don't wanna ruin this one (chloe)

11/07/2024

don't wanna ruin this onewith @Chloe Shores

neo's place

30 septembre 2024

vulgarité, pensées noires

huit heures du soir. pour rattraper les jours à pas s'être vus. un bout d'la nuit pour zapper l'fait qu'on a oublié d'se prêter de l'attention pendant des semaines. on blâmera la rentrée, l'emploi du temps qui dégueule à force d'être trop rempli. ~~y'a l'doute sur l'fait qu'on a perdu un p'tit truc depuis longtemps.~~ peut-être que sa venue, c'est juste l'excuse pour m'échouer sur l'banc de devant l'immeuble. à attendre la présence féline comme celle de l'amie. pelage blanc sort des buissons, s'approche, grimpe sur les épaules, s'pose en écharpe autour d'mon cou. j'pourrai crever étouffé par l'chat que je gueulerai à la bonne mort d'en haut ~~ou d'en bas~~. c'est l'union presque trop parfait, de deux têtes qui se cognent, entre humain et animal. y'a une forme d'paix dès qu'elle s'approche, colle à la peau, putain on remercie presque que j'crève par d'une allergie à cause de son poil. ~~et même là, j'serai putain d'heureux.~~ c'mal, les pensées qui traversent, c'presque trop sombre quand j'y vois pas l'mal. et l'moment est mis sur pause, quand y'a la présence de l'amie qui arrive. griffes s'en tiennent au tissu quand j'me lève. salut. j'te présente shiro. fille qu'on a longtemps vu, faut croire qu'elle rencontre les proches au fur et à mesure. puis y'a l'entrée dans l'immeuble. ascenseur. appartement. chat s'barre dans ma chambre. y'a pas mes colocs aujourd'hui. qu'c'est avoué, nous donner a d'la paix. chaussures laissées à l'entrée. veste gardée sur l'dos. à avancer dans l'salon. tu voulais commander, nan ? la fatigue sur ma gueule se repère dans mon oubli. plus savoir ce qui a été réellement causé pour l'déroulé d'cette soirée. minecraft, d'la bouffe, des cocktails. les informations principales, c'est d'jà bien.

(Neo Jang)

29/06/2024

don't wanna ruin this onewith @neo jang

neo's place

30.09.2024 à 20:00

drogue

il lui manque terriblement, neo. la journée a été éprouvante, à rattraper le retard accumulé ces deux dernières semaines. l'organisme est toujours en ébullition, alimenté par cette nouvelle substance qui a chatouillé ses narines quelques minutes plus tôt, quand elle a déséspérement tenté de se sevrer seule. au moins, ça aide à se mettre à jour sur les cours qu'elle avait raté en vue des prochains examens. son rythme cardiaque est effréné, ses pupilles dilatées, mais ce ne pas l'idée de voir neo qui procure cela.
chloe avance dans la rue de la façon la plus sereine possible, malgré l'excès d'énergie qui envahit le corps. les yeux rivés sur sont téléphone, elle se rapproche de l'immeuble, prête à annoncer son arrivée à neo. soudain, elle l'aperçoit, assis en compagnie du nouvel animal. ses sourcils se froncent en voyant le chat couvert de terre. « salut... ça fait longtemps que t'es ici? » demande chloe en s'approchant pour faire connaissance avec le chat, tentant de lui faire sentir sa main avec précaution. « elle est mignonne, mais pourquoi elle est si sale? » elle repense aux vêtements qu'elle a achetés pour le nouvel animal, réalisant qu'il n'accepterait jamais de lui les mettre.
chloe le suit jusqu'à son appartement, tout comme shiro qui trottine à leurs côtés, l'attention plus accaparée par le chat que par neo. c'est comme si c'était shiro qui les guidait jusqu'à l'entrée, avec une telle adorabilité qu'elle pourrait presque envisager de l'enlever. « ah, c'est vrai? comment ça se fait? » lance-t-elle naïvement. elle imite neo, absorbée par l'éxécution de ses gestes, retirant ses bottes pour les abandonner à l'entrée avant de le suivre jusqu'au salon.
« ouais, mais j'ai pas si faim, on peut se commander des ramens, » première chose qui vient à l'esprit, c'est simple et plutôt sain, comme plat. elle resserre ses doigts contre son ventre, réprime la sensation de laisser-aller qui l'envahit. la chaleur irradie la peau, créant le besoin de légèreté, tout en dissimulant cette tempête intérieure qu'elle contient. « oublie les ramens en fait, il fait trop chaud. je mangerais bien une salade césar, » dit-elle avec un léger sourire. de toute façon, ce que chloe veut, chloe l'obtient.

