les regards complices (owen)

la conversation avec owen est plus étonnante que tu ne l’aurais cru. même si physiquement il n’est pas vraiment ton style à la base, tu t’es surprise à aimer discuter avec lui. c’est la première fois que c’est aussi fluide avec quelqu’un par message. tu souris facilement à la vue de ses réponses. la conversation t'apporte plus que tu ne l’aurais imaginé. et voilà que tes pas te conduisent au lieu de rendez vous. t’as le smile, clea. un sourire simple mais franc dessiné sur les lèvres à l’idée de le découvrir et de passer l’après midi avec lui. tout un programme de prévu. t’as même dans l’idée de le torturer un peu avec tes yeux bleus. gentiment évidemment mais tu ne vas pas rater une occasion pareille. elle serait trop belle. t’as fait simple pour la tenue. un jean, pull et un beau sac assorti. une tenue à l’aise qui risque pas trop de le déstabiliser. quelque part, il est touchant comme gars. t’espère apprécier autant sa compagnie irl que celle par message. c’est peut être pour cette raison que t’arrive légèrement en avance. tu poses tes fesses sur le petit muret de la fontaine du centre commercial. sors ton téléphone pour lui envoyer un   « je suis là » au cas où il serait tapis dans l’ombre et qu’il hésiterait à venir te rejoindre. cette simple idée te fait juste sourire. - @Owen Williams

Centre commercial l Les regards complices
@Clea Boehringer & @Owen Williams
tw : ràs

Clea était … Un mystère. Un grand mystère même, insondable. Elle était la personne avec qui il avait le plus échangé sur cette appli de rencontre et, pourtant … Tous deux semblaient venir d'un monde si différent. Le jeune homme n'avait pas voulu rentrer dans les détails, préférant ne pas se montrer curieux, ne supportant pas l'idée de, peut-être, être perçu comme étant intéressé, mais … La demoiselle semblait venir d'une famille particulièrement fortunée. Elle était maline, drôle, attentionnée, simple et d'une beauté à couper le souffle. Belle, elle l'était, sans la moindre hésitation possible, mais ses yeux, oh, ses yeux. D’innombrables âmes avaient dû être capturées par ce bleu si clair et si merveilleux. S'ils étaient ne serait-ce qu'à moitié aussi beaux que sur les photos, il serait difficile à Owen de garder sa concentration. Comme si cela ne suffisait pas, la brunette semblait avoir une silhouette à rendre jalouse bien des personnes. Sportives, dans l'équipe de cheerleader, elle … Semblait avoir tout pour plaire. Alors … Pourquoi ? Pourquoi lui ? Lui n'était qu'un con standard, un gars rêveur et paumé qui espérait vivre de ses dessins, un jour. Certes, il semblait y avoir un bon feeling entre les deux, parlant facilement de tout et de rien, mais, tout de même. Malgré la douceur et la tendresse dont semblait faire preuve la jeune femme, le spectre de Freya ne pouvait que planer au-dessus de tout ça. Son ex, avec qui il était resté un an, qui avait fini par lui broyer son cœur et son âme, avant qu'il n'en vienne à découvrir que, si elle l'avait choisi lui, c'était principalement pour faire chier son paternel. Elle aussi venait d'un monde totalement différent du sien et … Cela avait marqué son âme au fer rouge.

Clea semblait différente, d'une grande bonté et … Peut-être … Peut-être voyait-elle autre chose ? Mais que pouvait-elle bien voir en lui ? Qu'avait-il à proposer ? Qu'avait-il à offrir à qui que ce soit ? C'était juste un con standard. Mais, malgré tout, le jeune homme était curieux de découvrir ça, d'essayer de passer un moment agréable en sa compagnie, priant pour ne pas tout faire foirer. Plus encore, la seule chose qu'il souhaitait réellement, c'était qu'elle, elle passe un moment pas trop désagréable. Le reste était presque secondaire. C'est donc le cœur battant comme rarement que notre ami s'était rendu sur place. Comme à son habitude, l'artiste avait opté pour la simplicité, un jean, des chaussures montantes épaisses et une chemisette d'été, légère, pour ne pas trop transpirer en la voyant. Une sacoche en bandoulière accompagnait le tout, lui permettant de trimballer son bordel pour le dessin, un chaos sans nom dont lui seul avait le secret, le rendant néanmoins capable de retrouver facilement tout et n'importe quoi. Certain d'être en avance, il espérait pouvoir l'attendre et s'émerveiller d'elle, au loin, se préparant un peu plus à chacun de ses pas, à ne pas dire de bêtises. Malheureusement, son plan tomba vite à l'eau, suite à la réception d'un message de sa part, déjà présente.

