i'll laugh when you laugh, cry when you cry. (lionoko)

03/07/2024

tw : drogue.
@Motoko Whitaker -- Dimanche 20 Octobre, 20h. C’est le cœur lourd que tu te garais devant le campus, les mirettes devant le matthews hall, là où résidait maintenant Motoko depuis la rentrée. Content de pouvoir la voir après ce weekend épuisant mentalement pour toi, même si t’aurais préféré demander à la voir quand ça allait mieux que ça. Seulement voilà : t'étais fatigué. L’impression d'avoir été une éponge émotive ces derniers jours, à ne pas arriver à communiquer facilement avec les gens, à t'engueuler rapidement, à parler de drogue toute la journée avec Ares et Ange - t'avais le cerveau qui allait exploser, la frustration au paroxysme qui t’étouffait, à pas voir de solution, pas voir de fin au cauchemar. Alors y avait cette brume épaisse qui faisait barrage dans le cerveau, la dégaine qui respirait la déprime dans chacun de tes pas, et les émotions qui tanguaient, à attendre la dernière goutte qui ferait déborder le vase. Une fois devant la porte, tu toquais, à attendre quelques secondes que la porte s'ouvre - et y avait la réassurance, de croiser son regard, de la voir là devant toi. T'attendais pas plus de temps pour la prendre dans tes bras, venant encercler ses épaules car t'étais malheureusement trop grand pour t’enfouir contre elle, venant cacher ta tête dans ses cheveux à la recherche du confort. Il n'en fallait pourtant pas plus pour que les vannes s'ouvrent et que les larmes dévalent les pentes de tes joues, à plus pouvoir garder tout pour toi, à plus supporter de voir la vie qui changeait mais que pour le mauvais.

(Lion Whitaker)

« laisse-moi dire deux-trois conneries, avant que t'en fasses une, le problème de la vie c'est qu'il y en a qu'une, on soignera jamais la dépression comme on soigne un rhume, mais dis-toi que tu pourras compter sur moi le temps qu'ça dure. »

#kirklandforever:

31/08/2024

à peine rentrée de son rendez-vous avec neo, la voilà qui prépare la deuxième partie de la soirée : avec son frère. ménage, vin, ingrédients, tout est ok. motoko n'a pas cherché à comprendre plus que ça lorsqu'elle a reçu les messages de son frère disant que ça n'allait pas fort. à vrai dire, elle se doutait bien de quoi il s'agissait, depuis qu'ils sont tous partis voir ares à l'hôpital il y a quelques jours de ça. leur altercation ne s'est pas spécialement bien terminée, et le connaissant, elle se doute qu'il a dû encore insister, chercher à comprendre. ça l'attristait aussi, c'est certain. mais elle pensait que ce dont avait besoin ares en ce moment, c'était du soutien, savoir qu'il est aimé. et c'est son rôle à motoko, aider ses proches. leur servir d'épaule sur laquelle ils peuvent se reposer. 20 heures pétantes et voilà que l'on toquait à sa porte. tout était déjà prêt alors elle ne se fait pas prier et ouvre directement à lion. "lion. comment tu te sens?" pas de réponse. seulement lui qui se penche et la prend dans ses bras. pose sa tête sur la sienne. elle n'a pas besoin de le regarder dans les yeux pour savoir que les larmes sont en train de couler. alors elle lui rend simplement son étreinte, les larmes aux yeux. elle n'a jamais aimé voir ses proches tristes. "ça va aller, lion. ça va aller." peut-être qu'elle essaie de se convaincre elle-même plus que lui. en attendant, elle lui caresse le dos, tente de le réconforter. et met un point d'honneur à ne pas briser la règle qu'ils ont mis au point depuis qu'ils sont petits : ne jamais arrêter le câlin que l'autre a initié.

i'll laugh when you laugh, cry when you cry.
Octobre 24, 20 - chambre de motoko.
ft. @lion whitaker

(Motoko Whitaker)

MOTOKO — there will come a pianist whose weapon is her music.