(Chloe Shores)

11/07/2024

don't wanna ruin this onewith @Chloe Shores

neo's place

30 septembre 2024

vulgarité, pensées noires

l'issue d'l'air. c'pas assez quand le corps s'traîne dans les couloirs, la gueule arrachée à coup d'fatigue. c'est la forte dose dans l'cerveau, ça endort la capacité à réfléchir. pourtant tous les cours sont retenus, à pouvoir en causer trois jours après sans manquer une seule info. y'a tout qui s'est juste assoupi, assez pour zapper l'programme de la soirée, d'en avoir retenu que les mots clés. féline attendue, sur les épaules s'est détendue, à pas avoir gardé les taches d'crade sur ses poils. l'habitude, chat d'gouttière s'permet d'pas connaître la propreté parfaite. gosse d'riche, mais fait vivre ses racines. amie arrive, pose une question, j'secoue la tête en négation. dix minutes, j'crois. c'est pas si long. j'venais chercher shiro. et l'attendre, ça fait sens à comprendre. et y'a haussement de sourcil, d'épaules, une tentative de regarder l'poil du chat qui s'faufile à terre. je sais pas. pas suivre l'animal à la trace, y'a que l'imaginaire qui peut faire son taff sur ce coup-là. il s'promène, nous amène à l'endroit prévu. appartement, clean, l'bien rangé, pour pas faire râler. les autres présences disparues, sûrement d'sortie, peu d'intérêt donné depuis le début d'ma vie en ces lieux. chaussures à l'entrée, l'amie m'suit, pose la problématique, à laquelle j'ai pas forcément de réponse. je sais pas. j'crois qu'ils sont de sortie. peut-être qu'on verra sam, je sais pas. pas connaître l'déroulé dans la soirée des autres, ni même de la nôtre. à juste demander pour la bouffe à commander. au début rien d'lourd, finit par changer d'avis quand j'ouvre la bouche pour acquiescer. le regard la fixe, surtout la main sur son ventre. ouais, ok. je vais commander autre chose parce que j'ai la dalle. à avoir sauté des repas - les oublier, c'est trop fréquent cette connerie. faim à peine ressentir, c'est la boisson énergisante qui vient nourrir. presque pouvoir l'injecter dans les veines à ce rythme. tu veux t'mettre sur le canapé ? on peut regarder un truc en attendant la commande. voir l'chat. peu d'terre. retirer l'trop, pas comme propre, mais toujours blanche. lui donner la nourriture, nourrir la bête avant de venir sur le canapé, m'rappeler de la chaleur. tu veux un truc frais ? t'avais chaud. me préparer à me redresser. ~~servir mademoiselle.~~ être l'bon hôte, quand ellevient sûrement trop chez moi depuis des semaines.

(Neo Jang)

29/06/2024

don't wanna ruin this onewith @neo jang

neo's place

30.09.2024 à 20:00

drogue

une salade césar, une tentative silencieuse pour effacer la culpabilité du dernier pot de ben & jerry's qu'il lui avait apporté la dernière fois. elle soupire, ses sourcils se fronçant lorsqu'il commence à mentionner l'envie de manger autre chose. "d'accord," répond-t-elle simplement, laissant retomber son corps contre le canapé. l'épuisement émotionnel la submerge, chaque fibre de son être saturée par un trop-plein qu'elle peine à cacher, tout comme la chaleur oppressante. mais elle n'a d'autre compagnie que neo, qui, jusqu'à maintenant, semble donner plus d'attention à son chat, qu'à elle. la veste qu'elle portait quelques instants plus tôt finit par être retirée, rapidement suivie du gilet, les deux déposés en désordre sur ses cuisses. puis elle fixe un instant l'écran noir du téléviseur devant elle, captant vaguement son propre reflet sur la surface. neo est de retour, propose poliement de boire quelque chose, de frais. ça lui ferait certainement du bien, à chloe. "je veux bien un verre d'eau..." dit-elle tandis qu'elle se relève. était-elle censée l'aider à servir un simple verre d'eau? elle se prépare, malgré tout, à le suivre jusqu’à la cuisine, comme si l'idée même de le laisser seul, ne serait-ce qu’un instant pour remplir un verre, est inconcevable. elle se surprend à ressentir cette fixation qui s'accroche à elle, comme si un lien impérieux la tirait constamment vers lui. mais elle savait bien ce qui alimentait cette frénésie. ce n'était plus une question d'attachement, non. c'était autre chose, quelque chose de plus insidieux.

(Chloe Shores)

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