Accélérant le pas, Owen retrouva bien vite le point de rendez-vous, la fontaine et, il lui fut difficile de ne pas la reconnaître en un éclair, tant la jeune femme éclipsait tout le monde sur place. Un sourire idiot se dessina sur son visage en l'apercevant, arrivé face à elle, son sourire s'élargit et ses yeux semblèrent scintiller d'étoiles, en admiration devant elle. Non, les photos ne mentaient pas, bien au contraire. « Je … Je suis en retard ? Désolé ? » D'un air gêné, en se frottant nerveusement le cou. La détaillant un peu plus, il remarqua la simplicité de sa tenue, ce qui l'amusa légèrement, poussant même un petit rire. Cela pourrait sembler anodin, pour un observateur extérieur, mais, il était certain d'une chose. « Oh, je … Je suis touché. » Un léger rire. « Tu t'es faite toute simple, pour pas que je panique trop, c'est ça ? » Un nouveau rire, un peu moins gêné. « Mais ... Même comme ça tu es ... » Il eut une profonde inspiration, suivie de près d'un long soupir, extatique. « Waw, je … J'ai pas de mots. » Un rire idiot. « Je pensais m'être préparé avec les photos, mais c'est encore plus ... » Un soupir. « Plus quoi, en vrai. Et tes ... » Un reniflement féroce, avant de se frotter nerveusement la mâchoire. « On avait dit qu'on n’en parlerait pas, désolé. » Un nouveau rire idiot. « Je … Je vais avoir une cible sur la tête, beaucoup de jaloux, c'est certain. » Un rire gras avant de se rendre compte, tout gêné de la réalité. « Je … Je suis désolé je … Je parle trop. Le … Stress, sûrement je … Je suis désolé. » L'air abattu, un sourire en coin, gêné, timide, coupable. « Je … Tu … Tu sais par quel magasin tu veux commencer ? Je … » Un ricanement bref. « Je suis pas un habitué de ce genre de coins, tu t'en doutes. »

tu ne sais pas trop à quoi t’attendre, clea. la journée s’annonce sympathique. tu sais d’avance que tu vas passer un bon moment. t’espère juste ne pas trop le mettre mal à l’aise. même si c’est plaisant de voir l’effet que tu peux faire aux hommes, c’est lassant à la longue. ils ne voient qu’une paire d’yeux bleus. certains en sont sous le charme et d’autres comme owen, complètement perturbés. tu en joues mais dans le fond, ça te met toi aussi mal à l’aise. t’es pas une méchante fille qui se réjouis du mal être des autres. t’as pas envie de le voir perdre ses moyens face à toi. et pourtant c’est clairement ce qu’il va se passer. tu peux déjà le ressentir en croisant son regard lorsqu’il arrive. tu avales ta salive et t’armes de ton plus beau sourire. t’inquiète. c’est moi qui suis en avance, t’en fais pas, que tu réponds en lisant la panique dans ses yeux. les siens semblent te détailler un instant. tu n’arrives pas trop à lire dans ses pensées. à le scanner. c’est exactement ça, j’ai envie que tu te focus sur le moment qu’on passe et pas sur un peu de peau qui dépasserait de ma tenue, lances tu en rigolant légèrement. tendre sourire sur les lèvres alors qu’il tente de te faire des compliments. le pauvre, t’es mal à l’aise pour lui. tu le laisses essayer de trouver ses mots. tu m’avais prévenu, t’as pas à t’excuser. ça va aller mieux, t’en fais pas. tu vas te détendre dans quelques minutes juste le temps que tu constates que je ne mords pas, enfin pas tout le temps. tu affiches un large sourire compréhensif sur les lèvres. tu veux vraiment que cette journée se passe au mieux pour tous les deux. tu t’approches de lui. enroule ton bras autour du sien et commence à marcher en l’embarquant avec toi. j’men doute, mon chat. on va commencer par ma robe et après on ira voir pour toi. tu seras sûrement plus à l’aise ?

vous vous dirigez vers l’un des magasins du centre commercial. un magasin qui fait des fringues mixtes. de la qualité sans taper dans le luxe hors de prix. une très bonne enseigne. tu salues la vendeuse et te diriges vers les robes. ok alors il m’en faut une noire pas trop habillée, pas trop décolleté, ni trop courte. pour mettre tous les jours. tu laches en fin son bras et t’approches des portants. et une de soirée, colorée et un peu plus sexy, que tu t’amuses à dire en lui lançant un regard plein de défi. tu m’aides à les trouver ? - @Owen Williams