Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityRegards croisés (Owen)
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Regards croisés (Owen)

2 participants
Isabella Harper

Âge : 21
Lieu de naissance : Boston, dans une petite clinique privée
Quartier d'habitation / Colocation : à venir
Situation sentimentale : Célibataire, l'impression d'avoir trop vu le vices pour être aveugle à nouveau
Études / Métier : Cinquième année de droit le jour, camgirl dès que le soleil se couche
Date d'inscription : 21/09/2024
Pseudo & Pronom(s) IRL : Haz (elle)
Icon : Regards croisés (Owen) 1ed7aded595be43a873682d20a614c78
Faceclaim : Rashan MH
Crédits : Haz
Multicomptes : Pas pour le moment
Warnings : Hypersexualisation, prostitution, sexe, accident de voiture, rupture, manipulation
RPS : 3
Messages : 102
Préférences de jeu
veritas
Isabella Harper
est en ligne
PFORZHEIMER HOUSE › prestige redefined
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t175210-isabella-harper-rashan-mhFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t175443-isabella-harper-fiche-de-liens
Regards croiséswith @Owen Williams
Galerie d'art
27/09/2024 début de soirée
RAS
De toute évidence, elle n’était pas le public cible pour cette soirée d’ouverture de l’exposition. Elle se félicite d’avoir choisi une tenue sobre : petite robe noir, talon de la même couleur. C’est classe mais ça reste passe partout, l’équivalent d’une chemise et d’un jean pour les hommes. Elle avance de quelques pas quand un homme lui propose un verre de champagne, enfin plus exactement un simple vin pétillant dans un verre en plastique, elle sourit, elle grogne intérieurement aussi à la fois contre ce faux champagne mal servi et contre son propre goût pour le luxe qui lui fait penser cela alors qu’elle devrait simplement se contenter de contempler les peintures. L’homme au gobelet s’éloigne et elle prend le temps d’observer les gens, comme elle le fait toujours. La plupart ont l’air d’être des initiés, une majorité d'hommes même si il y aussi quelques femmes. L’artiste est au milieu d’un petit groupe, il semble encerclé, comme quoi peu de fan mais de très bon c’est cool aussi. Elle décide qu’elle essaiera d’aller lui parler plus tard, elle est clairement venue dans l’objectif d’acheter une toile mais elle aimerait savoir ce qu’elle représente avant de sortir son chéquier.

En attendant, elle s’écarte un peu du groupe, contemplant une toile où un jeu d’ombres grise met en valeur le reflet du soleil sur une mer agitée. Elle reste quelques secondes comme ça autant face à ce tableau que face à elle-même. Que fuit-elle constamment pour se retrouver seule ici à acheter une peinture qui couvrira le mur d’une pièce dont personne ou presque ne connaît l’existence ? Même ses clients n’auront pas la vue sur ce second tableau de l’artiste à moins qu’elle ne l’échange avec le premier qui est toujours placé juste derrière elle face à la caméra. Elle n’a pas besoin de sa main entière pour compter le nombre de gens qui l’ont remarqué de toute façon. Pourquoi est-ce qu’elle a autant de mal à accepter d’acheter quelque chose juste pour elle ? Un rare objet qui n’est pas là pour être montré au monde à la manière de ses vêtements, des meubles design de son appartement, de son maquillage et de tout le reste. Si ce n’était pas complètement interdit, elle caressait l'œuvre du bout des doigts, juste pour sentir la rugosité de la peinture, les différentes textures. Parfois elle regrette de ne plus être une enfant à qui on pardonnerait ce type d’écart même si son père n’aurait jamais accepté ce genre de chose venant de la petite qu’elle était.

Elle se reconnecte finalement à la réalité, à la galerie, aux passionnés, aux petits fours qui passent sur un plateau juste devant et qu’elle refuse poliment quand on lui propose d’en goûter un. Elle regrette presque en les voyant s’éloigner dans les mains du serveur, elle aurait peut-être dû en goûter juste un en priant pour ne pas y revenir encore et encore comme ça lui arrivait souvent avec ce genre de petite chose salée. En se retournant pour voir les œuvres derrière elle, elle remarque un homme qui l’observe discrètement à l’écart du groupe. Avant qu’elle n’ait le temps de lui sourire, il baisse les yeux timidement. La soirée suit son cours et elle recroise plusieurs fois ce regard qui l’a marquée au début sans comprendre qu’elle lui est familière même si lui est un parfait inconnu. Finalement, elle saute sur l’occasion en le voyant regarder un tableau, elle s’approche à pas feutré et vient se placer à côté de lui sans être trop proche pour ne pas le mettre mal à l’aise. “Je crois que ça représente un bateau mais…” Elle fait la moue et détourne le regard du tableau pour se concentrer sur lui. “J’en suis pas vraiment sûre.” Un petit rire s’échappe de ses lèvres,de ceux qu’elle ne contrôle pas vraiment. “Je pense qu’on est les deux plus jeunes personnes ici alors on va être obligé de se serrer les coudes un peu”. Elle murmure, un sourire accroché à ses lèvres, la salle un peu moins vide maintenant qu’elle a trouvé un peu de compagnie.


