walk and alcohol (libre)

23/05/2024

walk and alcoholwith #rplibre

cambridge street

Jeudi 3 octobre à 00:30

alcool dans la rue

Les voix finirent par se taire derrière toi. La porte du restaurant se ferma rapidement. Tu soupiras doucement, appréciant le peu de silence que pouvait t’offrir cette rue. T’as été bouffé avec des potes de médecine, de quoi faire ressortir les bons souvenirs. Tu remis bien ta veste en jeans sur tes épaules et tu commenças à avancer en direction de ton logement. Le temps te permettait d’y aller à pied, au lieu de prendre un taxi. Tu croisas quelques personnes sur le chemin, bien souvent des groupes. Pourtant tu remarquas au loin une ombre qui semblait ne pas marcher droit. Tu préféras ne pas y faire attention, loin de toi l’envie de t’imposer. Tu poursuivis ton chemin jusqu’à entendre un fracas de poubelle qui tombe. Tu te retournes d’un coup, et entendis un gémissement de douleur. Tu traversas la route, en faisant attention à ce qu’il y avait autour de toi. « tout va bien ? » demandas-tu en aidant cette personne à se redresser. Ça sentait pas la rose avec les détritus par terre.

(Jazz Baumann)

a soul of sunshine let us live like flowers ; wild and beautiful and drenched in the sun.

19/09/2024

@Jazz Baumann/tw ; alcoolisme
mathématique point faible lorsque santé saine doit être le résultat escompté. récemment remise en liberté sur les rues qui ne savent plus te tenir droite. resting bitch face à faire changer de trottoir. estomac sans nid alimentaire, laisse glou-glou alcoolique intoxiqué chaque veine, chaque nerf. malmène médication attention, ne pas consommer avec (...). t’es plus éclatée qu’à l’ordinaire. sensations à fleur de peau; l’envie de disparaître, d’une autre façon. recrachée hors d’une boîte de nuit, ambiance tournure conflit et violence insensée. tu portes un pied devant l’autre, stabilité trouvée une patte contre les dalles lisses. seulement centre de contrôle fait tanguer sur la gauche, puis la droite. polka nouvelle tendance. c’était une chose de réapprendre à marcher; une autre d’éviter les obstacles. honneur claquement de doigt, vautré dans le métal et les détritus renversés. plainte misère, plainte douleur : ligne devenue invisible. si colère fait blanchir les jointures, tu te condamnes d’injures. - fuck répété à outrance, prière déchue. bon samaritain fait de l’ombre, mais marmonne inquiétude pro bono. alors tu t’agrippes. la main, le bras, l’épaule. neurones étincelles, circuits incompatibles. sans le relâcher, carcasse courbe vers l’arrière en retirant papier d’burger de l’arrière de ta cuisse. bouche lente, articulation douteuse. - j’dirai qu’n…oui ? ouais… j’sais pas. j’ai l’air d’aller ? petite poussée aux réflexions baisées. valse un bon coup vers l’arrière pour qu’en deux temps trois mouvements, bitume regagne ton cul. tu pourrais dormir là tu sais ?

(Remi Beckey)