’a brisé, Jaël. J’étais furieux. Contre toi, contre moi, contre tout. J'avais des pensées vraiment sombres par moments." Mais alors que tu continues, ta voix devient plus calme, plus ferme. "J'avais besoin de cette pause. Pas parce que je voulais t'abandonner, mais parce que je ne savais pas comment avancer autrement. J'avais besoin de me reconstruire, de comprendre ce que je voulais vraiment. Et maintenant, aujourd'hui, je le sais." Tu relèves doucement la tête, croisant à nouveau son regard. "Je t'aime, Jaël. Et je sais que ça ne sera jamais parfait, mais je veux qu'on essaie à nouveau. Parce que malgré tout… malgré tout ce qui s'est passé, je crois toujours en nous." Tu lèves une main, venant couvrir celle qu’il a posée sur ton visage. Tes doigts s’entrelacent doucement avec les siens, comme pour sceller cette décision que tu viens de prendre. "Je suis prêt, Jaël. Prêt à reprendre là où on s'était arrêtés. Prêt à te faire confiance, à nous faire confiance, une fois encore." Tu lui souris avec tendresse. " Pour le reste... Tout peut attendre. Reprenons là où nous avons arrêtés. Ne brûlons pas plus d'étapes..." que tu murmures. Loin d'être prêt à plus. Déjà te compter comme mon petit ami de nouveau pour Noël compte pour moi..." Même si Vinnie risque d'être sur ses gardes, mais c'est ton choix.

Ses pleurs ne te laissent pas indifférent. Tu peux presque ressentir son sentiment. Il est grand, le mal que tu lui a fais. Tu ne sais même pas si tu pourrais te pardonner un jour... Toi aussi tu te faisais confiance... Tu étais certain d'avoir les capacités à conduire. Mais... Ton jugement était faussé par l'alcool. Tu marchais droit, que tu crois. Tu voyais bien, que tu te souviens... Mais peut-être que tes souvenir aussi sont faussé aujourd'hui. Peut importe, tu as fait un erreur de jugement qui a presque couter la vie de ton petit ami... Et ça... Oh ça, tu ne te le pardonnera jamais. Du moins, tu vas avoir du mal à te pardonner et malgré tout, ses paroles te fond quand même un peu de mal. Tu essais de cacher cette peine, parce que tu ne te donnes pas le droit d'en avoir pour toi. Tu es le fautifs et tu le sais. "Je... me faisais confience aussi." Que tu dis en baissant les yeux. "Si tu savais comme je suis désolé et à quel point je m'en veux de t'avoir fait tout ce mal." Tu te pinces les lèvres, le regard un peu triste, mais quand même remplis d'espoire par ses paroles. Tu caresses sa joue de ton pouce avant qu'il ne vienne poser sa main sur la tienne. "Je... Suis près moi aussi, même si je vais devoir apprendre à me refaire confiance avec un volant." C'est dur... Parce que tu n'as pas retoucher une voiture après ton accident. Donc, tu n'as pas pu passer pardessus ce petit traumatisse, même si ça été causer par toi. "J'ai encore du chemin a faire... Mais... Je veux le faire avec toi." Parce que tu veux être a ses côté. Tu veux être là pour lui, dans ses bon et ses mauvais moment.