(Isabella Harper)
Owen Williams

Âge : 26
Lieu de naissance : Los Angeles
Quartier d'habitation / Colocation : Dans la Maison Kirkland
Situation sentimentale : Célibataire
Études / Métier : 8e année d'art plastique
Date d'inscription : 29/08/2024
Pseudo & Pronom(s) IRL : il
Icon : Regards croisés (Owen) 8338e04487059a02a0239f6e1523ac4ab700f543
Faceclaim : Joe Keery
Crédits : Icone : imaginelion / Avatar : Clochette
Multicomptes : Aucun
Warnings : .Accident de voiture - Alcool - Bagarre - Blagues nulles
RPS : 10
Messages : 850
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veritas
Owen Williams
est en ligne
KIRKLAND HOUSE › think outside the box
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t174198-owen-williams-joe-keery#8593639Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t174252-owen-williams-fiche-de-liens#8598413Profil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t174254-meetsachussets-owill#8598433

Galerie d'art l Regards Croisés
@Isabella Harper & @Owen Williams
tw : ràs

La peinture ne fut clairement jamais la spécialité d'Owen, mais ce fut toujours quelque chose qui l'intéressa, puis le passionna. Bien entendu, notre homme finit par s'y mettre avec une grande maladresse et une anxiété encore plus grande. En effet, s'il y avait bien une caractéristique qui se dégageait facilement du jeune homme, c'était bien ce pessimiste permanent planant au-dessus de lui. Certain de n'être qu'un bon à rien, d'être en dessous de tout et de tout le monde, de n'avoir aucune qualité, de ne pas avoir un grand talent, de n'avoir rien à apporter à qui que ce soit, ou quoi que ce soit. Malgré tout, ce dernier était en huitième année dans une des plus prestigieuses écoles du monde, sans que cela ne lui donne un semblant de confiance en lui. Il n'y avait, au final, que son talent pour le dessin qui le rendait fier. Fier, mais, ne vous y méprenez pas, il continuait à se trouver d'immenses défauts, sur de nombreux petits détails, sur des traits, des couleurs, des jeux d'ombres. Des détails minimes qui seraient certainement imperceptibles au commun des mortels. Malheureusement dans son milieu et à ce niveau d'exigence, ils étaient visibles, si tant est que l'on s'y attardât suffisamment longtemps. Malgré tout, qui pouvait bien se targuer d'avoir atteint la perfection, ne serait-ce qu'une fois dans son existence ? Peu importe les artistes et leur renommée, en y passant assez de temps, l'on pourrait percevoir quelques défauts, çà et là. Ridiculement inexistants, mais présent tout de même. C'était là quelque chose dont notre homme n'arrivait pas à intégrer et qui, en fin de compte, le poussa à atteindre l'excellence qui était sienne, mais pourtant invisible à ses yeux.

La peinture lui plaisait sincèrement et, tous ses cours sur celle-ci le passionnèrent au plus haut point. Que cela soit sur la pratique elle-même que sur l'Histoire qui l'entourait, l'étudiant fut, à chaque fois, absorbé par tout cela. Même si cela n'atteindrait jamais son niveau en dessin, ses peintures finirent par devenir vraiment intéressantes, percutantes et travaillées. Bien que cela semblait ne pas vraiment coller avec sa personnalité, sa spécialité artistique fut toujours les univers sombres, horrifiques, empreints d'une mélancolie et d'un abandon de tout espoir. Passionné par les films, romans et œuvres artistiques d'horreur depuis son adolescence, cela ne le quitta jamais. La peinture lui permit de s'ouvrir à de nouveaux styles, à un nouveau regard sur la composition, la couleur, la lumière et les cadrages. Même s'il appréciait de nombreux courants, son grand amour alla rapidement au clair obscur qui semblait parfaitement coller à son style et à son univers artistique. Le travail de la lumière prit du temps à être réellement assimilé, mais, avec le temps, le jeune homme se perfectionna, suffisamment pour le rendre … Plus ou moins heureux de ses travaux.