03/07/2024

tw : drogue.
@Motoko Whitaker -- La bouche qui répondait pas à sa première question, trop compliqué d’entrouvrir les lippes pour en sortir un son qui serait si différent que le sanglot qui bloquait le passage de ta salive dans la gorge. Alors tu cherchais tout naturellement le réconfort, les bras qui serraient sa petite silhouette, les larmes que tu ne tentais même plus de contenir : tu pouvais enfin tout lâcher, balayer la pression des derniers jours dans une bonne séance de pleurs, à espérer pouvoir ressortir de cette soirée comme un homme nouveau. Sa voix qui se voulait rassurante qui parvenait à tes oreilles, et tu serrais doucement ton étreinte, à essayer de faire passer cette fichue déglutition avant de pouvoir essayer de t'exprimer. « J’sais plus je… J'ai l'impression qu'la vie s’effrite… De n’plus réussir à remonter la pente… » Tu parlais de toi, de ce qu'il t'était arrivé y a bientôt un mois, mais aussi de tout ce qui était arrivé autour, même si t'étais pas l’acteur principal. Reniflement, puis tu éloignais seulement ton visage afin de regarder celui de Motoko. « J’sais pas quoi faire avec Ares, je… J'ai l'impression d'avoir affaire à un gamin qui trouve que c'est trop edgy et qui veut se rebeller contre ses parents… » Heureusement t'étais trop fatigué et las pour que la colère revienne de suite. Seulement la peur immense de commencer à perdre votre petite famille.

(Lion Whitaker)

« laisse-moi dire deux-trois conneries, avant que t'en fasses une, le problème de la vie c'est qu'il y en a qu'une, on soignera jamais la dépression comme on soigne un rhume, mais dis-toi que tu pourras compter sur moi le temps qu'ça dure. »

#kirklandforever:

31/08/2024

finalement, l'état de lion était peut-être pire que ce qu'elle pensait. il arrive enfin — difficilement — à parler, alors elle se tait, lui laisse le temps de s'exprimer. extérioriser ce qu'il a à dire. et comme elle le pensait, il s'agit bien là de sa dispute avec ares. ils ont probablement dû continuer à en parler après son retour de l'hôpital. mais, il n'y a pas que ça. son état est vraisemblablement l'accumulation de tout un enchaînement d'événements qui ont récemment eu lieu. c'est ce qu'elle se dit. ça lui brise le cœur à motoko de le voir dans cet état là. lui qui est d'habitude si rayonnant, toujours souriant, toujours là pour plaisanter. "c'est juste une mauvaise passe. et puis, pense pas à ares pour le moment. faut lui laisser le temps, je suis sûre qu'il nous expliquera pourquoi il a fait tout ça." plus facile à dire qu'à faire. même elle avait un mal fou à ne pas y penser, ne pas l'assommer de questions en tout genre pour tenter de comprendre son comportement. "et essuie moi donc ces vilaines larmes, tu veux?" elle lui adresse un petit sourire et essuie ses larmes avec ses pouces. enfin, elle se sépare de lui, l'invite à entrer dans l'appartement. "viens, entre. j'ai une bonne bouteille de vin et tout ce qu'il faut pour faire des cookies. comme quand on était petit, avec de l'alcool en plus." elle rigole doucement : peut-être que plaisanter lui aidera à se changer les idées. et puis, il finira bien par dire tout ce qu'il a sur le cœur quand ils auront terminé cette bouteille.

i'll laugh when you laugh, cry when you cry.
octobre 24, 20 - chambre de motoko.
ft. @lion whitaker

(Motoko Whitaker)

MOTOKO — there will come a pianist whose weapon is her music.