Cet entrain dévorant et passionnant pour la peinture le poussa à faire des recherches, en grand curieux qu'il était, jusqu'à tomber sur un artiste local, très intéressant. Il n'aurait su mettre des mots sur ce qu'il faisait, mais ses œuvres le captivèrent rapidement, suffisamment pour se rendre, de temps à autre, à ses expositions. Aussi, cela le poussa à faire une étrange rencontre, impensable, en temps normal. Ivy. Ivy c'était … Bon, un peu de contexte, avant tout. Durant une année entière, notre cher ami avait entretenu une relation sérieuse avec Freya. Une charmante blonde qu'il pensait être celle avec qui il finirait ses jours, aurait des gosses, un chien, un jardin et avec qui la vie serait tout rose jusqu'au bout. Oui, on lui a dit d’innombrables fois, mais, effectivement, Owen avait tendance à regarder beaucoup trop de films. Malheureusement, cela se finit brutalement, lorsque, lors d'une soirée, il surprit sa chère et tendre dans les bras d'un autre ce qui lui brisa son cœur, son âme et sa volonté. Pire encore, quelque temps plus tard, le jeune homme apprit une histoire qui finit de briser le peu qu'il restait de lui. Sa belle était issue d'une famille particulièrement fortunée et, si elle avait jeté son dévolu sur lui, c'était uniquement pour titiller son paternel. Que pouvait-il y avoir qu'un artiste paumé pour le faire sortir de ses gonds ? Pas grand chose. C'est là que le destin le poussa sur le chemin de cette … Ivy, qui n'était d'ailleurs très certainement pas son vrai nom. C'était … Une camgirl. Oui, une rencontre dont il n'était pas réellement fier et dont il n'était jamais allé crier sur les toits. Une jeune brune au visage capable de subjuguer qui que ce soit en un instant. Plus jeune que lui, sans doute. Le genre de femme qui, jamais, ne lui aurait certainement adressé la parole, dans le monde réel de la réalité véritable.

Un soir, égaré et alcoolisé, il tomba sur une pop up offrant un essai gratuit pour ce genre de service. Au fond du trou, le jeune homme n'avait plus grand-chose à perdre et son attention tomba sur elle. Agréable, en plus d'être d'une incroyable beauté, il eut le privilège de découvrir des parties d'elles que nombreux devaient être ceux à espérer apercevoir, du coin de l'œil, un jour. Il y retourna, quelques jours plus tard, prêt à payer, certain que ses échanges pouvaient lui être bénéfique et, son regard finit par être attiré par quelque chose d'autre. Un tableau, à l'arrière, de ce fameux artiste. Une conversation plus profonde finit par s'installer, une certaine douceur se détacha des mots de la belle, un certain entrain aussi, mais aussi un certain intérêt. Cela pouvait sembler idiot, mais, tout cela lui permit de revivre, peu à peu. Peut-être … Non, certainement, même, que tout cela n'était qu'un personnage, mais, même si cela était en grande partie faux, cela l'aida réellement à remonter la pente. Il laissa une jolie somme dans ses échanges, mais, cela lui permit de retrouver une certaine consistance et, pour cela, il ne remercierait jamais assez cette inconnue.

Cette … Ivy, il arrivait à Owen d'y repenser, de temps à autre, le regard perdu dans le vide, un sourire idiot en coin, se remémorant son doux visage et son charmant sourire. Le reste de … Son anatomie ne fut, au final, que secondaire, très secondaire, oubliable même. Non pas que la brunette n'était pas aussi merveilleuse de ce côté-là, bien au contraire, mais, clairement, ce n'était pas pour cela qu'il continua d'aller là-bas. Ces pensées se faisaient plus fortes lorsqu'il se rendait aux  expositions de cet artiste-là, enflammant son cœur à chaque fois, comme ce soir-là. Une expo plus grande qu'à son habitude, comme si le peintre commençait peu à peu à prendre de l'importance et de l'ampleur avec le temps. De plus en plus de gens étaient présents et, au vu des costumes de certains, Owen ne venait clairement pas du même monde qu'eux. Acheter un de ses tableaux était clairement hors de portée, mais, pouvoir les observer, les détailler et apprendre, cela lui plaisait beaucoup. Au cours de ses venues, notre ami eut même l'occasion de discuter quelques fois avec lui ce qui fit, à chaque fois, enrichissant. Affublé d'une simple chemise noire et d'un jean des plus classiques, Owen semblait presque … De ne pas être à sa place, mais, cela ne le préoccupait pas vraiment. Plus d'une fois, ce soir-là, il surprit un regard dédaigneux, hautain, voire même moqueur en sa direction et, à chaque fois, le jeune homme répondit d'un sourire en soulevant son gobelet en plastique, poliment.

Ce fut là, qu'il la remarqua, elle. Ivy. Comment ? Pourquoi ? Réaliser cela le fit se bloquer un long instant, suffisamment pour que la demoiselle ne le remarque. Comme un ado, l'étudiant fuit son regard, rougissant bêtement, en affichant un sourire idiot. Maquillée simplement, elle semblait être encore plus belle que dans ses souvenirs, tant est que cela puisse être réellement possible. Le choix de sa robe se fit simple, mais pourtant délicieux. Assez courte, mais particulièrement cintrée, la tenue semblait vouloir mettre en valeur sa silhouette qui avait dû faire plus d'une jalouse ce soir-là, attirant aussi, sans doute, des regards lubriques des hommes d'âge mûr présents. De son côté à lui, ce fut bien son visage qui l'obnubila tout au long de la soirée, se perdant dans sa contemplation entre deux tableaux. Une mauvaise langue aurait pu se laisser aller à la plaisanterie facile, la plus belle œuvre d'art de la soirée, ce n'était pas les peintures, mais bien la sculpture. Néanmoins, notre homme n'était clairement pas de ceux-ci.

Dans sa maladresse, le grand timide se fit griller plus d'une fois, en jetant des regards en sa direction, finissant par tenter de trouver du réconfort dans des petits fours, délicieux et des coupelles de champagne. Un palet avisé aurait pu trouver ce dernier de basse qualité, mais lui le trouvait agréable. Ce fut lorsqu'il contemplait un énième tableau que l'impensable se produisit. Elle … Elle était là, à côté de lui à lui parler, comme si de rien n'était. Rapidement, la sylphide se laissa aller à la plaisanterie, se demandant ce que le tableau pouvait bien représenter, optant pour un bateau, sans en être sûre, se laissant même aller à un petit rire doux et charmant qui frappa son cœur ses joues. Le spectacle le laissa pantois, un bref instant, affichant un sourire idiot, avant de se reprendre et de se concentrer sur l'autre œuvre. « Je … » Un pas en avant en passant sa main non loin de la taille pour étayer ses dires. « J'aurais plus tendance à voir un … Campement de fortune, peut-être ? Ce que vous pensez être des voiles, j'y vois plutôt des tentures ? La coque serait une ruine de … Je ne sais pas ? Un fortin ? À l'abandon ? Sûrement quelques voyageurs cherchant à s'abriter du vent face à la tempête ? » L'air un peu gêné, il se frotta nerveusement la nuque. « Enfin sur … Ce genre d’œuvre, je suppose que nous avons tous notre interprétation. » Avec un petit rire timide.

Les mots suivants de la belle, murmurés et dans un sourire chaleureux finirent d'achever son pauvre petit cœur. Se serrer les coudes ? Oh, son cerveau semblait être prêt à fondre. « Oh je … » Un rire léger, particulièrement idiot. « Oui, avec plaisir je … Je ne m'attendais pas à croiser d'autres personnes que ces … Moins jeunes, particulièrement riches. » Un petit rire, rougissant, avant d'inspirer longuement, pour soupirer tout aussi longuement, espérant que cela lui offre un peu de courage. « Je ... » Un froncement de nez féroce. « Je suis désolé c'est … Particulièrement impoli de ... » Un œil se ferma tandis que sa main vin gratter férocement son crâne dans une grimace. « Vous avoir autant observé je ... » Un petit rire, plus léger. « J'ai conscience que vous devez en avoir l'habitude, mais c'est … » Un instant de réflexion. « Mal avisé. » Une grimace. « Je … Comment dire ? » Un nouveau grattement de crâne. « Nous … Nous connaissons. Enfin, connaissions, dans une certaine mesure. Je ... » Il laissa planer un silence, cherchant ses mots afin qu'une éventuelle oreille indiscrète ne puisse pas deviner les activités de son interlocutrice. « Ça remonte un peu, maintenant, mais nous avons discuté, longuement, plusieurs soirs, même, de peinture. C'est … Tout partait d'un des tableaux en votre possession. Les Camélias, de notre ami ici présent. » Le tout avec un petit sourire, espérant au fond de lui que ses échanges purent suffisamment la marquer pour qu'elle se souvienne un peu de lui et que, tout ceci n'était pas qu'un personnage, ne serait-ce qu'un peu. « Enfin … Désolé, tout de même. »

(Owen Williams)