03/07/2024

tw : drogue.
@Motoko Whitaker -- Il faisait bon de se laisser aller parfois. C’était pas vivable de tout garder pour toi, de continuer à avancer avec la peur et l’angoisse et le stress et l’énervement - alors là, ça te permettait de bien te fatiguer, de prendre un nouveau départ, en tout cas tu l’espérais. Il n’y avait pas tout qui se règlerait, et t‘allais pas retrouver ta bonne humeur légendaire en si peu de temps, mais au moins, tu voulais aller mieux, et c’était déjà ça. « Il a dit qu’il était stressé par le basket. Mais c’est pas suffisant. » Tu reniflais - et ce qui te brisait le plus, c’était sûrement la manière dont il avait l’air de ne pas vouloir s’en sortir, de rester comme ça, malgré la soirée à l'hôpital. Complexe de voir quelqu’un auquel tu tenais tant se détruire, et le laisser faire sans rien dire - ça ne collait pas avec ta vision d’aimer ta famille et de vouloir le meilleur pour eux. Le petit rire, faible mais là, à ses mots, et tu la laissais tenter d’essuyer tes larmes avec ses pouces, comme si elle devenait à cet instant-là une grande soeur pour toi. « Merci. » Tu disais doucement, avant d’entrer dans l’appartement, accrocher ton manteau dans l’entrée et enlever tes chaussures. T’étais déjà venu dans sa nouvelle chambre quand elle avait du loger sur le campus étant donné que c’était sa première année, et t’étais content de voir qu’elle avait déjà réussi à y construire son petit cocon. « Les joies d’être devenu majeur. » Tu lui répondais dans un petit rire, avant de tapoter le bout de son nez. « D’ailleurs t’es toujours pas censée boire toi. » Tu te moquais gentiment - c’était la chance pour elle d’avoir des frères et sœurs plus âgés, toi aussi t’avais bien goûté l’alcool avant l’âge, comme le fond de champagne lors des anniversaires de famille. « Ça me fait penser qu’il faudra fêter cette fin d’année comme il se doit. »

(Lion Whitaker)

« laisse-moi dire deux-trois conneries, avant que t'en fasses une, le problème de la vie c'est qu'il y en a qu'une, on soignera jamais la dépression comme on soigne un rhume, mais dis-toi que tu pourras compter sur moi le temps qu'ça dure. »

#kirklandforever:

31/08/2024

les souvenirs vécus de leur frère à l'hôpital sont encore bien présents dans leur esprit, pour moto comme pour lion. ares s'était ce jour là montré renfermé, plus que d'habitude, en plus d'être très têtu et obstiné à continuer dans sa lancée, laissant tout le monde dans l'incompréhension — ou la colère. mais motoko elle reste optimiste, parce qu'il y a emery qui a traversé la même chose. les années sont passées, et elle a finit par apprendre qu'il a réussi à se sevrer. contact gardé, reste un secret pour l'instant. voilà les deux enfants entrer à l'intérieur de sa petite pièce de vie, nouvellement aménagé et décoré. on peut y voir un nombre incalculable de posters de groupes et chanteurs collés sur les murs de sa chambre, tous ayant plus ou moins marqué son enfance — en témoigne le vieux poster high school musical. ajoute à cela quelques guirlandes lumineuses pour une touche plus cosy, et voilà un résultat étrangement harmonieux. il faut dire que ça dénote complètement du jour où elle a emménagé, les murs vides et blancs faisant penser à une chambre d'hôpital plus qu'autre chose. "hé! tu sais qu'au japon la majorité est placée à 20 ans. alors j'étais complètement dans mes droits." là-bas, peut-être, mais ici, plus maintenant. mais bon, après tout, qui irait la dénoncer, alors qu'il ne reste plus que 2 petits mois avant d'être dans la légalité. lion? pfff. jamais. elle invite son frère à s'installer à table, ouvre la bouteille et leur sert un verre. "c'est vrai, j'aurais presque oublié! entre mon retour, le déménagement et la rentrée, je t'avoue que j'avais un peu la tête ailleurs." menteuse. elle compte les jours depuis deux mois déjà, trop impatiente. et puis, ce n'est pas tout le monde qui peut se permettre de fêter deux fois sa majorité. "j'aimerais marquer le coup, mais je ne sais pas trop quoi organiser. enfin, je sais au moins qui seront les invités." tous ses frères et sœurs, bien sûr. il est hors de question que l'un d'entre eux manque à l'appel.

i'll laugh when you laugh, cry when you cry.
20 octobre 24 - chambre de motoko.
ft. @lion whitaker

(Motoko Whitaker)

MOTOKO — there will come a pianist whose weapon is her music.

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